Retraite à 64 ans : deux ans de travail de plus pour enrichir les actionnaires et les déjà riches qui se foutent de détruire la planète et nos vies, OU ALORS de très nombreuses personnes se relaient pour faire grève (surtout dans les secteurs économiques cruciaux) pendant quelques semaines ?
Le second choix est clairement évident et prioritaire tellement on aurait à perdre avec la retraite à 64 ans.
Notre responsabilité collective est grande : soit se laisser ratatiner toujours plus par le techno-capitalisme et son monde chaotique et meurtrier, soit redresser la tête pour de bon à l’occasion de cette « réforme » antisociale, et ne plus la baisser ensuite tant qu’à faire, car n’oublions pas que le système en place démolit le climat et la biosphère de manière accélérée et va rendre la planète inhabitable pour la plupart des espèces dont la nôtre si on le laisse continuer. Les catastrophes écologico-climatiques sont en cours, et il ne reste plus beaucoup de temps pour empêcher un auto-emballement irréversible.
Quelques semaines (ou mois) de perturbations et de pertes éventuelles de salaires (si la lutte est forte, les jours non travaillés peuvent être payés au final) ce n’est rien du tout par rapport à la perte de deux années de plus au turbin pour tout le monde et pour un moment.
Donc : solidarité et luttes sans concession partout par divers moyens adéquats.
S’il y a prochainement des grèves dures (raffineries, routiers, transports, dokers...) qui déplaisent à certains c’est uniquement la faute du gouvernement, pas celle des grèvistes et des syndicats bien sûr.
C’est bien le régime macroniste qui crée volontairement des troubles, blocages, perturbations... Le gouvernement et le capitalisme veulent à tout prix continuer à prendre nos vies en otage, libérons-nous ensemble de leur emprise néfaste et virons les tous, qu’il n’en reste aucun.
- Retraites : travailler 2 ans de plus ou faire grève générale quelque semaines ?
- Se battre sérieusement quelques semaines ou toutes et tous se voir imposer 2 ans de plus au turbin !?
- Entrer en résistance pour les retraites, et pour le reste aussi. : Le projet de loi qui va lourdement impacter les retraites proches et futures ne constitue en réalité qu’une partie de l’ouvrage du gouvernement Macron sur l’adaptation en cours des conditions de vie et de travail de la majorité de la population
- Première journée de mobilisation contre la réforme des retraites : ...et surtout pour la santé ! Car la santé, il va nous en falloir, pour supporter tous les mauvais coups qui nous arrivent sur le coin de la gueule en 2023 : inflation, allongement de l’âge du départ à la retraite, indemnités chômage en baisse, construction de prisons...
- La réforme des retraites, un non-sens écologique - La réforme des retraites souhaitée par Emmanuel Macron sera présentée le 10 janvier. Elle risque d’avoir des effets négatifs sur l’environnement et de précariser davantage les travailleurs proches de la retraite.
- Retraites : travailler 2 ans de plus ou faire grève générale quelque semaines ?
Peu importe que les caisses de retraite soient déficitaires ou pas actuellement, ou plus tard. Peu importe les impératifs de merde de l’Economie. L’important est dans un premier temps de couper court à la guerre sociale très violente que nous livre depuis trop longtemps le capitalisme et la technocratie (ici via le transitoire régime macroniste).
Une fois cette contre-réforme retraite annulée pour de bon, avec en même temps d’autres grandes victoires sociales espérons (car rester uniquement sur la défensive et le statu quo est stérile, insuffisant), on trouvera bien des astuces pour financer les retraites s’il en est besoin (de l’argent s’entasse dans les paradis fiscaux, dans les bénéfices de multinationales, dans les biens des multi-propriétaires richissimes et autres milliardaires, etc.).
Et si on garde la tête haute avec une capacité offensive, on pourrait alors envisager de commencer sérieusement à sortir du capitalisme et de son monde suicidaire et indésirable. La chute du régime macroniste serait alors une première étape réjouissante de cette quête hautement libératrice.
Sortons de l’insécurité, du chaos et de l’inconfort structurels imposés par l’Etat-capitalisme.
Les membres du régime macroniste ont peur d’un mouvement social puissant qui déborderait les syndicats et les partis. Il serait bien dommage de leur donner tort.
Cette contre-réforme pourrie de plus est une des occasions de rentrer vraiment en résistance et de continuer ensuite, saisissons-là.
On ne va pas attendre la retraite pour s’y mettre ;-)
Il faudra du temps pour (re)trouver une culture politique, une culture de résistance, une capacité à s’allier et à passer vraiment à l’offensive (quoique les gilets jaunes ont fait ça assez vite, appuyons nous sur nos acquis), donc il faudrait s’y mettre dès maintenant et ne plus s’arrêter.
- Retraites : travailler 2 ans de plus ou faire grève générale quelque semaines ?
Tout bénéf pour le Capital
Le projet antisocial de retraite à 64 ans du régime Macron a plusieurs avantages pour l’Etat et le capital :
- Les nombreux chômeurs après 62 ans toucheront moins d’argent que s’ils étaient à la retraite
- Augmenter le nombre de chômeurs âgés et de personnes au RSA permet de faire pression sur les travailleurs pour leur faire accepter n’importe quel job pourri à des prix planchers
- Avec en complément les projets de « travail forcé » pour les bénéficiaires du RSA et les rabottages continus (déjà en court) des droits au chômage et des droits du travail, là aussi le système oblige aux boulots de merde payés une misère, et fournit même de la main d’oeuvre gratuite (stages, travail minimum « obligatoire » pour les gens au RSA)...
Pour nous ce projet de contre-réforme n’a aucun avantage.
Il est grand temps d’inverser le rapport de force qui est en ce moment en faveur des riches et de l’Economie.
- Retraites : travailler 2 ans de plus ou faire grève générale quelque semaines ?
- En grève : jusqu’à la retraite !
📈 « DÉFICIT DES RETRAITES » : 1% DE LA FORTUNE DES ULTRA-RICHES RÉGLERAIT LE PROBLÈME
Casser les retraites n’a pas d’intérêt économique, il n’y a aucune urgence, aucun besoin réel sur le plan financier. Pour Macron, c’est un symbole. Une réforme idéologique : briser un héritage de la Résistance, saccager un bien conquis de haute lutte. La preuve en trois points qu’il ne s’agit pas d’une question d’argent et que le problème pourrait être réglé facilement :
1️⃣ Selon le classement du magazine économique Challenges, en 2021, les 500 plus grandes fortunes françaises ont augmenté leur patrimoine de 300 milliards. Une explosion de richesses en plein Covid. Ces grandes fortunes détiennent 47% du PIB contre 6% il y a 25 ans. La richesse d’un pays riche comme la France a été accaparée massivement par une infime poignée de personnes. Il y avait 50 milliardaires français en 2011, 95 en 2020 et 109 cette année. Le nombre de milliardaires a doublé pendant que le nombre de pauvres augmentait. Un chiffre encore plus parlant : le patrimoines des 500 plus grandes fortunes de France a officiellement dépassé la barre symbolique des 1000 milliards d’euros en, 2022. 1000. Milliards. D’euros.
2️⃣ Le magazine économique Capital, pas vraiment un journal anticapitaliste, faisait un point sur les retraites, et s’étonnait de l’obsession du gouvernement pour cette réforme. Il publiait : « D’un point de vue purement économique, le déficit des retraites est de l’ordre de 10 milliards d’euros en 2021 (selon le COR, Comité d’Orientation des Retraites), et toujours d’après le COR, dans le même rapport de juin 2021, la trajectoire s’améliorerait encore pour s’équilibrer naturellement vers 2070 ». 10 milliards à court terme, et aucun déficit à moyen terme. À l’échelle d’un État comme la France, ça n’est pas énorme. À titre de comparaison, Macron a débloqué des centaines de milliards d’euros pour les entreprises pendant le Covid. Oui, des centaines de milliards.
3️⃣ Résumons : 500 riches possèdent 1000 milliards. Il en manque 10 pour régler le déficit des retraites selon les propres chiffres gouvernement. Il suffirait donc de prélever seulement 1% des grandes fortunes pour soulager des dizaines de millions de personnes. 1%, les multi-milliardaires ne s’en rendraient même pas compte. Ils ont déjà beaucoup plus que ce qu’un être humain et sa famille pourraient dépenser en une vie. Et cela rendrait service à toute la population. Car de l’autre côté de la chaîne, reculer les retraites, ce sont des maladies professionnelles en plus, des cancers, des dépressions, des décès ou des handicaps avant d’atteindre la fin du travail. Cette réforme n’est pas économique. Elle est idéologique : elle sert à briser les pauvres. Et si on partageait les richesses ?
(post de Contre Attaque)
- Retraites : travailler 2 ans de plus ou faire grève générale quelque semaines ?
- Rétablir l’égalité sociale, puis en finir avec le capitalisme et l’étatisme
Démonstration
🛑 Parce qu’une démonstration vaut mieux que d’interminables explications :
Simulez l’impact de la réforme du gouvernement sur votre retraite via le lien suivant :
https://nosretraites-simulateur-cas-types.netlify.app/
Merci au collectif Nos retraites.
A jeudi !
(post de CND)
- Retraites : travailler 2 ans de plus ou faire grève générale quelque semaines ?
👑 « VALEUR TRAVAIL » : DYNASTIES DE MILLIARDAIRES
« Les riches ont travaillé dur et ont pris des risques pour arriver où ils sont ». « Les milliardaires sont des génies partis de rien ». Ces mythes imposés par l’imaginaire néolibéral sont complètement faux. Un exemple avec l’homme le plus riche du monde : le français Bernard Arnault, empereur du luxe.
🟣 Lignée d’ultra-riches
Sa fortune est estimée à 182 milliards de dollars, loin devant le deuxième plus riche du monde, Elon Musk. Bernard Arnault, lui-même issu d’une grande famille patronale, est en train de placer ses cinq enfants à des postes prestigieux au sein de ses entreprises. Son fils Antoine a été nommé en décembre à la tête de la holding de contrôle de LVMH. L’aînée Delphine prend la présidence de Christian Dior Couture. Les trois autres fils de Bernard Arnault ont aussi des postes dorés : Alexandre est, à 30 ans déjà, vice-président exécutif du joaillier américain Tiffany, à l’âge où la plupart des personnes galèrent pour sortir de la précarité. Frédéric, 28 ans, est à la tête d’une firme de montres de luxe et Jean, 25 ans, est directeur du marketing et du développement chez Louis Vuitton. Le mérite on vous dit ! Les cinq rejetons du milliardaire ont trimé comme des bêtes et ont dû faire leurs preuves pour gravir les échelons !
🟣 Mirage
En 2015, Macron part faire un show sur les start-up à Las Vegas. Il prépare sa future campagne présidentielle. Interrogé par un journaliste sur ce voyage bling bling il répond : « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires ». En une seule phrase, Macron diffuse alors deux mirages toxiques de l’imaginaire capitaliste. Non, être « milliardaire » n’est pas souhaitable, l’accumulation illimitée d’argent bien au-delà de tout ce qu’on pourrait dépenser dans une vie est une déviance. D’autant plus qu’il s’agit de fortunes amassées sur le travail des autres ou sur une spéculation improductive. Non « être milliardaire » ne se fait pas par choix, à la force du travail. Les « self made men » partis de rien et devenus milliardaires n’existent pas. En réalité, les riches forment des dynasties.
🟣 Héritage
Le Financial Times, le très libérale journal économique anglais, mesurait qu’en France 80% de la fortune des milliardaires provient de l’héritage. Notre pays est devant l’Allemagne, l’Italie ou l’Inde en matière de reproduction des milliardaires. La « réussite », « l’innovation » ou les « risques » pris par les riches sont des arnaques. C’est l’argent de papa qui fait le boulot dans 8 cas sur 10.
Prenons l’exemple d’Elon Musk : héritier de parents ayant une mine de diamants en Afrique du Sud, il est contre le salaire minimum, contre les allocations, contre l’État social tout étant pour les aides publiques à son entreprise Tesla. Prenons un autre milliardaire, Arnaud Lagardère. Un empire légué par son papa, qu’il a dilapidé et ruiné par de mauvais choix. Rassurez vous, il lui restera toujours assez pour avoir une vie entière de pacha. De même, le groupe Mulliez qui possède des grandes surface ou Pinault dans le luxe et Dassault dans l’armement, ont tous des directions « familiales », avec les enfants du big boss aux postes clés. Grands patrons richissimes de père en fils ou filles.
Mais le phénomène ne se limite plus aux ultra-riches. La France redevient un pays d’héritiers, sans possibilité d’ascension sociale. La part de la fortune héritée dans le patrimoine total représente 60% aujourd’hui contre 35% dans les années 1970. Du simple au double. Cela veut dire qu’avec des parents pauvres, il est quasiment impossible de sortir de la pauvreté, malgré les rares exceptions mises en avant par les médias pour faire croire au grand rêve capitaliste. Pourquoi diffuser ces mythes ? Pour que les enfants du prolétariat ne cherchent pas à détruire le système, mais à y prendre des responsabilités, à jouer le jeu du capitalisme, sans savoir qu’ils ont très peu de chances d’y parvenir.
(post de Contre Attaque)
- Retraites : travailler 2 ans de plus ou faire grève générale quelque semaines ?
- Retraites : travailler 2 ans de plus ou faire grève générale quelque semaines ?
- Retraites : travailler 2 ans de plus ou faire grève générale quelque semaines ?
- L’Etat-capitalisme, c’est le règne des inégalités sociales et du pillage généralisé
- Retraites : travailler 2 ans de plus ou faire grève générale quelque semaines ?
- Continuer à travailler à mort pour augmenter le tas d’argent et flinguer la planète ?