L’espoir en un lendemain meilleur nous aspire dans de le fond de l’aquarium, à ressasser l’éternel grand soir, bonne poire ! Et pendant ce temps, à force de fuite irradiante, de bombes sans lendemain qui chante, de barils d’où coulent les futurs suicidaire, le nihilisme de l’époque ne nous laisse que nos corps pour nous déhancher sur du Rihanna aseptisé.
Il semble impossible de rabattre les cartes, de lever son pouce en criant joker ! Pas de sorties de secours. Pas de sagesse a trouver lorsque l’atome nous a volé les cartes qui nous menaient vers des lendemains à inventer.
Alors que nous reste-t-il ?
Espoir, Désespoir ?
Comment réapprendre à creuser la terre à la recherche de trésor fabuleux, à jouer en funambule sur un air de Danny Brillant, à faire des plans sur la comète en partageant des chouquettes ?
Faut-il sombrer dans l’oubli à grand coup de jaja ? S’abrutir le cerveau à renfort de BFMTV et politiciens enguirlandés ? Se soulager du malheur des autres en se disant que ça pourrait être pire pour soit ?
Notre époque m’emporte dans son lot de misère et de désespoir.
Et pourtant, quelque chose au fond brille encore. Lorsque quelques oiseaux de passages nous partagent leurs communs séculaires, lorsque dans la nuit s’éclaire quelques feux de désir. Peut-être ne nous reste-t-il qu’à rajouter de quoi alimenter le brasier ?
Pour que le béton se craquelle, que le soleil brule leurs novlangues, que nos mains se tiennent ensemble.
Plus de bluffs, plus d’arnaques. Une vie sans espoir !
Mais quelle vie, lorsque la liberté est une étoile polaire nous indiquant des lignes de désir et l’amitié une île de pirate dans laquelle jouer !