Articles, images, vidéos en lien avec le soulèvement en gilets jaunes, qui sera mise à jour durant les 3 et 4 février 2019.
# La Maison du Peuple de Saint Nazaire ciblée par la répression - [Appel à soutien]
Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, ceux de Saint-Nazaire ont ébloui de par leur Maison du Peuple, véritable exemple d’organisation et de solidarité, leur blocage du port autonome et leurs différents appels dont celui à occuper les lieux de pouvoir qui avait fait plus d’un millions de vues sur Facebook.
Dans le mouvement répressif sans précédent à l’encontre des gilets jaunes qu’il s’agisse des nombreuses mutilations provoquées par le maintien de l’ordre ou des arrestations massives, affaires judiciaires et peines de prison à la clés, Saint Nazaire n’est pas en reste.
Deux d’entre eux avaient été gravement blessé par tir de flashball lors de deux manifestations différentes à Nantes, fracture de la rate pour l’un, fracture du crâne pour l’autre. Début janvier, cinq gilets jaunes se sont fait arrêtés au petit matin. On leur reproche l’attaque de la préfecture et la dégradation d’agence bancaire lors de l’acte VIII. Ces accusations de dégradations semblent être le prétexte pour cibler des personnes impliquées dans la Maison du Peuple. En témoignent la teneur des descriptions des accusés faites par la juge à l’audience de comparution immédiate, telle que « tête pensante de la Maison du Peuple » ainsi que cette interdiction de paraître dans la rue de la Maison du Peuple durant leur contrôle judiciaire.
Nous avions déjà consacré deux reportages vidéos aux gilets jaunes de Saint Nazaire, le premier sur la Maison du Peuple, le second sur l’acte VIII.
Ils ont désormais besoin de soutien, ils ont lancé une cagnotte pour les frais de justice et appellent à un rassemblement devant le tribunal à 14 H le 14 février.
Nous relayons ici leur appel.
A partir de l’oeuvre de Jean Genet, cet article propose de substituer à l’opposition médiatique entre violents et non-violents ou casseurs et pacifistes, la distinction, plus subtile, entre la violence et la brutalité. Alors que la violence est naturelle et créatrice, indispensable au développement de toute vie, la brutalité fait un usage destructeur de la force dont elle dispose.
« Il y a d’une part la violence des Gilets Jaunes (émancipatrice) et de l’autre la brutalité (répressive) de la police. D’un côté des corps mutilés, de l’autre des vitrines brisées. D’un côté la brutalité, de l’autre la violence. »
Valence manif régionale, et autres manifestations/actions
- Libération : Acte XII : à Valence, « ça va vraiment finir par mal tourner »
- Ville en état de siège - Acte XII. Manifestation massive à Valence dans une ville bouclée par la police - Plus de 5000 manifestants ont défilé aujourd’hui dans la ville de Valence malgré l’importante répression policière. - Pour plus de précisions, voir plutôt sur Ricochets -
- Le retour de la Horde d’Or - Des gilets jaunes sur la Canebière... - C’était samedi, sur la Canebière. Nous étions là, un peu perdus au milieu des cortèges multiples qui faisaient le pied de grue, avec leurs pancartes et leurs rituels bidons. Nous avons alors entendu des clameurs au loin et nous sommes descendus vers le Vieux Port. La place était envahie par les gilets jaunes. Devant la rue de la République et aussi sur le quai menant à la mairie, des rangées de flics et même des blindés. Nous nous sommes mêlés à la foule, nous ne connaissions personne mais je sentais là, pour la première fois dans ce pays, comme un appel d’air, quelque chose dont je n’avais pas l’habitude, une colère populaire qui venait certainement de fort loin. J’avais ressenti la même émotion quelques mois auparavant en Arménie, lorsque le peuple avait bloqué tout le pays pour obliger les gouvernants à partir. Cette même force s’exprimant de manière autonome, sans toute la merde politicienne.
- Acte XII des Gilets Jaunes à Lyon : En avant vers la grève générale !
- Bordeaux Acte XII : Les Gilets Jaunes aquitains ne lâchent rien - L’acte XII bordelais montre encore une fois la détermination des Gilets Jaunes à continuer la lutte contre le gouvernement. Avec plus de 11 000 manifestants, la mobilisation ne faiblit pas à Bordeaux. Au moment où paraît cet article, la manifestation n’est toujours pas terminée.
- De qui se fout-on ? - Selon les « autorités » : 10.500 manifestants à Paris et… 6 900 sur le reste du territoire (dont 5 400 à Valence !) - D’autant qu’à Valence y avait entre 8 et 9000 gilets jaunes
- Corse : les gilets jaunes bloquent le dépôt pétrolier de la Marana - Nouvelle action des gilets jaunes. Depuis 3 heures du matin, ils bloquent l’accès du dépôt pétrolier situé au sud de Bastia.
Les parcours sont déposés en préfecture. Un service d’ordre tente de les faire respecter et emmène tout le monde dans des nasses policières – que ce soit la place d’Étoile, aux Invalides, à la Bastille ou à République. De menues escarmouches de fin de manifestation compensent la frustration parmi nous de s’être montrés si impuissants. Et ces affrontements accroissent encore le sentiment d’impuissance : on en est réduit à se battre à l’intérieur d’une telle prison à ciel ouvert qui se finit inévitablement en tir au lapin. Dans ce retour au train-train de la défaite, il faut dire que manifestation de samedi dernier était une sorte de caricature. Son parcours était un classique des processions syndicales : il évitait soigneusement de passer trop près des lieux de pouvoir et de là où vit la classe dominante. Comme dans tous les défilés gauchistes où les organisateurs craignent de perdre le contrôle, on mettait les victimes en avant en tant que victimes, et on utilisait leur présence pour en appeler à la pacification de l’ensemble de la manifestation. Une chose est de rendre hommage aux blessés, une autre est de s’en servir en guise de chantage moral. En s’organisant, il est tout à fait possible de faire en sorte que ceux qui ne veulent pas prendre de risque puissent être là sans rendre pour autant la manifestation dans son entier inoffensive. Pour finir, on a même eu droit aux sandwichs-merguez dont l’odeur embaume depuis quarante ans l’écrasement de toutes les luttes. C’est un signal d’alarme qui ne trompe pas.
Nous n’avons pas compris non plus comment, avec l’ami Rodrigues, vous vous êtes retrouvés ces derniers temps à entonner une rhétorique anti-casseurs de plus en plus proche de celle du gouvernement. Est-ce la crainte de devenir inaudible ? Le souci de préserver la respectabilité du mouvement ? Or comment ne pas voir que cette rhétorique n’est qu’un instrument de stigmatisation, cynique et vieux comme la Ve République ? Comment ne pas voir que la loi en cours d’adoption est d’abord une loi anti-gilets jaunes ? Que crois-tu qui se prépare lorsque Macron lui-même met en cause 40 à 50 000 extrémistes qui veulent renverser les institutions ? Pourquoi crois-tu que le renseignement territorial et la DGSI ont entrepris de ficher tous ceux qui s’activent sur les ronds-points ou sur facebook ?
(...)
Aucun doute qu’il y a des circonstances où s’affronter aux policiers ou casser est contre-productif, des circonstances où il faut savoir retenir sa force. Mais renoncer à toute force, c’est accorder la victoire à l’adversaire. Retenir sa force, c’est faire preuve d’une puissance supérieure. Mais renoncer à toute force, c’est tendre l’autre joue, c’est consentir au rôle de la victime.
(...)
Bref : tout cela pour te dire, pour vous dire, que malgré toutes les pressions qui se déversent sur vous, sur nous, il faut tenir le cap, et peut-être entamer une discussion stratégique ouverte sur les moyens de destituer le système, et pas juste le système politique. Nous sommes face à un ennemi qui raisonne à froid, s’appuie sur cinq cents ans d’expérience d’écrasement des révoltes populaires et pense stratégiquement. Il sait qu’il nous tient par toute l’organisation matérielle de cette société. C’est donc, pas à pas, de cela que nous avons à nous affranchir.
# Post de Nantes Révoltée
Plusieurs milliers de manifestants. Les banques prises pour cible. L’extrême droite écartée. Construire la grève générale
La suite avec de super photos sur le post
- Rennes Acte XII, gilets jaunes et sans papiers dans la rue !
# [ACTE XII RENNES] Sans-papiers & Gilets Jaunes en centre-ville malgré la répression macroniste ! - De plus en plus de monde chaque semaine, alors que la manifestation régionale GJ était à Morlaix (Finistère), Rennes tient la rue comme promis. Difficile de compter les Gilets Jaunes aujourd’hui, interdiction de manifester oblige et fouilles à Répu, c’est discrètement que les GJ rejoignent le cortège qui s’élance.
Mais le fait principal de cette journée c’est le mélange entre les deux rassemblements de 14h à Répu, l’appel d’une manifestation en soutien et avec les Sans-papiers, qui a réunit plusieurs milliers de manifestants, et l’appel hebdomadaire des GJ, rejoint pour l’occasion par une banderole écologiste. - Suite et photos sur le post
- « Les insurrections sont souvent surprenantes », Samuel Hayat - Spécialiste du XIX°, notamment de 1848, chargé de recherche au CNRS, Samuel Hayat, qui a contribué, avec d’autres universitaires, au volume « Le fond de l’air est jaune », publié ces derniers jours au Seuil, revient pour RP Dimanche sur le mouvement des Gilets Jaunes et sur les rapports entre politique, représentation et classe qui se posent en son sein.
- La nuit jaune aura lieu ! - Acte 12 : Paris. Malgré la stratégie de la terreur, les Gilets Jaunes ont réussi à tenir place de la République - Alors que le gouvernement a lancé une répression tout azimut place de la République à Paris pour évacuer la place, plusieurs centaines de Gilets jaunes ont réussi à tenir sur Place de la République. Actuellement, les CRS, présents en nombre, tentent d’évacuer Place de La République pour empêcher la Nuit Jaune.
- Paris, Samedi 2 février, grand cortège contre les violences policières - L’Acte 12 des gilets jaunes est placé sous le sceau de la dénonciation des violences policières. Nous dénoncerons les usages délirants des armes de la police. Mais le cortège sera aussi marqué par le refus de l’extrême-droite qui a violemment attaqué le cortège du NPA samedi dernier. Nous serons donc antifascistes et uni.e.s contre les violences policières place Daumesnil à midi ! Toutes les infos pratiques dans cet article.
- Marseille : Manifestation contre les violences policières et le racisme - Rassemblons-nous le vendredi 8 février à 18h à la Porte d’Aix contre le racisme et les violences policières !!
Siamo Tutti Antifascisti !! Siamo Tutte Antifasciste !!
- Ta BAC nuit gravement à ta santé, pour l’arrêter, viens équipé
# [PRÉVENTION SANTÉ PUBLIQUE] - se prémunir des dangers de la BAC ! - Ta BAC nuit gravement à ta santé, pour l’arrêter, viens équipé (autres photos sur le post)
Grève générale illimitée et blocage de l’économie
# « GILETS JAUNES » - ACTE 12 / VERS LA GRÈVE GÉNÉRALE ? - Mais le véritable succès de cette marche pour ce qui est de la solidarité contre les exactions de la police réside surtout dans l’alliance de fait qui s’est réalisée entre les victimes en général de la police, et celles mobilisées dans les « Gilets Jaunes ». - Car si nous lisions dans la presse ces derniers jours que les quartiers populaires ne se joignaient pas au mouvement des « Gilets Jaunes », c’est une réalité toute autre qui frappe au premier abord sur le terrain. Les manifestations des « Gilets Jaunes » sont devenues la concrétisation de l’alliance des France périphériques, banlieusarde et paysane. - Quoi qu’il advienne de ce mardi, il faudra au moins retenir une analyse de cette date déposée. Jusqu’ici, les mobilisations nationales coordonnées des « Gilets Jaunes » n’avaient lieu que le samedi, et prenaient un caractère strictement insurrectionnel. Voici à présent que l’on s’attaque à la semaine, et à la production pure et dure. Il s’agira pour les « Gilets Jaunes » de transformer cette « grève générale illimitée » en « grève générale insurrectionnelle ».
Un excellent article de La Meute !
- Grève générale illimitée et blocage de l’économie à partir du 5 février- affiche
- Les Gilets jaunes le 5 février à Grenoble :
7h Venez nombreux au QG à l’arrêt Neyrpic(tram C) ! ou bien devant les lycées(Eaux-Claires, Aristide Bergès)
10 h Manifs vers le rectorat
14 h Manif Interluttes devant le MEDEF
16h Assemblée Générale Interluttes
A mardi - Le 5 février : Mobilisation générale pour l’urgence sociale !
- Paris, 5 février : pour la jonction ! - La grève interprofessionnelle deviendra-t-elle une grève générale ? Comme d’autres l’ont dit il s’agit pour nous de la construire. Il est nécéssaire de savoir quelles seront les forces en présences, qui appelle à la grève, comment faire grève et comment faire dans le climat répressif actuel. Des élèments dans l’article.
- Acte XII. Mobilisation massive contre les violences policières : un point d’appui pour entrer en grève le 5 février - Avec plusieurs dizaines de milliers de manifestants dans toute la France, dont plus de 15.000 à Paris, et des milliers dans les principales villes en région, cet acte XII, placé sous le signe de la dénonciation des violences policières, est une réussite. Mis à la défensive face à la mobilisation contre l’usage des LBD, le gouvernement a cherché coute que coute au cours de la semaine à relégitimer les forces de répression, faisant porter la responsabilité des violences aux Gilets Jaunes. Or, comme l’a montré cette journée, il n’en est rien : le mouvement des Gilets Jaunes démontre en effet que la violence des forces de répression constitue la continuation de la violence sociale et politique par d’autres moyens.
- « Je viens manifester pour le pouvoir de vivre. Vous comprenez, le pouvoir de vivre ! »
- Grève générale illimitée à compter du 5 février 2019
Répressions policières et autres
# Post de Cerveaux non disponibles :
Terrible image et symbole : pour cet Acte 12 en hommage aux blessés, la police a mutilé un gamin, et pas n’importe lequel : Louis Boyard, président de l’UNL, 1er syndicat lycéens.Il a reçu un tir de flashball dans le pied. Il a été hospitalisé. Selon lui : « Tout le pied semble cassé, la peau réagit très mal. »
# L’Ordre et la morale, valeurs suprêmes de l’État - L’ordre public est une priorité de l’État. Les garant.es de l’ordre public en France sont évidement multiples mais ceux qui ont le derniers mots en terme institutionnel sont les deux hautes juridictions, le Conseil d’État et le Conseil Constitutionnel. Quelle surprise de voir que ces derniers ont rendu, le vendredi 1er février, deux décisions favorisant le maintien de cet ordre public qui leur est si cher. La validation de l’usage du LBD par le Conseil d’État et la validation de la loi de pénalisation des clients par le Conseil Constitutionnel.
- Paris, étudiant blessé le 2 février
# Pour enrayer les violences policières, la bataille judiciaire est lancée - Comment obtenir réparation quand on a été blessé par la police ? Il est désormais clair que policiers et gendarmes ne sont que très rarement condamnés. Depuis quelques années, des avocats attaquent directement l’État, avec un peu plus de résultats.
Bof, hélas les quelques condamnations obtenues des années et des années après ne changent rien aux pratiques des gouvernements et des flics, et ne changent rien aux institutions antidémocratiques en vigueur !
- Loi anti-manifestants : des tribunes à la rue, nouveau stade dans la répression - "Des stades de foot aux entreprises ou à la rue ce sont les même processus qui sont en cours. Nous vivons une évolution autoritaire du capitalisme libéral, au service du profit et de la paix sociale." - Avec le mouvement des « gilets jaunes », comme avec tous les mouvements sociaux, ressurgit dans le discours politique et médiatique (qui se confondent toujours plus) le spectre des « casseurs ». - Le but est évident et le même qu’à chaque mobilisation, créer la division entre les manifestants, pour semer la zizanie en interne et justifier la répression féroce contre l’ensemble du mouvement en essayant d’en enfermer une partie dans la figure du « casseur »
- Paris. Tir de LBD : le président d’un syndicat étudiant aurait « tout le pied » cassé - A Paris, pour l’acte 12 contre les violences policières, un nouveau tir de LBD au pied a blessé un étudiant, nommé Louis Boyard président de Union Nationale Lycéenne (UNL). Le jeune homme a été transporté à l’hôpital. "Tout le pied semble cassé", explique le blessé.
- Blessé durant l’acte XII des gilets jaunes, Louis Boyard va porter plainte - Président de l’Union nationale lycéenne, le jeune homme demande aussi à être reçu par Christophe Castaner et appelle à la grève générale le 5 février.
- Violences policières : Acte XII. Paris : deux Gilets Jaunes blessés au visage, dont un par tir de LBD ? - Place de la République, à Paris. Dans une première vidéo, un Gilet Jaune s’effondre au sol, la lèvre en sang, avant d’être relevé puis interpellé par la police, sans que l’on puisse déterminer l’origine de la blessure. Dans une seconde vidéo, on aperçoit un autre Gilet Jaune, lui aussi touché au visage, être pris en charge par des street-medic, l’un d’eux affirmant catégoriquement qu’il s’agit d’une blessure par tir de flashball. De nouveaux blessés par tirs de LBD 40 ?
- Bordeaux. La police traîne par terre un Gilet jaune visage contre le sol - A Bordeaux, les forces de police ont traîne par terre un Gilet jaune, semble-t-il inanimé, visage contre le sol. Après les flashball dans la tête, les mains arrachées, les milliers de mutilés, les forces de police continuent à se croire tout permis, le jour même de l’acte 12 contre les violences policières.
- Manifestations : Le Conseil d’Etat refuse de suspendre l’usage du LBD
- Qui nous protège de la police ? - C’est la question posée par les 70 Marseillais.es qui témoignent dans ce recueil compilé par le Collectif du 5 novembre, donnant suite à une après-midi de travail collectif réunissant les victimes et les témoins des violences du 14 novembre, lors de la Marche de la Colère et bien après sa dispersion. - Une impressionnante liste de violences terroristes commises par des BACeux et CRS Marseille en novembre !
- Gilets jaunes : un observateur de la Ligue des droits de l’homme blessé par un tir de la police ?
- Antoine, « gilet jaune » amputé de la main, aurait été agressé par un militant d’extrême-droite - Antoine a été gravement mutilé par une grenade lors d’une manifestation de gilets jaunes. Il a perdu la main. Hier, samedi, il été agressé par un militant d’extrême droite alors qu’il devait prendre la parole avec d’autres blessés à Paris.
"Il m’a demandé si j’étais anti-fasciste. Je suis non violent, alors j’ai répondu ’oui’. Il m’a décoché une droite qui m’a explosé le nez."
Non seulement l’extrême droite soutient la police mais en plus elle s’attaque aux manifestants qu’elle a blessé ! Soutien à Antoine !
"On parle des casseurs mais pour moi, ces gars-là sont bien plus dangereux. Ils ne s’attaquent pas à des bâtiments ou des voitures, ils s’attaquent à des gens." - Au Canada on dénonce les #ViolencesPolicieres ! #Macron et #Castaner abîment l’image de la France dans le monde
- Le Conseil de l’Europe s’inquiète de la répression des manifestations de gilets jaunes
- TRIBUNE. Une soixantaine d’avocats dénoncent les « dérives » dans le traitement judiciaire des « gilets jaunes »
- Nantes, la BAC revendique être « Le gang le plus dangereux en ville »
# NANTES : LA BAC REVENDIQUE ÊTRE « LE GANG LE PLUS DANGEREUX EN VILLE » !
Samedi 2 février, plusieurs manifestants ont été choqué par le message surprenant affiché par un policier de la BAC. Un message collé à l’arrière de son propre casque : « Le gang le plus dangereux en ville ».
Un policier assermenté, membre d’une brigade qui s’est particulièrement illustrée par ses violences lors des dernières manifestations, revendique donc publiquement être membre d’un « gang dangereux ». Un aveu ? Un symbole ? La preuve d’un sentiment total d’impunité dans tous les cas.
Pour la petite histoire, ce slogan vient à la base d’un autocollant de Nantes Révoltée, qui visait justement à critiquer les violences policières, et celles commises par la BAC en particulier.
Ce policier a donc récupéré, découpé et réutilisé cet autocollant pour « décorer » son casque, pour l’arborer fièrement. Comme un trophée, et une provocation.
- Rendez les yeus, les mains, les armes, rendez le pouvoir
Divers
Post sur Mediapart :
Acte XII, les rues sont remplies comme chaque semaine et la violence s’intensifie.
Les consignes sont claires, le pouvoir a donné l’ordre d’attaquer, de pourrir, de viser les yeux, de donner libre court à l’instinct de mort des policiers à bout de souffle.
Le choix politique, lâche puisqu’il confie à d’autres la basse besogne, est le choix morbide des incompétents cyniques, cupides et avides de pouvoir, du commando Élyséen.
Aujourd’hui c’est Louis Boyard, 18 ans, président de l’Union Nationale Lycéenne qui est blessé par un tir de flash Ball, j’entends déjà Castaner nous expliquer qu’il s’est coupé en se rasant.
Dans les rues de Bordeaux, les CRS ont trainé un citoyen, la tête contre le pavé, comme on traine une carcasse, probablement pour affirmer qu’un manifestant n’a pas de valeur humaine s’il se rebelle.
Toujours à Bordeaux, la place Pey-Berland était pleine de citoyens, qui chantaient et qui manifestaient dans le calme jusqu’à ce que les CRS jettent des grenades, pour le fun sans doute, histoire de vérifier que le Bordelais est bien un indigène comme les autres.
Du coup, les gens se sont énervés et ils ont délogé les CRS et la bataille rangée a commencé. La légitime défense a aussi du sens pour le citoyen quand il se fait agresser par l’État.
Ils sont impayables à l’Élysée, entre deux dégustations de grands crus, le cul assis sur du velours, ils vomissent leur haine du peuple à coups de grenades de désencerclement, convaincus qu’ils sont légitimes parce qu’installés.
Manu, comprends que l’on ne paye pas des impôts pour se faire mutiler. Cela n’a jamais fait partie de ton mandat.
Tu es à la démocratie ce que l’éjaculateur précoce est à l’amour, tu es la syphilis de l’humanisme, le furoncle de l’État de droit, bref tu es le nouveau mélanome français.
Nous ne lâcherons pas, et comme tu le dis si bien, nous allons garder le cap et nous allons te réformer parce que tu n’es, rien, tu n’es personne, tu es la plus grande erreur de casting de la République.
Je sais que tu as peur, que tu paniques et que tu fulmines à l’idée de quitter ton poste, tu n’as pas encore compris, admis que tu es déjà fini, viré, dégagé. Tu n’es qu’un postillon citoyen que l’on crache sur le fascisme.
Tu ne me liras surement jamais, peu m’importe puisque ma prose est citoyenne et qu’elle s’adresse aux Français qui luttent, qui souffrent, qui s’entraident, qui s’aiment et qui t’emmerdent tous les samedis.
Elle s’adresse à tous les hommes et les femmes de ce pays qui sont en train de te déloger, toi et ta bande de tortionnaires guindés, pincés et présomptueux.
Ma plume et ma grande gueule, je les dois à l’insurrection et à tous mes ancêtres libertaires qui ont fait de la France le pays de la liberté, de l’égalité et de la Fraternité.
La liberté, tu sais, c’est cette idée qui me permet de crier haut et fort que je suis ton égal et qu’avec mes frères et sœurs citoyens et citoyennes, on va te mettre au chômage.
Tu ne pourras plus traverser la rue pour passer la porte de l’Élysée et peut-être même que tu auras des comptes à rendre devant la justice quand elle sera elle aussi libérée de ton joug.
Vous êtes tous en sursis et mon encre coulera jusqu’à ce que notre ancre citoyenne vous coule.
Michel Onfray : « Le système ne se laissera pas confisquer le pouvoir qu’il a réussi à voler au peuple » - À l’heure où la France n’en finit plus de tenter de s’extraire de la crise des Gilets jaunes qui cristallise un profond mécontentement social, c’est un Michel Onfray combatif et particulièrement mordant qui monte au créneau pour dénoncer « la violence libérale » et l’écologie « des bobos urbains ». Prenant la défense d’une colère populaire, selon lui, légitime, le philosophe normand, passé maître dans l’art de la polémique, stigmatise la confiscation du pouvoir par un système qui l’a volé au peuple.
- Logements dégradés à Marseille : ces millions que la ville n’a pas utilisés - Contrairement à ce qu’affirme Jean-Claude Gaudin depuis le drame de la rue d’Aubagne qui a fait huit morts, la ville de Marseille avait les moyens de faire des travaux dans des logements insalubres. Mais elle ne les a pas utilisés.
- Face à l’explosion des loyers à Berlin, un puissant mouvement d’habitants veut exproprier les gros bailleurs privés
- Franck Page : Étudiant, livreur à vélo, mort au travail
- Le coût humaine énorme du capitalisme !
Destructions écologiques et climatiques catastrophiques produites par le capitalisme et les civilisations industrielles
- Journal CQFD : Dossier « Énergies : les impostures du renouvelable »
- Les zones humides doivent être protégées, alertent deux parlementaires - En plus d’être des réservoirs de biodiversité, les zones humides tempèrent les sécheresses et les inondations. Pourtant, elles sont en grand danger d’artificialisation. Alors que se déroule ce samedi la Journée mondiale des zones humides, Reporterre revient les propositions ambitieuses de deux parlementaires pour enrayer la tendance.
- Le Brésil veut urbaniser la forêt amazonienne, jugée « non productive »
- Total autorisé à forer au large de la Guyane en attente d’un jugement sur le fond
- Jugée « non productive », la forêt amazonienne va être dévastée par le Brésil pour être urbanisée