Des sommes faramineuses et à ce jour non mesurables d’argent public pour des réacteurs foireux qui de toute façon arriveront trop tard pour espérer peut-être contribuer à la diminution des émissions de gaz à effet de serre.
Sans parler des dangers du nucléaire et des territoires durablement abîmés pour les constructions et les stockages de déchets longue durée.
Mais pas grave, l’important est que quelques politicards puissent se faire mousser et que les lobbies du nucléaire et du BTP se gavent à mort avec notre argent en hypothéquant un peu plus notre avenir. Vive la création de richesses qui ruissèlent vers le haut en ravageant les restes de la biosphère !
« Nucléaire — Comment il va ruiner la France » : le documentaire exclusif de Reporterre
« Nucléaire — Comment il va ruiner la France » : le documentaire exclusif de Reporterre
Dans un documentaire diffusé gratuitement dimanche (22 juin) à 19 heures, la journaliste pour Reporterre Laure Noualhat et la documentariste Clarisse Feletin expliquent comment la politique nucléaire va endetter la France.
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le secteur nucléaire n’est soumis à aucune des règles économiques qui prévalent dans les autres secteurs industriels. L’option nucléaire est validée par la grande majorité de la classe politique, quoi qu’il en coûte. Et le consommateur final va devoir subir en silence les augmentations des prix de l’électricité et les déficits budgétaires.
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la politique nucléaire va affaiblir le pays en creusant sa dette et en fermant les alternatives. Au cœur du maelstrom, EDF, entreprise d’État. Elle est endettée à plus de 55 milliards d’euros. Elle doit assurer le fonctionnement de réacteurs qui dépassent largement leur durée de vie prévue. Elle doit préparer le démantèlement des centrales vieillissantes. Elle devra payer pour stocker des déchets ultimes en grande profondeur.
Et comme si cela ne suffisait pas à forger les déficits, EDF veut financer des EPR2 qu’elle ne sait pas fabriquer et dont la facture dépasse déjà le devis initial. Au total, des centaines de milliards d’euros seront nécessaires, mais rien de tout cela n’est débattu démocratiquement. Et l’État — c’est-à-dire nous, contribuables et consommateurs — est censé couvrir tous les coûts.
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L’enjeu pour le pays est si grand, et le silence si pesant, que Reporterre, média indépendant qui ne dépend que de ses lectrices et lecteurs, a choisi de produire ce film et de l’accompagner d’un livre
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Les alternatives ?
L’alternative ? : comme d’hab, la révolution, l’insurrection, la bifurcation radicale...
Et non pas davantage d’énergies industrielles dites renouvelables pour continuer à alimenter la mégamachine et ses nuisances.