Le débat continue entre deux candidatEs en lice pour EELV, pourtant sur le fond on observer les mêmes platitudes à côté de la plaque.
Les candidatEs semblent tous bien imbibés de l’idéologie de la civilisation industrielle, et ils ne voudrait pas faire peur à leurs électeurs ou s’aliéner les médias de masse par des discours et projets véritablement en rupture avec le doxa.
Les élections nationales : une vaste opération de prestidigitation pour occuper les esprits et légitimer la poursuite du même système destructeur.
LES ÉLECTIONS PESTILENTIELLES.
Toujours l’occasion de vérifier combien la bêtise continue de régner de l’extrême droite à l’extrême gauche. Côté écologistes, quel dilemme ! Voter pour les mensonges et illusions de Sandrine Rousseau ou les farces et attrapes de Yannick Jadot ? Le programme (prétendument « écoféministe ») de Sandrine Rousseau ? « Mettre la Finance au service d’une économie durable », « mettre en place une fiscalité carbone juste », « une énergie d’origine 100% renouvelable […] d’ici à 2050 », « refaire de l’école une institution de lutte contre les inégalités » (ce qu’elle n’a jamais été, et ne sera jamais), etc., bref, rendre la présente civilisation (techno-industrielle capitaliste) décarbonée, durable, plus égalitaire, plus juste, plus mieux. La même promesse mensongère, peu ou prou, que n’importe quel candidat (de gauche, principalement). Rien de tout ça n’est possible. Rien de tout ça n’arrivera. Tout ça n’a d’ailleurs aucun sens.
Tant qu’on n’aura pas compris que l’État, la technologie et l’économie sont foncièrement, structurellement incompatibles avec la nature et la liberté, que la civilisation ne saurait être ni durable, ni égalitaire, ni juste, l’essentiel nous échappera. En outre, les puissants (colossaux) intérêts étatiques, capitalistes et para-étatiques (les nombreuses mafias) qui tirent le plus profit des dispositions socio-économiques actuelles ne s’en iront jamais (ou ne seront jamais transformés en entités caritatives) parce qu’on le leur demande ou qu’on le souhaite ardemment. Et tandis que le marché des illusions continue de faire florès, dans la réalité, tout empire, inexorablement.
Les mouvements révolutionnaires se forment rarement spontanément. Avant de nous organiser de manière révolutionnaire, il nous faut le vouloir. Avant de le vouloir, il nous faut comprendre pourquoi c’est une nécessité. Et pour comprendre pourquoi c’est une nécessité, il faut comprendre pourquoi toutes les « solutions » proposées en vue de rendre durable et « plus juste » la civilisation sont autant de mensonges, d’illusions, d’aspirations absurdes. S’il était possible de rallier la majorité de la population à la raison, le combat révolutionnaire ne serait peut-être pas nécessaire.
Malheureusement, entre le poids du conditionnement culturel (scolaire, etc.) et la puissance d’endoctrinement des médias de masse (journaux, télévision, radio, internet), il est peu probable que la majorité de la population se retrouve un jour, d’elle même, spontanément, hostile à l’État, l’économie (autre nom du capitalisme), la technologie, la civilisation.
post de Nicolas Casaux
Note : j’ajouterais qu’une bonne part de la populatation préfère volontairement rester dans le déni et la servitude, et, consciemment ou pas, réfoule contamment ce que crie partout la réalité avec évidence (d’où l’engouement pour les écrans partout, la virtualité irréelle, les univers numériques parallèles) :
Analyse des fondamentaux de la propagande officielle et des raisons qui font qu’elle marche si bien - La répétition rend invisibles les manipulations, comme l’air qu’on respire - Comment se libérer ?
- Présidentielles 2022 : EELV Rousseau ou Jadot, kif kif bourricot
- Une civilisation industrielle éco-durable décarbonée faite d’écologie industrielle ?? Beurk
BIG UP A LA « RADICALITÉ » DE SANDRINE ROUSSEAU (ET AUTRES ÉCOLOGISTES D’ÉTAT)
Le jeune Marx prononçait ainsi un jugement dévastateur sur tous les maîtres politiques de gauche, socialistes, « démocratisants », etc., jusqu’à aujourd’hui, qui ne cherchent jamais la « cause du mal » dans l’« essence » de l’État moderne en général, c’est-à-dire par-delà l’expression du jeune Marx, sous la forme politique a priori fétichiste de la « volonté générale », mais qui lorgnent et convoitent toujours des pseudo-alternatives relevant précisément de cette forme (Robert Kurz, Aucun Léviathan n’est le sauveur suprême. Pour une théorie critique de l’Etat, 2007).
Post de Palim Psao
- Présidentielles 2022 : EELV Rousseau ou Jadot, kif kif bourricot
- Anticapitalisme tronqué, acceptation de la civilisation et dogme du progrès par la technologie, foi en la conversion de l’Etat