Arpenter les collines, les montagnes, les forêts... Marcher sous le ciel en écoutant le vent, avoir pour seul compagnons les oiseaux, les chamois, les bouquins et les arbres. Voilà bien la thérapie qu’il me fallait... Pouvoir me sortir de la société humaine, faite de soumission, d’ego-centrisme, de faux semblants...
Loin de mes potes je me rends compte combien ils sont loin de moi et moi d’eux. Malgré les partages dans le feu des résistances, le liant ne prend pas, chacun mène sa vie et oublie la devise des mousquetaires... Alors je marche, je marche jusqu’à l’épuisement. Je cherche à dépasser mon physique pour chercher la clarté dans mon esprit.
Je cherche à être en relation avec la nature comme d’autre cherche des relations dans les réseau sociaux. Il est si facile d’être pote dans les méandres électronique de la toile, tellement plus facile que de tendre la main vers un inconnu... Je marche et me remplis des paysages traversés. Je m’enivre de l’air d’altitude autant que du parfum de la terre pour oublier.
Mes genoux me font souffrir, mes cuisses douloureuse dans la pente chauffent sous mon pantalon, un point me vrille le dos... Tant mieux... car je me sens vivant, plus vivant que là-bas... dans le monde des hommes, ou l’artificiel et le superficiel règnent... Je suis heureux sur le chemin de mon automne qui me rapproche de mon hiver...
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