Macron et le macronisme n’ont bien sûr pas changé depuis 2017, les choix politiques anti-sociaux, répressifs et écocidaires sont confirmés et même approfondis.
Au delà du bloc bourgeois et des très riches, qui pourrait bien encore avoir l’intention de voter pour le macronisme ??
(plus bas quelques notes sur les élections and co)
- Macron en campagne : mêmes mensonges, mêmes brutalités sociales et mêmes recettes ultra-capitalistes, autoritaires et écocidaires
- Le macronisme, un extrême centre ultra-capitaliste qui penche parfois vers l’extrême droite, un régime autoritaire qui porte des politiques écocidaires
📺MACRON EN GUERRE SOCIALE
Résumé du discours du 9 novembre -
Utilisant le prétexte de la pandémie, Macron a de nouveau décidé de s’adresser à la plèbe sur les écrans de télévision. Avec une voix rauque, il a déroulé un discours d’une rare violence sociale en forme de discours de campagne néolibéral et autoritaire. Un concours d’autosatisfaction mais sans grande annonce concrète.
Aperçu de la prise de parole :
➡️Vaccin : le président est resté assez flou, entre menaces contre les 6 millions de personnes non vaccinées, et annonce d’une 3e dose obligatoire dès le 15 décembre pour les plus de 65 ans et « les plus fragiles », sans précision d’âge. Sous peine de se voir retirer le Pass Sanitaire. La levée de l’état d’urgence liberticide et des mesures sanitaires d’exception ne sont pas pour demain.
➡️Retraites : Macron a de nouveau défendu l’augmentation de l’âge de départ à la retraite. Une mesure néolibérale qui a mis des millions de personnes dans les rues en 2019, et qui est ressortie régulièrement depuis plusieurs mois. Lancera-t-il l’attaque avant les élections ? Sans doute pas, mais cela ressemble à une promesse de campagne.
➡️Chomage : « Les demandeurs d’emploi qui ne démontreront pas une recherche active d’emploi et l’acceptation d’une offre raisonnable d’embauche verront leurs allocations suspendues. » Le président menace de mort des millions de personnes en précarité, privées d’emploi, alors que les allocations chômage ont déjà été diminuées par un loi récemment votée.
➡️Pauvreté : la pauvreté n’a pas augmentée en France, elle serait même en baisse selon Macron. Mensonge éhonté. Le cap des 10 millions de pauvres a été dépassé selon les statistiques. Il a aussi prétendu que le chômage n’a jamais été aussi bas depuis 15 ans, autre mensonge.
➡️Jeunesse : le président a insisté fièrement sur son « contrat engagement jeune » qui consiste à faire 20 heures de travail par semaine pour 500€ par mois. Il y a quelques années, une mesure pareille provoquait des révoltes massives dans la jeunesse. Aujourd’hui, elle est revendiquée fièrement pas le gouvernement.
➡️Nucléaire : « nous allons, pour la première fois depuis des décennies, lancer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires et continue ». Une aberration écologique, anachronique, autoritaire et dangereuse.
➡️ Solidarité internationale : Macron a évoqué la solidarité de la France en matière de vaccins alors même que son gouvernement s’est opposé à la levée des brevets sur les vaccins, un cadeau pour les multinationales pharmaceutiques.
➡️Soignants : Macron a encore fait mine de féliciter les soignants alors que son gouvernement a fait 4 milliards d’euros d’économies sur l’hôpital public et que des milliers de lits ont été fermés. La souffrance à l’hôpital est à son paroxysme et les démissions se comptent par centaines. Un soignant s’est même immolé il y a deux jours devant son lieu de travail.
En résumé, chômeurs, précaires, personnel soignant, jeunes, et tous les autres qui font tourner le pays : tout va bien, et nous allons vous attaquer encore et encore et encore. Suspendons Macron.
Post et visuel de Nantes Révoltée
Les élections nous enferment dans la non-démocratie et le faux choix du "moins pire"
Le système électoral qui fabrique des majorités régnants sans partage, la désignation de représentants rois, la centralisation pyramidale, la puissance des médias militants des milliardaires, l’absence d’éducation généralisée à la pensée critique et la compétition féroce entre partis font que les élections sont un gros merdier qui peut très très difficilement déboucher sur des évolutions positives d’émancipation sociale et de politiques écologiques conséquentes.
Les pires personnages accèdent au pouvoir très concentré, les programmes les plus éculés émergent, la focale est mise sur la réélection, les renvois d’ascenseur et les "magouilles" sont légions, le clientélisme généralisé, etc.
C’est un problème structurel lié aux structures et institutions anti-démocratiques en place, qui sont en plus perverties et fossilisées par le règne totalitaire du capitalisme.
Un parti élu qui aurait vraiment le désir de briser tout ça et d’aller vers une véritable démocratie aurait les plus grandes difficultés, le système en place se retournerait sans pitié contre lui. Il faudrait donc que de radicales et profondes transformations institutionnelles soient portées et défendues par un très fort mouvement social déterminé, avant ou après l’élection (voir Chili avec le changement de constitution et autres). On ne pourra pas se reposer que sur les élus/candidats ni avant ni après l’élection.
A méditer pour 2022...
UNE Post de Nantes RévoltéeMESURE AUTORITAIRE DE PLUS AVANT LES ÉLECTIONS
Une annonce passé trop inaperçue au milieu de la batteries d’annonces de Macron hier soir : une « nouvelle loi pour la sécuritaire intérieure ». Autrement dit, une nouvelle loi autoritaire. Macron veut terminer son mandat exactement comme il l’a commencé : en attaquant les libertés, jusqu’à la dernière minute.
Concrètement, la proposition est :
➡️De « donner plus de moyens » à la police, qui croule déjà sous les cadeaux : arsenal mutilant, moyens de surveillance hi tech, protections militaires, nouveaux véhicules, nouveaux blindés, lois ultra-protectrices, augmentation gigantesque du budget … On se demande comment le pouvoir pourrait faire davantage en faveur de la police
➡️D’alléger les « contraintes bureaucratiques » des policiers. En langage clair : réduire les droits de la défense, de donner encore plus les coudées franches à la police, qui pourra agir toujours plus sans contrôle extérieur.
Si cette nouvelle loi est imposée « au premier trimestre 2022 », cela fera la sixième loi au moins touchant à la « sécurité » depuis le début de son mandat. Plus d’une par an. Sans compter l’état d’urgence permanent, les atteintes au libertés comme le Pass sanitaire. Ce n’est jamais assez pour les boulimiques de pouvoir et d’ordre.
Post de Nantes Révoltée