Les censures diverses augmentent, Facebook bloque ou supprime des pages contestataires sans possibilité de recours.
Par ailleurs, les plus gros médias sont contrôlés par les riches, l’Etat et les puissances capitalistes dominantes...
Pour des médias autonomes, changeons notre rapport aux réseaux sociaux - Depuis cet été de nombreuses pages Facebook « contestataires » ont été censurées par la multinationnale américaine. Le flux de certaines pages a été réduit à presque rien.
Il nous faut prendre en compte ce nouveau rapport de force en notre défaveur et repenser nos pratiques de communication pour être moins dépendant des réseaux sociaux.
Par ailleurs on sait que quelques milliardaires contrôlent la plus grande partie de la presse et des chaînes télévision (et y aussi l’Etat qui a de bonnes parts), voir :
- Le pouvoir d’influence délirant des dix milliardaires qui possèdent la presse française - Dix milliardaires ont pris le contrôle d’une grande partie des médias français. Ces oligarques, venus du BTP, de l’armement, du luxe ou de la téléphonie, ont accaparé les grands quotidiens nationaux, les chaînes de télévision et les radios, pour asseoir leur influence. Avec à la clé, conflits d’intérêts, censures, pressions, licenciements, ingérence malsaine... Cette concentration des moyens de production de l’information entre les mains de quelques uns met en péril l’indépendance de la presse dans notre pays. Et porte ainsi atteinte au fonctionnement démocratique. Comment garantir la liberté de l’information et le pluralisme de la presse ? Résumé d’une situation critique, à l’occasion de la campagne #LibertéEgalitéInformés.
- Osons Causer : Médias : pourquoi 10 milliardaires contrôlent-ils notre information ?
- Médias français, qui possède quoi + Médias, une critique nécessaire
Tout ceci explique pourquoi ces merdias sont toujours du côté du pouvoir, des riches, des oligarques, des mafias et lobbies capitalistes, et sont toujours là pour dénigrer manifestants, gilets jaunes, contestataires et grévistes, pour amplifier ce qui les arrange et taire ce qui les remet en cause ou les dérange.
Les boycotter ne suffira pas, nous devons développer et faire grandir des médias autonomes, des auto-médias, tout en soutenant les médias critiques et de réel contre pouvoir existants.
On voit bien que la guerre de la communication et la propagande du régime et de ses alliés doit beaucoup aux merdias, et ça va s’accentuer encore dans les temps à venir vu que les soulèvements vont se multiplier.
Nous devons donc affuter et améliorer nos armes sur ce terrain là, qui est un des terrains important des luttes sociales, un terrain qui parfois est un peu négligé.
Pour les luttes actuelles et à venir, nous devrons publier nos propres infos, parler nous-mêmes de nos actions, publier des critiques du régime et du système capitaliste, contrer la propagande et les mensonges, etc.
On ne peut donc plus se contenter de posts et de groupes Facebook, surtout qu’on sait à présent que Facebook et l’Etat n’hésiteront pas à censurer ce qui leur déplaît.
Il faudra aussi redévelopper les journaux papiers et les brochures, moins sensibles à la censure.
Ici dans la Drôme, aidons Ricochets.cc, participons à sa diffusion, utilisons-le, consultons-le, soutenons-le.
Et voici une liste non exhaustive de médias alternatifs, à consulter, faire vivre et soutenir en priorité. (voir aussi le portail des médias libres)
Pour des alternatives aux réseaux sociaux des GAFA, pensez par exemple à Telegram, Mastodon, Diaspora... Voir aussi cet article : Les réseaux sociaux libres, des alternatives aux géants du web.
Pensons aussi à utiliser des emails (quittons Gmail et les FAI tels que Free ou Orange) via des plateformes plus libres et moins sujettes à la surveillance
Pour les outils internet (pad, date, liste de discussion, organisation...), passez par FRAMASOFT qui propose gratuitement de plus en plus d’outils libres dans tous les domaines. Oubliez les outils Google ou autres logiciels propriétaires.
Voir aussi ce Guide complet pour Un internet Libre
Cet article parle un peu plus du fond et de technique : comment réparer les médias sociaux (et faire encore mieux)