Alors que les premières hirondelles arrivaient, tu étais repartie... Tout au long du printemps et de l’été mon cœur s’alanguissait du manque de toi... Les premières nuances de l’automne virent ton retour faisant naître une nouvelle vigueur en moi.
Comme une offrande, ton corps encore humide de ce bain au fil de la Drôme me mit en émoi, à mes cotés tu es. Mes mains hésitent sur tes courbes, semblant chercher d’anciens chemins. Leurs mémoires me guident de tes épaule à ton ventre, nos lèvres se marient dans de langoureux baisers.
Mes doigts cherchent le chemin de ta perle de plaisirs, ton corps ondule dans un gémissement. Ma caresse se fait plus pressante, ma bouche embrasse tes seins, d’une main libre je savoure la soie de ta peau... Si douce, si délicate. Avant que je ne sois en toi ta jouissance nous saisi, nous transportant au-delà de tout, nos corps vibrent à l’unisson.
Doucement tu m’invite en toi, embrasé par la douce chaleur de ton ventre je vais et je viens ton odeur capiteuse, me chavire... Tu accompagne mon mouvement d’une tendre ondulation, de tes ongles sur mon dos tu t’assure de ma présence... L’instant d’un éclair nous ne sommes plus qu’un, je suis en toi, tu es en moi... et je viens !
C’est un soleil qui déchire la pénombre, éclairant notre Amour d’un nouveau jour... Maintenant je peux masser ton corps pour ton plaisir... pour mon plaisir de t’entendre ronronner de bonheur... Oui je t’aime et à l’automne de ma vie, j’espère d’autres printemps.