Nous sommes toutes et tous porteuse du feu. C’est ce feu qui brûle dans nos tripes tel un brasier géant. C’est ce feu qui scintille dans nos yeux, tel milles étoiles éclairant nos luttes quotidiennes. C’est ce feu qui traverse nos corps, et nous relie les uns et les unes aux autres.
Le feu a toujours éclairé nos révoltes, il brûle pour que la vérité éclate. Qu’elle éclate telle un cocktail Molotov, un feu de joie, une barricade enflammée, le pain de l’amitié, une nuit blanche à dansé, une émeute à mené.
C’est ce feu qui réchauffe nos corps lors des hivers frigorifiés. C’est ce désir incandescent qu’il puisse se passer quelque chose d’assez puissant pour ouvrir ces brèches dans le quotidien et que l’abîme de nos rêves devienne béant et ne puisse plus se renfermer. C’est ce feu que nous aimerions toutes et tous voir flambé sur leurs banquiers cravaté, leurs flics uni formés, leurs villes sécurisées, leurs laboratoires irradiés, leurs aéroports périmés.
Nous avons le feu facile mais nous ne rêvons pas à des innocents qui brûle. Par contre nous rêvons que ce monde flambe, que la braise se ravive et devienne incendie, que le brasier devenu volcan entre enfin en éruption. Il n’y a rien à garder, tout à créer !
Que la lutte vive et nous emporte sur son passage.