Voici une interview saisissante de Yoann Chapoutot, spécialiste du nazisme. Il éclaire les relations entre techniques libérales de management et nazisme. Les parallélismes avec le macronisme sont frappants (à partir de la seconde moitié de la video).
De jeunes ambitieux furent séduits par Hitler qui leur promettaient de belles carrières. On apprend comment l’Insead [1] dont sont sortis nombres des poulains macronistes qui trouvèrent un mandat de député par la grâce perverses des élections (ces élections qui parait-ils amènent au pouvoir ceux que le peuple choisit, quand il n’a d’autres choix que les oligarques qu’on lui présente : Hitler ne fut-il pas élu ? ), comment l’Insead donc s’inspira des idées alors en vogue en Allemagne. Insead où intervenait il y a quelques mois Laurent Alexandre, gourou du transhumanisme qui disait aux étudiants que seuls eux étaient capables de comprendre le monde à venir, la plèbe étant trop bête pour saisir les promesses de la technique.
On apprend aussi comment les nazis considéraient que des agences spécialisées devaient remplacer l’Etat, un peu comme aujourd’hui certaines députées considèrent que des milices policières privées pourraient intervenir dans l’espace public. Comment encore l’humain ; dans l’oeil nazi ne valait que s’il était productif, un peu comme dans les gares, on croise des gens qui ne sont rien.
Des parallèles qui font froid dans le dos.
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