Comme en France avec les gilets jaunes, les chiliens pauvres et classes moyennes se révoltent contre la misère, l’ultralibéralisme, les fins de mois impossibles, mais aussi contre la pollution de sites sacrifiés, contre la misère des petits paysans laminés par les monocultures d’exportation (avocats notamment).
« Ce n’est pas le métro, c’est la santé, l’éducation, l’électricité, les petites retraites, etc. »
Lisez l’article de Reporterre : Frappé par une sécheresse historique, le Chili se révolte contre l’injustice sociale - Le peuple chilien se révolte depuis plusieurs jours. Comme pour le mouvement des Gilets jaunes, c’est une question liée aux transports qui a servi d’étincelle. Alors que la sécheresse accable le pays depuis plusieurs mois, la politique inégalitaire et libérale menée par le président milliardaire est rejetée.
Voir aussi :
- Journées révolutionnaires au Chili : gouvernement mis en échec et rupture du « consensus » - Au moment où nous terminons cet article, la révolte contre l’augmentation des prix du métro qui avait pris la forme de fraudes massives [les étudiants passant par-dessus les portiques sans payer] est devenue une véritable rébellion populaire qui a mis en échec le gouvernement de droite de Sebastián Piñera en blessant virtuellement le régime chilien et le « consensus de la transition ». La lutte des classes revient avec force sur le devant de la scène.
- Vague mondiale de colère
- Santiago, Chili : La révolte incendiaire continue malgré l’état d’urgence et ses 500 militaires déployés – 19 octobre 2019
- Ce que la jeunesse peut apprendre de la mobilisation étudiante au Chili - Alors que le mouvement des gilets jaunes a ouvert un nouveau cycle de la lutte dans un des principaux pays impérialistes, au Chili, ce sont les étudiants et les lycéens qui mènent la mobilisation contre la vie chère et le gouvernement Pinera. Un exemple important pour la jeunesse française qui va devoir affronter aux cotés des travailleurs et gilets jaunes la réforme des retraites.
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