Le compte à rebours a commencéles jours sont comptésles nuits s’allongenttout le monde s’enfuit dans le noirne plus rien voirmême pas en songeLes jours sont maintenant décomptéset rien n’a pourtant commencéTout le monde s’allongese coule dans de vagues espoirstoujours rien à espérerde cette humanité déjantéeNos jours sont comptésla nuit s’avance dans les décombreson se laisse manger par notre ombrePourtant, après le soirau bout du tunnel noirdes chants se réveillentaprès la nuitla lumière prend formel’aube existeil suffit de voirde se laisser brûler les yeuxde laisser fondre le cœurlentementtelle une pile atomiquedans l’aube irradiantetelles les radiations mutantesd’une lumière fantastique.
David Myriam - 2005
Et n’oubliez-pas, vendredi 2 février à Crest à partir de 19h : la 2e nuit de la poésie