Refusons en masse l’« Espace numérique de santé » programmé par l’Etat

Pour éviter que nos données personnelles de santé servent au business de start up

jeudi 20 janvier 2022, par Antitech 26.

L’Etat veut fortement inciter à l’utilisation de son « Espace numérique de santé » en l’activant par défaut (historique du projet). Ce qui veut dire qu’il faut faire une démarche active pour le refuser.
Les courriers informant de cette espace numérique nous parviendront dans les semaines et mois qui viennent (suivant les départements), et on a seulement 6 semaines pour refuser.

Pour limiter le fichage et la numérisation de tout, et empêcher que nos données personnelles puissent servir à des start up à but lucratif, il est bon de refuser ce machin numérique technocratique de plus, voici comment faire :

Refusons en masse l’« Espace numérique de santé » programmé par l’Etat
Refuser le tout numérique, le fichage et les données personnelles livrées aux start up

Le secteur lucratif de la santé, comme tous les secteurs (école, agriculture, police...), sont investis par les technologies numériques, à la fois par l’Etat pour augmenter son contrôle tout en diminuant les coûts, et par des entreprises pour extraire de nouvelles ressources indispensables au maintien de la valorisation du capital.
Les utilisateurs alimentent eux-mêmes bénévolement avec leurs données le Big data, qui sert ensuite aux entreprises pour vendre services, applications, contrats personnalisés, médecine à distance, etc.

Cette tendance est intrinsèque aux besoins de la civilisation industrielle, elle ne fera donc que s’approfondir. On peut parfois y échapper, stopper temporairement un projet, ralentir un peu sa progression, mais le problème est structurel.
Soit on change complètement de société, soit on sera de plus en plus submergé, dominé, tracé, classé par ses technologies et les organismes qui les gèrent, avec une dépendance accrue au techno-monde, une déshumanisation générale, une réduction des humains à une marchandise gérée par des flux de données et de « conseils » « personnalisés » vendus par des start up à l’aide d’un moulinage de l’analyse algorithmique nombreuses données.
Sans parler des atteintes à la nature du fait de l’énergie et de l’extraction des minerais nécessaires pour faire tourner les ordinateurs, les serveurs, les mégacalculs et stockages de données nécessaires aux Big Data et aux IA.


Forum de l’article

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  • Refusons en masse l’« Espace numérique de santé » programmé par l’Etat Le 23 janvier 2022 à 08:48, par Jacqueline

    1- Appel sur serveur vocal au 3422
    2- Un opérateur demande votre numéro de sécurité sociale, vos nom et prénom
    3- Un mail de confirmation vous sera envoyé sur le mail dont dispose Ameli.

    On a testé ! Et cela fonctionne ! C’est tout ce qu’il y a de plus simple. On vous recommande cette démarche. Un bémol au 20 janvier. La Sécu a délégué la procédure à quatre plateformes. Certaines, bien renseignées, ne vous demanderont que le numéro de sécurité sociale. D’autres (Moselle par exemple) vous demanderont un code que vous n’avez pas reçu. Vous tombez sur une plateforme mal renseignée ? Pas grave. Vous ne vous découragez surtout pas. Refaites le 3422. Vous avez toutes les chances de tomber sur la bonne (Amiens par exemple) — il n’y en a que quatre.

    Un code permettrait également de s’opposer sur le site Ameli, il devrait être envoyé courant février. On aurait un mois après la réception de ce code provisoire reçu par e-mail ou courrier pour s’y opposer. Il faudra se connecter sur le site monespacesante.fr, taper le code de 12 caractères, le numéro de sécurité sociale à 15 caractères, le numéro de série de la carte Vitale (les onze derniers chiffres du numéro de série sur le côté à droite de la photo ou les 8 ou 13 chiffres, si la carte n’a pas de photo, au dos en haut à gauche de la carte).

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    • Refusons en masse l’« Espace numérique de santé » programmé par l’Etat Le 24 janvier 2022 à 09:43, par Jacqueline

      Toutes nos données seront envoyées soit à Microsoft (Bill Gates) soit à Athos (Thierry Breton) ou autre afin que nos données personnelles (qui ne regardent personne, à part notre médecin) puissent faire partie de la carte numérique européenne qui permettra la reconnaissance faciale, numérique, pour bien contrôler la population. Ils sauront qui il faut venir voir pour le vacciner, l’expulsé s’il n’a pas bien fait tout ce qu’on lui dit de faire (s’isoler en tant que cas contact, etc.).

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