Abattre le Capitalisme ! Abattre le Capitalisme !! Répètent-ils à l’unisson en « sautant comme des cabris ».
Certes, certes, qui de sensible et d’inquiet pour ce qu’il reste d’humain dans l’humanité ne saurait adhérer à ce refrain asséné à l’envi ?
Reste, malgré tout , qu’on ne voit rien venir d’apparemment prometteur ou d’efficace dans l’application de ce programme : ni stratégie, ni même tactique.
Même résignés il nous reste encore, toutefois, la possibilité, le devoir, de rester vigilants.
Le Capitalisme dans sa dynamique folle, progresse dans son appropriation marchandisable de l’ensemble des activités sociales ; il le fait souvent brutalement, parfois subrepticement, en s’aidant de la duplicité du langage publicitaire et médiatique qui n’hésite pas à nous faire apparaître désirable ce qui est nocif.
Dans un premier temps, on pourrait se réjouir de ce que des substances autrefois illicites, suscitent à nouveau, l’intérêt de spécialistes de traitements psychiatriques qui ne sont pas loin de nous en promettre monts et merveilles . Le sort du cannabis récréatif semble réglé, mais aujourd’hui, on reparle aussi de « psychédéliques », de psilocybine, de mescaline, etc...qui, s’ils ne sont pas facilement accessibles pourront être remplacés par des produits de synthèse, la kétamine par exemple.
Et c’est bien là qu’il fut dresser l’oreille et affûter son esprit méfiant.
- Le Captitalisme n’est pas une aiguille dans une botte de foin
- Grand choix de pillules, naturelles ou de fabrication chimique
Le remplacement des thérapies présentielles (psychanalyses et autres) difficilement boursicotables, par des protocoles d’administration de substances » naturelles » ou industrielles va permettre à des groupes groupes capitalistes producteurs de ces molécules de s’en engraisser en même temps que l’appropriation de structures dédiées dans le cadre de séjours thérapeutiques (comme cela a déjà été fait pour les EHPAD) pourra en accentuer la rentabilité.
Certains ont d’ailleurs commencé à en construire la capitalisation boursière…
L’homme, corps et âme est mis à l’encan.
On démasque aisément le capitalisme, jamais rassasié, dorénavant à l’œuvre dans les domaines du soin et de la guérison ; Place aux gestionnaires et aux traders.
Gardons nous de donner le petit doigt au diable, et restons fidèles à une exigence de lucidité au-delà des premiers enthousiasmes, Amen.
- Le Captitalisme n’est pas une aiguille dans une botte de foin
- Culture industrielle de cannabis
Forum de l’article