La civilisation industrielle et son techno-capitalisme ne détruit pas seulement les animaux, les humains, les sols...
Elle ne se contente pas de dézinguer le climat et de polluer la biosphère, car les arbres, éléments vitaux de la plupart des écosystèmes terrestres, sont eux aussi menacés par le développement économique, l’industrialisation, l’urbanisation, la déforestation, les méga feux, l’agriculture industrielle, les polluants...
Et les arbres abritent des tas d’espèces. Quand un habitat spécifique est détruit, des tas d’êtres vivants sont affectés ensuite.
Quatre espèces d’arbres sur dix sont menacées de disparition - L’effondrement du vivant est enfin reconnu comme une menace environnementale majeure, nous dit l’auteur de cette tribune, mais l’appauvrissement de la flore, et notamment des arbres, est un sujet qui demeure peu médiatisé. Pourtant, dans le monde, près de quatre espèces d’arbres sur dix sont menacées de disparition.
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Alors que l’effondrement du vivant est (enfin !) reconnu comme une menace environnementale majeure et d’une gravité comparable à celle du changement climatique, force est de constater que l’appauvrissement de la flore, et notamment des arbres, est un sujet qui demeure peu médiatisé. Pourtant, la diversité floristique s’amenuise considérablement. Et les agressions directes (déforestation, intensification de la sylviculture, urbanisation, commerce illégal…) et indirectes (changement climatique, développement de pathogènes, invasions biologiques…) liées aux activités humaines ne cessent d’accélérer son déclin.
- Le techno-capitalisme détruit aussi des tas d’espèces d’arbres
- A force d’incendies géants, des régions immenses sont affectées gravement
Quand le dernier arbre aura été abattu, quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson aura été péché, alors enfin nous saurons que l’argent ne se mange pas
L’Indien préfère le doux son du vent s’élançant comme une flèche à la surface d’un étang, et l’odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi ou parfumé par le pin. L’air est précieux à l’homme rouge car toutes choses partagent le même souffle : la bête, l’arbre, l’homme, tous épousent le même souffle.
Ce n’est pas à nous de décider qu’une forme de vie est plus sacrée qu’une autre. Nous devons apprendre à vivre sans dépenser plus que ce dont nous avons besoin. Prendre la vie d’un animal n’est pas pire ou meilleur que de prendre la vie d’un arbre ou d n’importe qu’elle autre plante.
(citations amérindiennes)
Enfant, je savais donner.
J’ai oublié cette grâce depuis que je suis devenu civilisé.
J’avais un mode de vie naturel, alors qu’aujourd’hui, il est artificiel.
Tout joli caillou avait une valeur à mes yeux,
chaque arbre qui poussait était un objet de respect.
Maintenant, je m’incline avec l’homme blanc
devant un paysage peint dont on estime la valeur en dollars.
(Ohiyesa, écrivain amérindien contemporain)