Revue de presse post protestation des agriculteurs français

Agro-industrie et capitalisme, ou paysannerie et coopération ?

mercredi 14 février 2024

Rien n’est réglé pour les paysans, les petits agriculteurs et les ouvriers agricoles. Les plus gros agriculteurs et ceux très liés à l’agro-industrie sont renforcés, tandis que la santé des travailleurs de la terre, des habitants, des sols et du vivant en général est sacrifiée à nouveau.
L’objectif est que l’Etat et le capitalisme tiennent encore debout, ...quitte à écraser encore plus de leur masse froide la biosphère et la plupart des humains.

Ca fait des années que les gouvernement promettent une réduction de l’utilisation des pesticides, sans y parvenir. Suite aux accords avec la FNSEA, le plan Ecophyto sera en plus abandonné ou amputé. L’utilisation des pesticides va donc augmenter.
Car ce qui compte d’abord ce sont les volumes d’export, la fabrication de plus d’argent par le libre marché boulimique de valeur.

La voie de sortie n’est pas le partage des richesses produites par le capitalisme, c’est à dire une moins mauvaise répartition (davantage aux travailleurs, moins aux patrons et actionnaires) de l’argent fabriquée par un système criminel prisonnier de la destructrice Croissance infinie. La voie de sortie c’est d’en finir avec le capitalisme et sa Croissance, donc avec l’argent et la quête abstraite, absurde et sans fin de la valeur. C’est de produire en coopération en fonction de besoins définis démocratiquement (et en adéquation avec les équilibres et limites de la biosphère), et de partager équitablement à la fois les activités nécessaires et les productions, dans l’agriculture comme pour tout le reste.

- Revue de presse choisie sur les problèmes des agriculteurs et ouvriers agricoles :

Revue de presse post protestation des agriculteurs français

« Parmi les causes qui dans l’histoire de l’humanité ont déjà fait disparaître tant de civilisations successives, il faudrait compter en première ligne la brutale violence avec laquelle la plupart des nations traitaient la terre nourricière. »
Élisée Reclus 1868

« Voilà, camarades travailleurs qui aimez le sillon où vous avez vu pour la première fois le mystère de la tigelle de froment perçant la dure motte de terre, voilà quelle destinée l’on vous prépare ! On vous prendra le champ et la récolte, on vous prendra vous-mêmes, on vous attachera à quelque machine de fer, fumante et stridente, et tout enveloppés de la fumée de charbon, vous aurez à balancer vos bras sur un levier dix ou douze mille fois par jour. C’est là ce qu’on appelle l’agriculture. »
Élisée Reclus - À mon frère paysan

« Une harmonie secrète s’établit entre la terre et les peuples qu’elle nourrit, et quand les sociétés imprudentes se permettent de porter la main sur ce qui fait la beauté de leur domaine, elles finissent toujours par s’en repentir. »
Élisée Reclus - Libre Nature

(post de Contre Attaque)

Revue de presse post protestation des agriculteurs français

🚨DEGAGEZ LA VOIE !🚨🚨🚨

Revue de presse post protestation des agriculteurs français {JPEG}
👮‍♂️Malgré notre détermination à rester (un marché paysan était prévu ce dimanche et une action apicole lundi) nous avons été évacués par les forces de l’ordre samedi matin. Dans le calme. Nous n’avons pas voulu ajouter du chaos au chaos.
Nous sommes rentrés dans nos fermes, mais la tête haute !

🚜Notre présence sur le péage de Saint Quentin Fallavier, dans la zone de la 1re plateforme logistique de France, pendant plus de 4 jours a mis en lumière la justesse de nos revendications, et notamment la nécessité de rompre de façon urgente avec le libre-échange qui met dans une concurrence intenable l’ensemble des agriculteurs français, mais également européen et du monde : la course aux bas prix sur le marché mondial n’a pas de limite et nous tire tous vers les bas : nos revenus, nos droits sociaux, nos normes de qualité et environnementales etc.

✊Notre syndicat n’a pas à sa tête un PDG de groupe agro-industriel, dont les intérêts ne sont clairement pas les même que ceux des agriculteurs en colère !

🧑‍🌾Notre syndicat est porté par les paysans et paysannes, pour les paysans paysannes. Nous ne voulons pas de petits arrangements avec le gouvernement. Nous ne voulons plus opposer écologie et agriculture. Notre terre doit être choyée et nous paysannes et paysans, vivre dignement de nos métiers.

🐝Nous continuons la lutte dès ce lundi 5 février à Lyon, place Bellecour, pour soutenir nos apiculteurs qui font face à la concurrence déloyale de miels importés à deux euros le kilo !

🟡On lâche rien !🟡🟡🟡

(post de Confédération Paysanne Auvergne-Rhône-Alpes)

Revue de presse post protestation des agriculteurs français

Crise du milieu agricole : rien n’est réglé !

- Crise du milieu agricole : rien n’est réglé ! - Tandis que les mobilisations des agriculteurs et agricultrices se situe à un tournant, Laurence Lyonnais, éleveuse dans le Doubs et militante syndicale à la Confédération Paysanne revient sur les enjeux structurels de la colère paysanne que les mesurettes gouvernementales ne seront pas susceptibles de calmer durablement.
(...)
Parmi les revendications qui ont été portées, il y a un refus d’envisager les effets du changement climatique et les changements que ça suppose dans les pratiques. Et c’est d’autant plus criant que les politiques publiques mises en œuvre et le projet de loi d’orientation agricole dont l’adoption est maintenant repoussée, ne traitent pas ensemble la question sociale et la question climatique. Pour que les producteurs et les productrices soient en mesure de conduire des adaptations du fait du changement climatique, il leur faut un accompagnement, un volet de sécurité économique : on leur demande de s’adapter mais on continue à mettre les gens en concurrence au niveau mondial et on ne vous donne aucune garantie sur les volumes à produire ni sur la manière dont ces volumes sont susceptibles d’être rémunérés : tous les rapports d’experts indiquent que la transition est possible et nécessaire, mais qu’elle suppose une protection sociale et des dispositifs d’accompagnement sociaux, au niveau du revenu et au niveau des conditions de reprise des fermes.
(...)
Attal a jeté des ferments de conflits ultérieurs : on ne pas dire aux gens, vous allez recevoir des pesticides mais on va vous interdire de le dénoncer : cela va monter les gens les uns contre les autres.
(...)

Revue de presse post protestation des agriculteurs français

Stop à la misère et à l’exploitation ! Les ouvrier-es agricoles disent stop à la misère et à l’exploitation.

- Stop à la misère et à l’exploitation ! Les ouvrier-es agricoles disent stop à la misère et à l’exploitation. - Communiqué des Gardien·nes de Troupeaux 38 CGT
Dans le contexte du mouvement de grogne des agriculteurs, les ouvrier.es agricoles restent ceux dont personne ne parle. Pourtant, par notre force de travail et notre niveau de qualification, nous permettons de faire vivre un secteur économique essentiel dans lequel le recours au salariat est de plus en plus répandu
(...) Aujourd’hui encore, nous nous battons pour que le code du travail s’applique dans le milieu agricole.
Salaires de misères, heures non rémunérées, logements insalubres, discriminations racistes et sexistes, accidents et morts au travail sont monnaie courante en agriculture.
(...) Dans notre combat pour une vie digne, nous faisons face à un patronat agricole des plus rétrograde, incarné par la FNSEA, les Jeunes Agriculteurs (ultralibéraux) et la Coordination Rurale (extrême droite).
Peu soucieuses du respect du code du travail et du bien être des salarié.es, ces organisations aux méthodes clientélistes voir mafieuses dénoncent systématiquement toutes mesures en faveur du progrès social, et peuvent compter sur la complicité sans faille des gouvernements successifs pour accomplir leur sale besogne.

En effet, ce sont ces mêmes organisations patronales, partisanes d’un système capitaliste à bout de souffle, qui organisent la concentration des exploitations agricoles au détriment des petits paysans. Le trio FNSEA-JA-CR est aux ordres des multinationales de l’agro-business, comme en témoigne l’impressionnant CV du président de la FNSEA, Arnaud Rousseau.
(...)

Les paysans indiens en mission

- Les paysans indiens en mission - Enjeux et défis du Kisan Andolan, mouvement social de 2020-21
Alors que la contestation des agriculteurs en France s’est résorbée dans un accord entre le gouvernement et la FNSEA, elle semble néanmoins rebondir à l’échelle européenne. Dans cet excellent article et depuis le Centre de Sciences Humaines de New Delhi, Joël Cabalion revient sur la genèse des gigantesques manifestations paysannes indiennes de 2020-2021 et ce qu’elles nous disent d’une résistance globale à la fois multiforme et souvent désespérée face au néolibéralisme. Le cas indien dévoile nos angles morts et permet d’élargir le débat sur la question de l’agriculture et de ce qu’elle implique lorsqu’elle doit s’accorder au règne de l’économie.

DIVERS

  • En bio ou conventionnel, des paysans imaginent l’agriculture de demain - Néoruraux, agriculteurs conventionnels, pionniers de la bio... Dans l’Yonne, les 2 et 3 février, tous ont donné leurs idées pour construire l’avenir d’une agriculture alternative et pérenne.
  • « Les blocages des agriculteurs auraient pu mener à des pénuries » - D’après le géographe Renaud Duterme, notre système trop interdépendant est « vulnérable au moindre petit couac ». Comme les manifestations d’agriculteurs en colère. (...) Extraction des matières premières, transformation des marchandises, achalandage de nos supermarchés... Chaque évènement (guerre, inondation, sécheresse, épidémie, grève, etc.) peut venir gripper la machine et provoquer des goulets d’étranglement, avec des pénuries à la clé. Les exemples ne manquent pas : Covid-19, guerre en Ukraine, assèchement du canal de Panama, etc. Notre système mondialisé rend nos sociétés de plus en plus vulnérables. (...) Cette crise permet de remettre au centre de l’attention des professions qui ont été un peu oubliées, comme les agriculteurs. Mais je pense aussi aux routiers. On nous a un peu fait miroiter des sociétés soi-disant « post-industrielles », des sociétés de services où il n’y aurait plus vraiment d’intérêt à avoir des industries, etc. Sauf que toute société de services repose sur des bases matérielles, sur des bases liées au transport, à la logistique. Et, sans ça, elle ne tient pas. (...) Aujourd’hui, chaque territoire est spécialisé. De nombreuses régions sont peu à peu devenues les fournisseurs de certains aliments pour le monde entier. C’était par exemple le cas de l’Ukraine, avant l’invasion russe, qui avait le statut de grenier à céréales de l’Europe. (...) on les a contraints à s’agrandir en permanence et à s’endetter. De sorte que, maintenant, c’est très compliqué pour eux d’envisager des solutions de décroissance. (...)
  • Mobilisations agricoles : pris entre le marteau et l’enclume, les paysan·nes se rebiffent - Depuis que le mouvement des agriculteurs a émergé, il est difficile de comprendre toutes les logiques à l’œuvre. Il semble y avoir des différences selon les régions, les productions… Les cibles et les modes d’action ne sont pas partout les mêmes. Dans cet article, Jacques Pasquier, paysan retraité et ancien représentant de la Confédération Paysanne au Conseil économique, social et environnemental, revient sur les causes de ce mouvement, les questions et les problèmes qu’il soulève. (...) Le gouvernement persiste au travers de ses annonces, à nourrir le système économique et financier et n’apporte pas de réponse à la détresse d’un monde paysan en souffrance qui ne voit plus se dessiner d’avenir. Les raisons qui ont donné naissance à la mobilisation actuelle du monde paysan sont donc profondes. Si les annonces du gouvernement peuvent permettre à la FNSEA et aux JA de rentrer dans leurs exploitations, aucun problème n’est réglé, et la colère du monde paysan demeure entière.
  • « Le gouvernement et la FNSEA jettent les agriculteurs dans le gueule du loup » - En interdisant l’importation de fruits et légumes traités au thiaclopride, un insecticide, le Premier ministre a paradoxalement pris le parti de l’agroindustrie et de la FNSEA, écrit dans cette tribune le maraîcher Mathieu Yon.
  • Comment expliquer la domination de la FNSEA parmi les agriculteurs·rices ? - Alors que mouvement de contestation dans le monde agricole a semblé mettre en avant des agriculteurs et des organisations parfois non affiliés au syndicat majoritaire, la FNSEA, Alexandre Hobeika, chercheur en science politique, dont la thèse était consacrée à la FNSEA, relativise les risques de discrédit que pourrait courir cette organisation, tant son implantation et sa structure lui permettent d’absorber un certain nombre de critiques qui apparaissent dans les mobilisations en cours. (...) Dans les villages ruraux, la structure sociale est marquée par la division et la hiérarchie entre agriculteurs et ouvriers, les premiers étant détenteurs de capital, du statut d’indépendants, et d’une sur-représentation politique. L’image de soi est plus déterminée par la position dans les espaces sociaux locaux qu’à travers la comparaison avec des agriculteurs d’autres régions. (...) Si la distance socio-économique entre le président de la FNSEA et la moyenne des agriculteurs saute aux yeux, la très grande majorité des cadres de ce syndicat sont beaucoup plus proches de leur base. Souvent installés après une reprise de la ferme familiale et des études techniques agricoles dans un lycée de la région, ils sont à la tête d’exploitations dont les dimensions économiques se situent plus haut que la moyenne départementale mais dépassent rarement le double de cette moyenne. Ils habitent dans leurs villages depuis des dizaines d’années, et sont engagés dans des mandats municipaux, dans des associations sportives locales, ou des organisations à vocation sociale. (...) En conclusion, s’il est vrai que la légitimité de la FNSEA à représenter l’ensemble des agriculteurs s’effrite, il serait hasardeux de parier à court terme sur une fragmentation ou un effondrement. Sa forte implantation locale, sa structure relativement souple combinée à la puissance de sa branche économique, ainsi que le soutien de l’État, permettent de comprendre qu’elle ait traversé de nombreuses crises en ne subissant que des scissions qui ont abouti à des syndicats minoritaires faiblement institutionnalisés. À la limite, elle pourrait même suivre le chemin de plusieurs syndicats patronaux en Europe dans les dernières décennies, délaissant leur branche sociale pour se concentrer sur l’expertise et le lobbying.
  • Crosse en l’air ? - Darmanin, la police et les agriculteurs - Depuis le début des manifestations d’agriculteurs, les médias semblent s’être déniaisés d’un coup en découvrant le « double standard » du traitement politique et policier réservé à l’expression publique d’une colère collective. Un immeuble endommagé à coups d’explosifs, un bâtiment des douanes détruit par le feu, un autre incendié, des édifices publics dégradés, des axes routiers bloqués, des domiciles privés agressés.
    Aura t-on entendu parler d’éco-terrorisme ? « On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS » explique Darmanin, laissant à tant d’autres manifestants matraquées, mutilés, emprisonnées, grièvement blessés, le fait de ne s’être livrés qu’à des divertissements sans autre raison que de vouloir rompre avec ce que le chef de l’Etat a appelé « la géographie de l’ennui ».
    (...) Entre les syndicats dominants et les divers gouvernements, les collusions sont légion. Indépendamment des personnages à la tête de ces grandes organisations – le dirigeant de la FNSEA est d’abord un homme d’affaire au compte en banque bien chargé dont le projet correspond en tous points aux conceptions et perspectives industrielles posées par les États, les industriels, les banquiers et les lobbys. Il n’y a pas d’antagonisme, mais un accord global. A l’instar de cette Coordination rurale – qui s’auto définît comme une meute.
    Le discours aux apparences de « radicalité » ne vaut que par le bruit que font ses dirigeants. Ils battent des mains, crient, menacent, excitent au sang et incitent à l’insubordination tout en psalmodiant les mêmes consignes que celles des puissants dont ils sont une des courroies de transmission : libre marché, agriculture productiviste, industrialisation, participation à la réduction du nombre de paysans.
    (...) Comment de fait imaginer des assauts policiers contre un mouvement dont les expressions publiques sont autant, et globalement, partenaires des orientations dominantes ?
  • Pesticides : « Le prochain indicateur d’Écophyto va endormir les gens » - Le nouvel indicateur qui pourrait être utilisé dans le plan Écophyto est « trompeur », défend François Veillerette, de Générations futures, pour qui le gouvernement a cédé à une demande de la FNSEA.
  • Les bergers, grands oubliés de la crise agricole - Exploités, sous-payés, logés dans des cabanes insalubres et pourtant essentiels à l’agriculture française, les bergers tentent depuis des années de faire plier la FNSEA pour en finir avec leur situation. (...) « Vu tout ce qu’on doit faire et l’exigence physique que ça demande, c’est de l’esclavage » (...) « Le milieu agricole n’est représenté que par des patrons, il y a un souci ! » s’indigne-t-elle. « La lutte des classes traverse aussi l’agriculture » (...) De nombreux saisonniers sont des travailleurs immigrés, sous-payés et logés dans des conditions indécentes.

ESPAGNE : LES AGRICULTEURS HAUSSENT LE TON

La colère des agriculteurs n’est pas seulement française mais européenne. Alors qu’en France, le mouvement s’est éteint aussi vite qu’il a démarré, obéissant totalement à la FNSEA, chez nos voisins espagnols, le mouvement est en pleine ascension.
Ces derniers jours, une grosse manifestation des agriculteurs catalans à eu lieu à Barcelone, et une partie d’entre eux a dormi sur la place centrale.
En Andalousie, la plateforme logistique de Mercadona, une grande chaîne de magasins, l’équivalent de Carrefour ou Leclerc, a été bloquée par les agriculteurs. La police les a délogé avec des grenades lacrymogènes, provoquant des affrontements.
A Logroño dans le nord de l’Espagne, des agriculteurs ont délogé la police physiquement d’une de leurs manifestation. Sur une autoroute Basque, les agriculteurs ont poussé une voiture de police qui empêchait l’avancée de leurs tracteurs.A Oviedo, des affrontements ont eu lieu devant la présidence de la région.
En France, le mouvement a été totalement manipulé et mis en scène par le lobby des pesticides. Il était tellement inoffensif que la police a laissé faire, et finalement, personne n’a rien gagné, à part la FNSEA et les agro-industriels qui ont obtenu le droit à polluer toujours plus. Les petits paysans sont même plus en difficulté maintenant qu’avant ce mouvement. Peut-être qu’en Espagne, les agriculteurs entameront un véritable conflit pour défendre leur profession ?

- vidéo : https://fb.watch/q580fpTpZM/

(post de Contre Attaque)

Revue de presse post protestation des agriculteurs français

📣 LE COMBAT POUR LE REVENU PAYSAN CONTINUE !📣

💥 Pour la troisième semaine consécutive, la Conf’35 est mobilisée pour défendre de le revenu paysan 👩‍🌾👩‍🌾.
🚜 Nous sommes rassemblé·es avec banderoles et tracteurs devant le siège du groupe #Avril, symbole d’un système agro-industriel qui détruit la paysannerie en favorisant des fermes toujours plus grandes avec des revenus élevés seulement pour quelques uns, et mettant en concurrence entre eux les paysan·nes du monde entier.
🔴 A la Confédération paysanne, ce n’est pas le modèle que nous voulons.
🟡Nous sommes pour le partage de la valeur, le partage des ressources, pour avoir pleins de fermes, pleins de collègues, qui vivent dignement de leur métier, et pour des campagnes vivantes et dynamiques 👩‍🌾 🥳 !!
🔴 Rien dans les annonces gouvernementales laisse présager une volonté d’en finir avec le vaste plan social que subit la paysannerie depuis 40 ans, rien pour régler le problème du revenu à la racine.
✊ Nous restons donc mobilisé·es pour faire entre la voix de la défense de tous les paysans et paysannes !
Confédération paysanne @Confederationpaysanne22 @conf29
@LaConf56
#revenupaysan #agriculturepaysanne #AgriculteursEnColere #colerepaysanne #illeetvilaine

(post de Confédération Paysanne 35)

Revue de presse post protestation des agriculteurs français

P.-S.

- Merci à l’anonyme pour son dessin mis en logo de cet article, et reproduit ci-dessous :

Marc, Pascal, Manu et Gab sont dans leur bain
auteur anonyme

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