Les animateurs de France Inter diffusent désormais par téléphone depuis leur domicile. Du coup, les émissions sont émaillées de blanc, de trous, de ratés. Le signal téléphonique décroche. Cela paraîtra normal aux plus jeunes d’entre nous, habitués à la normalité d’un monde dégradé. Ils n’ont pas connu le temps où les communications sur fil cuivre étaient claires, propres, fiables.
Boom ! « Oh putain chef, elle a explosé. J’ai pas fait exprès. J’ai envoyé le signal : les barres de graphite sont pas descendues ! Putain de téléphone : le signal est pas passé ! » [1]
Bye bye la Drôme. Bye bye l’Ardèche. Adieu le Vaucluse ! Bye bye Célia de Lavergne et le credo « l’énergie c’est notre avenir ». Désormais, c’est notre tombeau. Lyon c’était où déjà ?
Rassurez-vous : les arrêtés pour confinement nucléaire sont déjà tout écrits.
L’époque est passionnante !