La précarité et le mal logement s’étendent, des gens meurent en attendant aux urgences d’hôpitaux, des agriculteurs crèvent, les écocides s’aggravent..., mais l’urgent pour le gouvernement macroniste c’est de mettre des milliards pour militariser et endoctriner la jeunesse : SNU et uniformes scolaires partout en france à terme.
L’éducation nationale a déjà tendance à ressembler à du casernement, mais là ça empire franchement !
En Bretagne ça résiste, et ailleurs ?
En Drôme une « expérimentation » est envisagée dès 2024, où donc ? ...à suivre
Ce sont les gouvernements qu’il faudrait plutôt mettre au pas, ...en les destituant définitivement.
- SNU, uniformes scolaires : des milliards d’euros magiques pour mettre la jeunesse au pas
🇫🇷 DE L’ARGENT IL Y EN A POUR METTRE LA JEUNESSE AU PAS
Macron prépare les esprits à la guerre et veut soumettre la jeunesse
Tout le monde a bien compris que Macron n’était pas le gentil « barrage », « centriste » et « démocrate » tel qu’il a été vendu par les médias des milliardaires en 2017. Gouvernant désormais main dans la main avec l’extrême droite, il apparaît chaque jour davantage comme un autocrate militariste et violent qui nous emmène vers la guerre. Et cela passe par la mise au pas de la jeunesse avec un budget colossal :
🔵 Le Service National Universel est évalué à 3 milliards d’euros par an par un rapport sénatorial. Ces « stages » pour les jeunes lycéens, en uniformes, encadrés par des militaires, est inspiré des « chantiers de la jeunesse », créés par le Maréchal Pétain. Sous l’Occupation, les jeunes français devaient accomplir, en uniformes, des travaux forestiers et autres tâches dans une ambiance militaire, encadrés par des soldats. Le SNU n’est pas une formation militaire à proprement parler mais un endoctrinement idéologique sur les "valeurs" de la France. Ce rite de passage doit inculquer la soumission aux adolescents : le militarisme dans tout ce qu’il a de détestable, mais sans apprendre à utiliser d’armes. Trop dangereux, sans doute, dans un pays où les révolutions armées ont plusieurs fois renversé le pouvoir.
🔵 L’uniforme dans les écoles, rebaptisé par nos experts en novlangue la « tenue unique ». Il est expérimentée dans 100 établissements dès cette année et sera généralisé d’ici 2026. Chaque "kit" scolaire, très laid, comprend un pantalon sombre et un pull bleu marine et coûtera 200 euros. Ils seront financés par l’État, les mairies et les régions. Pour 12 millions d’élèves, cela représente 2,4 milliards d’euros.
Cela représente plus de 5 milliards pour mettre la jeunesse en uniforme, alors que Macron prétend qu’il n’y a plus de budget pour la santé, que des milliers d’enseignants ne sont pas remplacés, que plus aucun service public ne fonctionne. Ces dépenses pharaoniques montrent bien que le néolibéralisme autoritaire de Macron n’est pas une « réduction des dépenses » ni un « équilibre budgétaire » ou encore une « baisse des taxes ». C’est un transfert gigantesque d’argent de l’État social vers l’État répressif et militaire, ainsi qu’en cadeaux aux patrons.
On nous a répété qu’il n’y avait pas d’argent pour garantir le système de retraites, que la sécurité sociale coûtait trop cher, qu’il fallait réduire le nombre de fonctionnaires et privatiser le rail. Pourtant, Macron trouve sans problème des milliards pour encadrer la jeunesse, armer la police et acheter des avions de guerre. Il s’agit donc de prendre aux plus démunis pour dompter la population et garantir les privilèges des riches.
La prochaine fois que vous direz qu’il y a trop d’impôts et de taxes en France, ne dites pas que la France est trop généreuse en aides sociales, souvenez-vous que cet argent est désormais redirigé massivement sous forme d’aides au patronat et en dépenses militaires et répressives.
Les discours martelés sur le réarmement, les uniformes, la relance de la natalité, l’économie de guerre ou l’ONU qui parle de risque de guerre généralisée : de nombreux signaux doivent nous alerter. Le capitalisme en crise nous prépare à une nouvelle guerre.
Cette militarisation ne peut avoir que deux débouchés : une guerre entre États, donc le retour des grandes boucheries du 20e siècle mais avec des moyens infiniment plus meurtriers, ou une guerre intérieure. La fameuse guerre civile qui fait tant fantasmer la droite et qui s’exercera contre les ennemis intérieurs : « islamo-gauchistes », « séparatistes », « éco-terroristes », « musulmans », « improductifs »... Les régimes autoritaires ont toujours besoin de frapper les minorités pour consolider leur pouvoir et génèrent toujours de nouveaux ennemis à éliminer.
Dans les deux cas, c’est un avenir extrêmement sombre, qu’il faut conjurer collectivement dès maintenant.
(post de Contre attaque)
En complément : Militarisation autoritaire : l’Etat macroniste veut embrigader la jeunesse dans ses guerres et détourner des luttes et révoltes contre le système en place - Macronistan = Ordre, réarmement, autorité, natalité, endoctrinement civique, SNU, uniformes à l’école, militarisation..
- SNU, uniformes scolaires : des milliards d’euros magiques pour mettre la jeunesse au pas
LA BRETAGNE REFUSE L’UNIFORME À L’ÉCOLE
Plouisy est une petite commune de 2000 habitants près de Guingamp. C’est aussi le seul endroit de toute la Bretagne qui devait expérimenter l’uniforme à l’école, suite à la brillante annonce de Gabriel Attal lors de son passage au ministère de l’Éducation.
Le maire macroniste de Plouisy se nomme Rémy Guillou et il est inspecteur d’académie à la retraite. Il avait déclaré au ministère que sa commune était volontaire pour tester l’uniforme. Comme les candidates étaient peu nombreuses, Plouisy avait été retenue et annoncée sur la carte des communes concernées le 16 janvier.
Ni une ni deux, le 23 janvier un comité de parents d’élèves se constitue et organise une manifestation à Plouisy, avec le soutien des syndicats CGT, FO, FSU et Sud Éducation. Le rassemblement qui dénonce la « pétainisation de la France » et refuse l’uniforme réunit plus de 100 personnes. « L’école publique, c’est l’école de la liberté », lit-on sur une banderole, tandis qu’un intervenant explique au mégaphone : « Nous voulons que l’argent public soit utilisé pour améliorer réellement l’école publique ».
Face à la fronde, le maire rétropédale : « J’ai été contacté il y a quelques semaines par le cabinet de Gabriel Attal. Je ne pensais pas que la carte des communes favorables à l’expérimentation serait dévoilée dès le 16 janvier… C’est prématuré à mon goût ». Dès le 24 janvier, l’élu annonce l’abandon de l’expérimentation, à quelques heures du conseil municipal. Puis il reconnaît : « J’ai été piégé ». C’est gagné.
La région Bretagne compte 3,3 millions d’habitants. Une seule petite commune était volontaire pour l’uniforme. Il n’y en a désormais plus aucune ! Les enfants bretons ne subiront pas l’expérimentation macroniste cette année, et la Bretagne s’illustre une nouvelle fois comme une terre de résistance.
(post de Contre attaque)