Non au pass sanitaire et à son monde,
vaccinés et non-vaccinés solidaires !
Toutes et tous ensemble contre ce pas gigantesque vers la société de surveillance
Un système de santé ruiné par les politiques des dernières décennies
Nous payons les conséquences des choix économiques néolibéraux des 40 dernières années. Une gestion comptable désastreuse, qui se paye en vies humaines mais pas seulement depuis un an. Le démantèlement des services publiques et particulièrement du système de santé issu des conquis d’après guerre s’est poursuivi lors de l’année écoulée. Des postes ont encore été supprimés, et des lits ont encore été fermés dans tous les services et dans tous les hôpitaux. Le gouvernement actuel n’a de cesse d’imposer des mesures pour camoufler cet état de fait.
Incapable de cohérence et empli d’incompétence dans sa gestion sanitaire, il veut désormais imposer un pass qu’hier il jurait ne pas vouloir mettre en place. Il stigmatise et impose la vaccination aux soignants. Quelle injustice de traiter ainsi celles et ceux qui ont tant donnés. Pour les autres, le pass est une manière déguisée et sournoise les contraindrent à la vaccination, alors que le vaccin / traitement ARN est seulement en phase 3. En l’imposant par la contrainte nous sommes très loin du consentement libre et éclairé auquel à droit tout patient. Nous, des citoyenn.es et des militant.es syndicaux, nous refusons cette imposition et le traitement réservé aux soignants.
Le gouvernement tente ainsi de fracturer la population entre vaccinés ou non. Mais nous ne tomberons pas dans son piège. Etre vacciné ou non est un choix médical, l’imposition du Pass est un choix politique. La question n’est pas vaccinés ou pas mais debout ou couché devant ce pass qui piétine notre dignité d’humains, et accélère l’avilissement et l’asservissement déjà en marche.
Mis en place d’une société de contrôle et de surveillance
La défenseuse des droits, « appelle à l’organisation d’un débat démocratique public et regrette le choix d’une procédure accélérée compte tenu de l’ampleur des atteintes aux droits et libertés fondamentales prévues par ce projet de loi ; et s’interroge sur le choix d’octroyer à des entreprises publiques et privées une forme de pouvoir de police ». Le pass sanitaire revient à un contrôle d’identité permanent, partout, et exercé et envers toutes et tous.
Nous, des citoyenn.es et des militant.es syndicaux, nous refusons cette nouvelle atteinte aux libertés individuelles mais aussi au droit au travail. Nous refusons la création d’une nouvelle discrimination qui facilitera les licenciements. Nous refusons la mise en place d’une société de contrôle des un.e.s envers les autres et le durcissement d’un système de surveillance généralisé déjà plus qu’inquiétant.
Toutes et tous ensemble
Toutes et tous ensemble, avec ou sans vaccin, retrouvons-nous dans la rue pour montrer que, après les lois scélérates « surveillance globale » et « séparatisme », nous refusons aussi cette instrumentalisation de la crise sanitaire, que nous ne voulons pas de la société de surveillance et d’oppression immonde qu’ils sont en train de mettre en place. Nous refusons cet acharnement désastreux qui ne vise qu’à maintenir en vie, quoiqu’il en coûte, ce système économique capitaliste horriblement mortifère dans lequel nous (sur)vivons.
Toutes et tous ensemble dans la rue
Samedi à Midi devant la préfecture de Valence
Et après !
Des citoyennes et citoyens et SUD Santé Sociaux - Solidaires 26 - 07
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