En Italie, un auteur de romans est pourchassé par la police à cause des propos d’un de ses personnages de fiction !
Dans la série « la réalité dépasse les fictions dystopiques », voici le crime d’imagination.
Bientôt en france sans doute, après les lois « sécurité globale » et « séparatisme », vu les penchants affirmés pour la technopolice et l’imitation de la dictature chinoise.
(...) aujourd’hui, on veut effacer le futur et la capacité de l’imaginer ensemble (...)
- La capacité d’imagination transformée en crime de la pensée
- L’imaginaire devient prétexte à sanctions par la police
Les rats de l’imaginaire - Italie : un écrivain assigné à résidence pour délit d’imagination
et à tous ceux qui subissent mais résistent encore », nos amis de Carmilla, revue en ligne de « littérature, imaginaire et culture d’opposition » reviennent sur un événement passé largement inaperçu des deux côtés des Alpes mais qui signe une extravagante et dangereuse avancée de la police de la pensée dans les sociétés occidentales : la persécution policière et judiciaire d’un auteur turinois au nom de sa dangerosité supposée à partir des propos d’un personnage de roman.
L’offensive contre la liberté des imaginaires est en train de passer à un stade post-orwellien avec, à l’avant-garde, cette magistrature tant idolâtrée par la post-gauche italienne. Cette espèce d’externalisation de la prison, de matrice fasciste, dénommée « surveillance spéciale », qui s’est abattue sur Marco Boba après des anciens combattants du Rojava et divers activistes, ne saurait tarder à arriver en France, perfectionnant ainsi la très ancienne mesure d’assignation à résidence et les différentes interdictions judiciaires de territoire ou de manifestations réservées au zadistes et aux gilets jaunes. La possible victoire de Le Pen (à moins que le grand antifasciste Macron ne nous en sauve en appliquant ensuite son programme à peine édulcoré) donnera à ces possibilités de très vastes champs d’application.
- La capacité d’imagination transformée en crime de la pensée
- Interdire tout imaginaire subversif pour empêcher la possibilité de penser d’autres mondes
En France, le régime policier est déjà allé très loin dans la répression des expressions subversives : banderoles interdites, homard gonflable confisqué, ballons jaunes détruits...
Mais il est toujours possible de faire pire, et l’Italie s’est ici surpassée. Nul doute que Macron ou son successeur sauront relever le défi.