« À ta santé camarade ! » est une chronique mensuelle des Canards Masquées. Cette sixième mouture s’interroge sur les attaques contre l’autodéfense sanitaire. D’études « scientifiques » frelatées en interdictions de port du masque jusqu’au foisonnement de productions culturelles qui font la promotion des microbes et des virus, c’est la santé publique comme bien commun à protéger qui est attaquée.
Qui veut la peau de l’autodéfense sanitaire ?
On mesure les avancées d’une lutte à sa structuration progressive, aux liens qu’elle tisse, aux productions qu’elle fait éclore, et à cet égard l’autodéfense sanitaire progresse chaque jour. Mais un autre indicateur se montre particulièrement vigoureux en ce moment : les attaques qui la ciblent. À vrai dire, la pandémie de Covid-19 s’est immédiatement constituée comme un terrain de bataille entre, d’un côté, les partisan·es de la prévention, de la médecine fondée sur les preuves, de la justice sanitaire et sociale ; et, de l’autre côté, les amateurices de gourous se proclamant de la médecine, de complots et d’eugénisme. Février 2020 : « Coronavirus : fin de partie ! » cancanait Didier Raoult en brandissant l’hydroxychloroquine, non seulement inutile dans cette pathologie, mais dangereuse. Octobre 2024 : énième vague de Covid-19, à des niveaux comparables à 2020, dans un contexte où plusieurs mesures efficaces de réduction des risques sont connues (masques FFP2, rappels de vaccin, qualité de l’air) mais délaissées par la majorité. Raoult, finalement, avait juste un peu d’avance sur l’imposante foule des covidonégationnistes d’aujourd’hui. Quatre ans et demi plus tard, les attaques se poursuivent et se diversifient.
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Voir aussi : Covid à l’école : l’éléphant dans la salle de classe
« À ta santé camarade ! » est une chronique mensuelle des Canards Masquées. Cette cinquième édition sort alors que les écoles rouvrent sans qu’aucune mesure de réduction des risques de transmission virale n’ait été adoptée. Le Covid aussi fait sa rentrée et ce sont les droits à la santé et à l’éducation des enfants qui morflent.