La chaîne de fabrication, de distribution et de vente du sucre dans l’agro-industrie, un bon exemple de la toxicité mortelle du capitalisme et de la civilisation industrielle.
L’industrie du sucre n’est pas soluble dans l’écologie.
- Le sucre industriel, un poison à toutes les étapes de la fabrication, du transport et de la consommation
- Le sucre, une sorte de drogue légale très profitable
Les travailleuses et travailleurs des plantations de canne à sucre
Un documentaire sur des coupeuses de canne en Inde :
- « Le travail esclave dans la canne à sucre a battu des records au Brésil »
- Les travailleurs des plantations de canne a sucre en Bolivie
- Premières victimes : les coupeurs de canne - Le Brésil est pionnier dans la production d’éthanol à partir de canne à sucre. Mais les conditions de travail des coupeurs rappellent l’esclavage.
- Le sucre : histoire et géographie d’un esclavage
Le sucre favorise l’obésité partout dans le monde
voir ce documentaire d’Arte : Un monde obèse
En 2030, on estime que la moitié de la planète sera obèse ou en surpoids, entraînant une explosion du diabète, des maladies cardio-vasculaires et de certains cancers. Enquête sur un fléau planétaire.
Alors que l’obésité charrie son lot de clichés, des gènes tout-puissants aux volontés individuelles défaillantes, et que les industriels comme les autorités publiques continuent de pointer du doigt le manque d’activité physique (« Manger moins, bouger plus »), ce fléau ne serait-il pas le fruit d’un échec collectif mitonné dans nos assiettes ?
Puis des voix s’élèvent pour dénoncer les conséquences funestes de cette révolution, les multinationales de l’agroalimentaire, jamais rassasiées, dépensent des milliards en lobbying pour préserver leur pré carré, tout en répandant le poison de la malbouffe et des boissons sucrées à travers le globe.
Il faut des citoyens engagés pour dresser un état des lieux édifiant de cette épidémie planétaire, qui constitue le problème de santé le plus grave au monde. Mais si les constats, étayés de chiffres, se révèlent effrayants, le documentaire en expose les causes de manière limpide, et explore des solutions pour stopper cette bombe à retardement.
Voir aussi : Guerre à la science : une stratégie de l’industrie du sucre
Sur les ravages écologiques de l’agro-industrie sucrière :
- L’impact méconnu du sucre sur l’environnement - Le sucre est devenu une denrée incontournable de nos cuisines. Les industriels se l’arrachent, et il est utilisé dans de nombreux plats. Sa présence devient si naturelle que certains ne le remarquent même plus. Et pourtant, véritable fléau pour notre organisme, le sucre ne cause pas uniquement du tort au corps humain. Sa culture peut devenir un cauchemar pour les habitats naturels alentours et notre planète bleue. Quel est donc l’impact du sucre sur l’environnement ?
- Amazonie : En plus de la déforestation, la canne à sucre
- Le sucre, une douceur amère pour l’environnement
- Consommer du sucre a-t-il un impact sur l’environnement ? (...) Cultivé sur des immenses terrains, principalement au Brésil, en Inde et en Chine, le sucre détruit énormément d’habitats riches en vie animale et végétale, mais a aussi un réel impact sur les insectes. Ainsi, selon une étude de l’organisation internationale WWF (World Wildlife Fund), le sucre est l’une des cultures les plus nocives et serait la plantation qui détruit le plus de biodiversité au monde. D’autre part, comme toute culture de masse, la culture de la canne à sucre demande énormément d’apports en eau et beaucoup d’entreprises utilisent également des engrais ou pesticides à outrance pour accélérer la production.
« La liberté de choix », une illusion et un mensonge assénée à tout bout de champ par les adeptes du capitalisme pour faire taire toute contestation de leur idéologie délétère
Le « choix » est longuement façonné par les cultures, les publicités, les modes, les films, et surtout par ce qui est proposé dans les magasins, les fast food, les distributeurs automatiques, les supermarchés, les hard discount....
Le système industriel et capitaliste fabrique en série volontairement des sortes de drogués pour faire des profits en vendant des produits ultra-transformés et de la malbouffe, et ensuite les représentants du dit système s’étonnent de leur dépendance, voir reprochent aux gens de mal consommer, de se négliger.
Alors ? Vous reprendrez bien une petite cuillère de sucre ? Juste une petite gorgée de soda et le monde sera plus rose ?
L’Etat justifie son existence par la protection qu’il est censé accorder aux peuples (un peu comme la protection « proposée » par la mafia). Sauf que les autorités se contentent de messages de prévention et d’information sur les produits (mangez-bougez, attention aux aliments trop sucrés trop salés écrit en tout petit, étiquetages, pourcentages de sucres...), mais il n’y a rien ou pas grand chose pour empêcher ces produits néfastes d’exister.
La production (du sucre, des « aliments » agro-industriels et autres saloperies) et la pub continuent. C’est aux acheteurs de se démerder, tant pis pour eux s’ils sont pauvres ou que leur classe sociale et culturelle les amène à consommer les pires saloperies.
Si on était en démocratie, non seulement les décisions politiques seraient prises par les gens après divers débats approfondis, mais les choix de production et de distribution également.
Si en plus on fait le choix de s’éloigner radicalement du capitalisme, du productivisme et de la civilisation industrielle, les choix collectifs iront de plus en plus vers le « bien vivre » et la préservation des communs.
Mais on est face au problème de la poule et de l’oeuf, lequel crée l’autre ?!
La mise en place démocraties et une sortie du capitalisme entraînent des choix positifs, ou des choix « pertinents » font naître la démocratie et portent la fin du capitalisme ?
L’autre problème, c’est que les riches et les puissants ne veulent surtout pas de la démocratie et veulent maintenir à tout prix la civilisation industrielle et son capitalisme...
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