Ok c’est pas dans la Drôme, mais le programme paraît alléchant...
Extrait du programme :
- Pierre Madelin : La tentation écofasciste - Le 10 février 2022 à 18h à La Dar
- Contes Cataclysmes (Spectacle) - Le 10 février 2022 à 20h30 à La Dar
- Présentation de Reprises de terre - Le 11 février 2022 à 14h à la ZAP de Pertuis
- Présentation du Quartier libre des Lentillères - Le 11 février 2022 à 14h à la ZAP de Pertuis
- Atelier d’anticipation - Le 12 février 2022 à 10h à La Dar (127 rue d’Aubagne, 13006 Marseille) - 2018, les gilets jaunes ont envahi l’Élysée et ont coupé la tête du Roi. Cet élan a donné le ton d’autres révoltes et les États se sont effondrés.
- Discussion croisée : Les luttes locales peuvent elles gagner - Le 12 février 2022 à 14h à La Dar
- Farandole et déchèterie (Spectacle) - Le 12 février 2022 à 19h à La Dar
- Terra Mare par Paolo Gauthier (Spectacle) - Le 12 février 2022 à 19h à La Dar
- Autour de l’écofeminisme avec Jeanne Burgart Goutal - Le 13 février 2022 à 14h au 34 rue de la joliette
- La mer monte : Rencontres d’écologie anticapitaliste, à Marseille
A propos des rencontres La mer monte
L’effondrement est sur toutes les lèvres, les marées noires polluent les nappes de boues-rouges, les espèces disparaissent dans une indifférence crasse alors que les buildings de verre et d’acier ne cessent de pousser. Il semble bien que nous allons finir par faire bouillir les océans pour transformer en béton tout le sable que la terre porte et faire de la planette bleue par une surface lisse, grise et connéctée, les milliards d’objets en plastiques ne disparaitront pas, rien ne fera revenir les dodos et les paradis de verdure aux fruits luxuriants n’existeront pas ou seront des privilèges naïfs.
Parce que penser l’ecologie est devenu penser le désastre qui vient, ce qui devrait être une pensée émancipatrice et créative est devenu ce que les psychanalystes ont nommé l’ecoanxiété. Alors que nous sommes pris entre les feux croisés des crises financières, sociales, politiques et environnementales, la peur de l’effondrement nourrit un repli sur soi qui au mieux reconduit le désastre et au pire invite à la dictature. Si l’écologie est partout, elle est aussi dans le coeur des pensées d’extrême-droite contemporaines.
Mais si la catastrophe est sur le pas de la porte, ne serait-il pas aujourd’hui pire encore que cet effondrement généralisé que nous craignons tant ne se produise pas ? Que nous survivions dans l’angoisse et la culpabilité dans cette ville du futur qui concentre pauvreté et pollutions extrêmes, surveillance et violence d’Etat censée maintenir l’ordre. Une ville dans laquelle l’écologie est une ségrégation sociale de plus, privilège des magasins bio et du boulot en vélo.
A contrario des Etats ou des mairies écolos qui rendent intelligentes des villes qui accueillent les sièges et usines des entreprises les plus dévastatrices du monde, nous ne pensons pas que la cybernétique et le capital sauveront le climat. Penser l’écologie c’est surtout penser ce qui nous lie à ce qui nous entoure, qu’il s’agisse de la nature ou des autres.
L’effondrement a probablement déjà eu lieu et nous vivons la réorganisation de la société. Pour cela, nous vous invitons à deux séries de rencontres ayant pour point de départ l’écologie politique pour comprendre comment l’écologie, sa pensée et son histoire, mettent en crise nos schémas politiques traditionnels ainsi que pour amplifier une solidarité déjà à l’oeuvre dans les luttes locales.
Tout le programme et plus d’infos sur La mer monte
Dans la Drôme, on doit hélas se contenter de « Ecologie au quotidien », « Rencontres de Die et de la Biovallée ».