Au lendemain des élections législatives, une centaine d’organisations ont lancé un appel à désarmer l’empire Bolloré. Elles y pointaient la menace grave que représente une telle omnipotence - financière et médiatique - mise au service de la fascisation des esprits et appelaient à agir contre un ensemble de dispositifs, dédiés à la conquête du pouvoir par l’extrême droite.
L’empire Bolloré, c’est un projet industriel, financier et politique qui se déploie sous diverses formes et firmes : industries de technologies de surveillance, de contrôle aux frontières et d’énergies fossiles, médias, maisons d’édition, agences de conseil, de publicité et instituts de sondage, etc. Bien au-delà d’une figure toxique et d’un dessein personnel, la « bollosphère » est avant tout un système, avec ses agents zélés, ses dispositifs clés, ses maillons, ses points faibles.
Depuis cet été, partout dans le pays, des collectifs s’organisent pour faire obstacle au développement de cet empire et pirater les visées de Bolloré.
A l’échelle du territoire des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d’Azur, plusieurs organisations répondent à l’appel à des journées d’action contre l’Empire Bolloré en un large front à la fois social, syndical, écologiste, antiraciste, féministe, décolonial et international.
Des rassemblements pour dénoncer l’empire Bolloré auront lieu le :
- mercredi 29 janvier à 17h30 à Grenoble (UGA BU Droit-Lettres)
- samedi 1er février à 15h30 à Lyon (place Guichard)
- dimanche 2 février de 12h à 18h à Marseille (La Plaine)
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