Pourquoi je manifeste contre le Pass Sanitaire

Regard critique sur la crise sanitaire

lundi 2 août 2021, par Heska.

D’autres que moi ont très bien parlé, et avec raison, et je les soutiens dans leurs analyses, de la dérive autoritaire, de la montée en puissance des « démocraties illébérales », de l’inscription de la gestion de la crise sanitaire dans un fond autoritaire plus ancien et qui s’exprime notoirement en France sous Macron. D’autres encore ont parlé de l’enjeu du Big Data sanitaire, de la surveillance de tous par chacun, de l’extension des pouvoirs de police aux vigiles privés (très utile à l’heure du Pass Sanitaire, non ?)... Sur tous ces aspects je ne reviendrai pas ici.

Pour affronter cette épidémie et comprendre la dangereuse impasse où nous conduisent les autorités politiques et sanitaires, il faut avoir en tête quelques vérités radicales, qui reprennent les choses à la racine.

1. Il vaut mieux parler de syndémie que de pandémie. Outre les aînés ayant dépassé l’âge moyen de décès (plus de 84 ans, la moitié des cas en 2020) et les personnes présentant des causes de comorbidité, les personnes les plus touchées sont les populations qui ont le moins bon accès à de bonnes conditions de vie, soit l’accès à la santé et une alimentation équilibrée à base de produits non transformés. En France, le taux de mortalité de la Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre, illustre ce fait. Une bonne alimentation soutient le système immunitaire. Il est donc urgent d’organiser l’accès des couches les plus défavorisées à des produits alimentaires de qualité en augmentant leurs revenus disponibles. Une association a d’ailleurs récemment proposé la mise en place d’un chèque légumes-fruits.

2. Les personnes présentant des causes de comorbidité sont, pour nombre d’entre elles, victimes du système productiviste et de ses polluants et perturbateurs endocriniens. Nous ne sortirons pas des pandémies sans s’en prendre aux causes industrielles qui affectent nos organismes. La pollution c’est 40.000 morts par an en France ! Où sont les vaccins anti-capitalistes ?

3. Pour faire face à une crise sanitaire, il faut un hôpital en état de fonctionnement optimal. Il ne faudrait pas le considérer comme une entreprise vivant à flux tendus. Il ne faudrait pas avoir supprimé 70.000 lits en 17 ans et continuer à en supprimer en pleine crise, il ne faudrait pas le privatiser et réduire son budget. Il n’aurait pas fallu tout récemment sucrer son budget de 800 millions et augmenter celui du Ministère de l’Intérieur de 900 millions ! Ca c’est la marque d’un gouvernement cynique et de caractère sociopathique qui instrumentalise la crise sanitaire pour opérer son virage sécuritaire et gaver les assureurs privés, les gestionnaires de datas, les entreprises pharmaceutiques et les grands fonds financiers.

4. Les gouvernements du monde entier, ou presque, s’enferrent dans l’unique stratégie vaccinale. Aucun programme d’ampleur ne vient soutenir les efforts des chercheurs en quête d’un traitement curatif. Ils sont laissés seuls. Les seules exceptions que je connaisse sont la tentative des autorités politiques et sanitaires allemandes d’évaluer les effets de l’Ivermectine, même si ce fut un échec, et le programme européen Discovery torpillé avant de commencer. Au fond les politiques et Raoult font la même erreur : certains d’êtres les sauveurs du monde ils se cramponnent coûte que coûte à leurs certitudes, des certitudes dont les motivations peuvent nous échapper, les unes vaccinales et l’autre « chloroquinesque », quitte à ignorer ou tordre la réalité en mentant effrontément ou en pipotant des études.

5. Même en acceptant l’hypothèse que le vaccin est efficace (pas vraiment) et inoffensif (20.000 décès suspects en Europe mais opportunément 118 officiellement attribués aux vaccins) sur le plan individuel, il y a un problème au niveau collectif.
C’est un jeu dangereux que de vacciner à la fois massivement et de manière très inégalitaire au coeur d’une pandémie. De nombreux pays n’ont pas un accès suffisant au vaccin alors que le brassage mondial des populations est aussi permanent qu’inévitable pour maintenir en fonctionnement les chaînes complexes d’approvisionnement. La boîte de Petri où s’ébat le virus a la taille de la planète. C’est offrir ainsi au virus la nécessité de varier pour échapper à l’effet vaccinal et donc de multiplier ses variants pour trouver la porte d’accès à nos cellules. Les virus sont parmi les premiers êtres « vivants ». En tout cas, les êtres vivants ne pourraient pas s’être développés sans eux. Au jeu de la vie, ces petites choses sont donc des champions incontestables et les erreurs d’approches se payent cher. Le problème ici est qu’en « tapant » la souche initiale dont les effets commencent à être connus (les vaccins sont construits pour elle), on diminue sa compétitivité face à des variants potentiellement pires qui peuvent alors prendre le dessus. C’est exactement ce qui se passe avec les variants Delta et surtout Lambda (majoritaire au Pérou et encore peu médiatisé mais dont on parlera bientôt) qui contourne aisément les défenses immunitaires d’origine vaccinale. Curieux non, que le variant Delta s’ébatte joyeusement dans deux des pays les mieux vaccinés : Angleterre et Israël.

6. Puisque j’ai parle d’Israël, une étude dont le Time Of Israël s’est fait l’écho montre que la couverture vaccinale du vaccin Pfizer BioNTech qui est de 94% quinze jours après la deuxième injection, tombe à 75% au bout de trois mois et 16% au bout de 6 mois ! Les grands nombres permettent alors de dire ceci : si vous avez un million de vaccinés de 6 mois, 850.000 d’entre eux peuvent de nouveau tomber malades ! Voilà pour l’efficacité. Voilà pourquoi les autorités de ce pays appellent les plus de soixante ans à une troisième dose. Donc, sans même considérer le problème des variants, va-t-il falloir vacciner des milliards de personnes deux fois par an ? Dès lors, le chemin semble-t-il si évident et stratégiquement payant ?

7. Parmi tous les virus, les coronavirus sont les champions de la recombinaison. Ils mutent en fait assez peu mais, dans la cellule hôte, ils recombinent facilement leur ARNm avec l’ARNm d’un autre virus infectant. La probabilité qu’il y ait recombinaison entre l’ARNm vaccinal et l’ARNm d’un variant du SARS-COV-2 infectant est non nulle, loin de là vu la taille de la population vaccinée. Il pourrait en sortir un virus inoffensif ou un monstre, c’est impossible à anticiper et ça consiste à se fier à la chance.

8. Quelle est cette folie d’utiliser l’ensemble de la population pour tester une technologie vaccinale et des produits non éprouvés ? Les rapports d’évaluation des vaccins ne seront prêts qu’en 2022 et 2023. Nous sommes en phase d’expérimentation contrainte à grande échelle, une expérience dont les labos et les politiques sont dédouanés par un texte européen de toute responsabilité civile et pénale. Il n’y aura pas de Médiator vaccinal car l’impunité est gravée dans le marbre. Il n’y aura jamais de coupables pour les décès ou incidents vaccinaux graves dus aux injections ou à un échec vaccinal large. Or nous n’avons pas affaire à des volontaires qui expérimentent un traitement en désespoir de cause (comme ma propre femme l’a fait pour un anti-rejet !) ou pour les quelques euros octroyés aux cobayes, mais à des dizaines de millions de personnes socialement contraintes de jouer au rat de laboratoire.

Il est indispensable de considérer dans leur ensemble ces 8 points pour avoir un regard lucide sur ce que nous vivons et s’organiser pour se réapproprier collectivement notre santé et les outils de notre bien-être.

Ca suffit d’être les otages et les dociles producteurs de richesses d’une minorité administrative et économique !

Ne vivons plus comme des esclaves... ni comme des rats de laboratoire !

Voilà donc les raisons pour lesquelles je m’oppose avec force et détermination au Pass Sanitaire et à la gestion de cette épidémie.

Pour info, affronter une épidémie collectivement et dans une authentique démocratie pourrait ressembler à ceci : https://lundi.am/Acapatzingo-un-autre-monde-au-beau-milieu-de-l-agglomeration-de-Mexico

Voilà ce dont nous avons besoin !


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