Articles, images et vidéos autour du soulèvement des gilets jaunes. Cette page sera mise à jour au fur et à mesure les 14-15 mars.
Manifestations, résistances et actions
- Paris 16 mars : on ne converge pas, on encercle !
- PARIS : Le 16 mars : journée hors norme ! - Samedi c’est le cauchemar de la prefecture de police de Paris. 3 manifestations d’ampleur. La marche pour le climat, la marche des solidarités, et surtout la montée nationale des gilets jaunes ! 3 manifestations qui vont faire bouger des milliers de personnes dans tout Paris ! Et le soir on se retrouve tou.te.s à la soirée de soutien au réseau mutu à Montreuil !
- Climat et justice sociale : les infos pratiques des marches de ce week-end - Ce vendredi et ce samedi, les mobilisations en faveur du climat et de la justice sociale vont se multiplier à travers toute la France. Reporterre fait le point sur les événements parisiens, où Gilets jaunes, étudiants, youtubeurs et syndicalistes ont appelé à converger.
- Grève de la jeunesse pour le climat : « Si on perd cette bataille, on aura tout perdu » - C’est une nouvelle vague qui monte, pour que leur futur ne soit pas hypothéqué : dans toute l’Europe, des écoliers, des collégiens, des lycéens et des étudiants s’engagent pour le climat. Né en Suède, à l’initiative de Greta Thunberg, âgée de 16 ans, le mouvement des grèves du vendredi a pris de l’ampleur en Allemagne et en Belgique. Et arrive en France où des lycéens et des étudiants commencent à se mobiliser et à descendre dans la rue pour l’avenir de la planète et en finir avec « l’inertie folle » des dirigeants. Reportage à Lyon et à Berlin, où se prépare activement la grande journée de mobilisation mondiale des jeunes pour le climat prévue le 15 mars.
- Des abeilles attaquent le siège de Bayer - Monsanto - Ce jeudi 14 mars, des dizaines de militant·e·s d’Attac déguisé·e·s en abeilles se sont rassemblé·e·s devant le siège de Bayer-Monsanto (La Garenne-Colombes) et y ont installé une scène de « crime écologique ».
- Rassemblement géant à Place des Fêtes, dimanche ! - Le Dimanche 17 mars : ne rentrons pas chez nous ! Repartons à la conquête de nos places et de nos ronds-points. Nombre de Gilets Jaunes auront parcouru plusieurs centaines de kilomètres pour se rendre à Paris le 16 mars. Nous vous invitons tou.te.s à prolonger le week-end et à nous rejoindre dimanche à Place des Fêtes, Paris 19e, à partir de 13h, pour une Fête Géante dans la joie et l’euphorie, et pour affirmer notre droit à construire des lieux de partage et de solidarité. Le 16 mars est un commencement.
- Des étudiants pour le climat envahissent la Société générale
- Institutrice, je fais grève pour l’avenir de nos enfants
- Action contre Bayer-Monsanto le 14 mars
# LYON : Urgence climatique, Urgence Anticapitaliste ! Manifestation le 15 et le 16 mars - Un appel à une grève mondiale lycéenne et étudiante pour le climat a été lancé pour le 15 mars, et de nombreuses initiatives sont organisées le 16 mars. Face à la crise écologique, cet appel est salutaire. Les effets du changement climatique se font sentir dès maintenant, pas dans 100 ans. C’est pourquoi, la CNT Educ 69 appelle à soutenir et pour les concerné-e-s à rejoindre ce mouvement. - L’économie s’est emballée, bloquons-là ! Engageons-nous aux côtés de la jeunesse et faisons nous aussi grève le 15 mars, et participons le 16 mars aux initiatives pour le climat.
- Tout brûle déjà : blocus et manif le 15 mars
# Evenement FB : Pour info ce vendredi il y a aussi un appel des ParisienEs à faire des blocages dans les lycées pour ne pas laisser la répression administrative cibler individuellement celleux qui manifestent, permettre à tout le monde de venir car il n’y a pas cours du tout, et surtout montrer notre détermination aux politiques ! ;) 👇
"Ça fait 5 semaines que la jeunesse leur répète ce qu’ils savent depuis 50 ans. Qu’ils sont en train de tout bousiller à ne vouloir que faire de la thunes : nos vies, les insectes, nos avenirs, les fleurs, le climat, les animaux, les paysages, les écosystèmes. Rien de tout cela n’est fait pour être rentable. On a manifesté devant le ministère, on a reçu Greta, on a bloqué le salon de l’agriculture et la Caisse des Dépôts pour leur demander d’agir. Mais rien n’y fait. Visiblement la destruction du monde n’est toujours pas une de leur préoccupation.
Tout brûle déjà. Et ils refusent de le voir et d’agir. Il nous faut donc maintenant propager l’incendie sous leurs fenêtres pour leur montrer que l’écologie est une question bien trop importante pour qu’on leur laisse. On n’a rien plus rien à attendre de ceux et celles qui se contentent de gérer le désastre : toute véritable écologie commence par une réappropriation de là où l’on vit. Le 15 au matin, bloquons nos facs et nos bahuts et l’après midi reprenons festivement la rue. Il faut leur faire vivre l’enfer auquel ils nous destinent.
Ce 15 mars, c’est toute la jeunesse d’Europe qui se dresse pour reprendre son avenir en main, pour montrer qu’il existe tant de façons de vivre sans le capitalisme qui assèche les existences et détruit tout sur son passage.
Ce 15 mars, c’est aussi la veille de l’Acte XVIII, le début du grand débarras par les Gilets Jaunes, et de la marche des Solidarités. Prenons cette occasion pour montrer au pouvoir que la jeunesse compte dans les luttes actuelles et qu’il n’y aura pas de justice écologique sans justice sociale.
Macron n’aura eu raison que sur un seul point : nous ne reprendrons pas le cours normal de nos vies.
En tout cas, surement pas celles qu’il nous impose."
- Manifestons en toute sécurité grâce au régime !
# Post de Nantes Révoltée : GRAND MONOLOGUE NATIONAL - La fin d’un suspense insoutenable
La presse annonçait hier que 90% des personnes tirées au sort pour participer à la clôture du grand débat national avaient refusé l’invitation. Un fiasco général, qui montre que cette opération de communication est avant tout un grand monologue national. Le monologue du président.
Aujourd’hui, un sondage explique que 70% des français ne croient pas au grand débat. Une véritable surprise !
En bref, à la veille de la fin du grand débat, personne ne croit à la mise en scène présidentielle, tout le monde ou presque refuse d’y participer. C’est donc un grand désastre.
En parallèle, ces dernières semaines, la police du gouvernement a continué de matraquer, arrêter, mutiler celles et ceux qui s’exprimaient dans la rue.
Après le faux débat place au vrai combat. Ce sera samedi, à Paris.
- Fini le « grand débat » du régime, place au combat et au grand débarras !
# COLÈRE PARIS-BANLIEUE : Acte XVIII BIS
!!! NOTRE COLÈRE NE S’ARRETE PAS AU SAMEDI !!!
Quelque soit l’issue du 16 mars, cette date appelle à une suite : Nous ne pouvons pas laisser la capitale simplement retourner au calme après l’embrasement qu’elle connaîtra ce samedi. Les Gilets Jaunes d’ile de France ont dans ce sens un rôle à jouer. Il s’agit de continuer à exprimer notre colère, là où se trouve les puissants, et de ne leur laisser aucun répis.
Depuis plusieurs semaines, en région parisienne, des hommes et des femmes se mobilisent non seulement contre Macron et son gouvernement, mais aussi contre la vie chère, les violences policières dans les quartiers populaires, et pour l’accès de tous à un logement décent. En menant des actions de blocages, en construisant des cabanes, en organisant la solidarité notre riposte est quotidienne !
Plus que jamais, il est temps que les Gilets Jaunes d’ïle de France se rencontrent, échangent, nouent des alliances et se coordonnent à partir de leurs bases locales.
Nous pensons que c’est la meilleur façon pour le commencer est de manifester ensemble et d’aider ceux et celles qui en ont besoin !
C’est pourquoi nous, gilets jaunes de paris et de banlieue, appelons à une première date ensemble, hors samedi, le Mardi 19 mars à 18h ! Cette manifestation partira de Porte de Vincennes et aura pour but d’aller soutenir les gilets jaunes de Place des Fêtes dont la cabane a été détruite par la Mairie et qui subissent des pressions policières pour les empêcher de s’organiser.
Cette première manifestation sera le début d’un réseau d’entraide et d’actions en banlieue et à Paris, qu’il faudra absolument continuer pour se donner les moyens d’obtenir des victoires.
Nous appelons tous les ronds points, assemblées, groupes de gilets jaunes d’île de France à rejoindre cette manifestation et à co-signer cet appel (en nous envoyant un message après validation avec votre groupe)
FAITES TOURNER PARTOUT, PARTAGEZ, PARLEZ EN SUR VOS RONDS POINTS DANS VOS ASSEMBLÉES
Les Gilets Jaunes de Montreuil (93), Les gilets jaunes du Kremlin Bicêtre (94), Les gilets jaunes de Place des fêtes (19e) …
- Colère Paris-Banlieue : acte XVIII-Bis
# Post de Rennes en Lutte pour l’Environnement du 14 mars :
Demain sera donc une journée de mobilisation mondiale pour montrer notre détermination à ceux qui ravagent la planète. Montrer que nous sommes prêts à nous battre jusqu’au bout pour préserver un climat favorable à la vie sur Terre. Montrer aussi que nous n’oublions pas l’exploitation du vivant et toutes les autres destructions de la nature engendrées par le système capitaliste, et que nous nous y opposons tout autant !
Depuis le temps qu’on nous parle de capitalisme vert, de développement durable, d’énergies renouvelables (...) mais que les émissions de gaz à effet de serre ne cessent d’augmenter, il est maintenant clair que le capitalisme ne pourra pas se réformer avant d’avoir transformé la planète en un immense désert d’eau et de sable. Il n’y a plus rien à attendre des multinationales, des lobbies et des politiques corrompus, le changement ne pourra venir que du peuple !
Alors demain allons chercher nos proches, nos familles, nos amis, et tous ceux que la routine fait détourner les yeux de cette journée cruciale. Partout allons parler, échanger et débrayer ceux qui refusent de voir l’évidence en face. Ne laissons personne derrière nous, car ce combat est notre combat à tous. Ne nous replions pas dans la facilité de n’être qu’entre écologistes convaincus (et assez aisés pour se permettre le luxe de sécher une journée de cours/travail). Comme une tornade passons partout où nous le pouvons, ouvrons les portes, et que Rennes toute entière parle de cette première grève !
Parce que nous n’irons pas nous cacher par peur d’une répression policière au service de l’ordre capitaliste. Parce qu’aujourd’hui, l’écologie doit être la fierté de ceux qui se battent pour le futur. Parce que si le mouvement climatique échoue c’est toute l’humanité qui est menacée.
Comme décidé à l’Assemblée Générale de ce midi : rendez-vous demain à 11h devant le hall B de l’Université de Rennes 2 pour mobiliser un maximum d’étudiants afin de se rendre tous ensemble place de la Mairie pour un grand pique-nique et un départ en manifestation à 14h !
Pour le climat, pour nous, pour notre futur.
Demain n’est que le début de leur fin.
- Insurrection écologique
# 15 MARS À NANTES : MARÉE HUMAINE POUR LE CLIMAT
Au moins 12 000 manifestants. La jeunesse nantaise dans la rue. L’annonce d’un printemps chaud ? -
Les abeilles disparaissent. Des continents de déchets plastiques se forment dans les océans, pendant que la banquise se désagrège beaucoup plus vite que ne le craignaient prévisions les plus alarmantes. Dans les campagnes, les oiseaux meurent par millions. Les catastrophes industrielles et climatiques se succèdent à un rythme de plus en plus rapproché. Le désastre est déjà là. Notre génération s’apprête à connaître un effondrement majeur.
Face à la catastrophe écologique, de nombreuses initiatives émergent. Les ZAD, qui occupent des portions de territoire pour mettre en échec des projets destructeurs. Les actions qui ciblent les multinationales qui saccagent la planète. Ou encore, ces derniers mois, les nombreuses manifestations organisées dans les grandes villes du monde.
Vendredi 15 mars, c’est un appel international à descendre dans la rue, adressé à la jeunesse. L’invitation a été entendue, au delà des attentes.Des centaines de milliers de personnes ont manifesté dans le monde. A Nantes, la mobilisation aura rassemblé au moins 12 000 participants, avec une très large majorité de lycéens.
La journée démarre par des débrayages à Michelet, puis dans le centre-ville. Un gros blocus est organisé au lycée Livet, avec des slogans anticapitalistes, puis la manifestation rejoint Clemenceau. Il y a 1500 lycéens dans les rues le matin, alors que des cortèges convergent depuis plusieurs points de Nantes vers le centre, pour un pic-nic collectif.
L’après-midi, c’est une foule massive qui s’élance. Autour de 10 000 personnes au départ, et bien plus à l’arrivée. Le large cours des 50 Otages est entièrement rempli par une foule dense. La créativité est au rendez-vous, avec des banderoles, des pancartes innombrables, des déguisements, quelques tags … Les slogans sont largement repris, et la manifestation est très dynamique.
Alors que la moyenne d’age se situe en dessous de 18 ans, un service d’ordre, composé de trentenaires, encadre le défilé. Visiblement, l’après-midi a été négociée avec les autorité. Un premier tour a lieu sans croiser un seul policier. Alors qu’un millier de personnes entame un second tour, le service d’ordre appelle les manifestants à s’arrêter, et la police anti-émeute débarque pour intimider les récalcitrants. Finalement, un défilé arpentera les rues, emmenée par un bloc anticapitaliste, sans heurts.
Cela fait longtemps que la jeunesse n’a pas manifesté aussi massivement dans les rues de Nantes. Il faut remonter à la Loi Travail, en 2016, pour retrouver un tel engouement. Il faut dire que cette fois, la répression qui asphyxie systématiquement les contestations lycéennes et étudiantes – on se souvient des violences policières féroces lors des blocus de décembre – était totalement absente. Et pour cause, la mobilisation était soutenue par les autorités. Notamment la maire de Nantes, Johanna Rolland. Celle qui défendait avec acharnement l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, celle qui a fait couper des dizaines d’arbre à Commerce. On a même vu ailleurs des élu du parti au pouvoir dans les défilés. Les mots d’ordres, assez consensuels sur la « défense du climat », sont repris sans honte par ceux qui matraquent les sur la ZAD, soutiennent les multinationales et privatisent le vivant.
Cette mobilisation massive, dynamique, inventive, en appelle d’autres. Les nombreux mots d’ordre anti-capitalistes dans le cortège le confirment : il ne peut y avoir d’écologie sans détruire le règne du profit. On ne peut pas sauver la planète sans s’attaquer à ceux qui la détruisent. De la même manière, on ne peut réclamer la justice sociale sans défendre la nature.
Cela implique d’articuler les mots d’ordre. Gilets Jaunes, jeunesse engagée pour l’environnement, révoltés de tout bord : vers un printemps chaud !
Destructions écologiques et climatiques catastrophiques créées par le capitalisme et les civilisations industrielles
# Face à l’urgence écologique : projet de société, programme et écologie - Comment surmonter la catastrophe écologique ? Dans ce texte, Daniel Tanuro ne se contente pas de réfuter les diversions néo-malthusiennes et de pointer les impasses du « capitalisme vert ». Il met en avant des réponses écosocialistes, sur un plan programmatique et stratégique, insistant notamment sur l’articulation nécessaire entre lutte écologique et lutte de classe.
- Climat : « Aujourd’hui, c’est peut-être au tour des plus jeunes de nous délivrer une leçon » - Etre enseignant et conscient de la gravité des défis environnementaux met à l’épreuve les objectifs officiels et le cadre institutionnel du métier, explique, dans une tribune au « Monde », Justine Renard, jeune professeure de sciences de la vie et de la Terre, solidaire des mobilisations actuelles.
- Les pires excuses pour laisser faire
- « Enseignants et éducateurs, nous devons nous dresser contre un Munich écologique » - Ange Ansour, directrice du programme « Savanturiers », appelle, dans une tribune au « Monde », le corps enseignant à soutenir la mobilisation des élèves pour le climat.
- Au Maroc, les « pilleurs de forêts » abattent des cèdres menacés pour un trafic juteux
- Il faut des siècles avant que les forêts en régénération retrouvent leur biodiversité perdue…
Répressions, terrorisme d’Etat, violences policières, surveillance
- Commercy : le maire fait détruire la cabane des gilets jaunes - Trois jours après l’organisation par les gilets jaunes d’un référendum citoyen local, le maire divers droite de Commercy (Meuse) a fait détruire leur cabane, appelée « chalet de la solidarité ». Installée sur une grande place en plein centre-ville, elle était devenue le lieu emblématique où se construisait une nouvelle démocratie directe. - « Le maire de Commercy s’enfonce dans la violence antidémocratique, écrivent les gilets jaunes dans un communiqué sur leur page Facebook. En détruisant ce symbole de la lutte populaire et de la solidarité, le maire de Commercy s’affiche dans la droite ligne du gouvernement Macron. Un autoritarisme borné, une absence totale de considération pour la souffrance du peuple. Face à ces despotes, une seule solution, continuer le mouvement et le renforcer. D’une manière ou d’une autre nous sommes là et y resterons. De toute façon, notre cabane est toujours debout dans nos cœurs. La souffrance la colère et la solidarité lui servent de murs. Stop aux injustices ! Stop aux violences d’État ! Stop au mépris des élus ! Vive l’assemblée populaire ! »
- Repression des gilets jaunes : un polytechnicien dangereux
- Répression : Lilian, 15 ans, mutilé par un tir de flashball, toujours immobilisé deux mois plus tard - Depuis, il ne peut plus sortir de chez lui à cause du risque d’infection. Il porte 4 broches en métal qui lui traversent la mâchoire.
- LYON : Jugements de gilets jaunes du 11 mars : « Monsieur si c’est dangereux, n’allez pas en manifestation »
- Stop à la criminalisation du mouvement pour le climat
- Viry-Chatillon : un mois de prison pour l’infirmière qui dénonçait des violences policières
- Zineb Redouane : sa famille s’étonne du « silence politique » après sa mort
- Lyon : un Gilet jaune gravement blessé à l’œil, une enquête ouverte - Un jeune homme de 22 ans a dû être opéré samedi à Lyon sous anesthésie générale d’une fracture de la mâchoire et des os autour de l’œil par « ce qui semble être une grenade lacrymogène ».
- Le poing levé du mutilé - Le 8 décembre dernier, lors de l’acte IV du mouvement des Gilets jaunes, Antoine Boudinet a perdu sa main à Bordeaux, mutilé par l’explosion d’une grenade GLI-F4. Il a depuis déposé plainte contre Christophe Castaner et milite contre les violences policières. De l’horreur à l’indignation, récit d’un combat politique.
- « Ca aurait été drôle que tu te noies ». Les CRS au lycéen ayant sauté dans un fleuve à Quimper - La vidéo a fait le tour de la toile. Un lycéen, pour échapper aux forces de répression à Quimper, s’est jeté dans le fleuve de l’Odet, le 9 mars dernier. Le jeune homme a depuis révélé les insultes et provocations des CRS, après être sorti des eaux.
- Castaner, dit la brute, ou l’extrémiste sanguinaire, est toujours en place !
- Le syndrôme du larbin
Magouilles et violences structurelles du système
- Dernière semaine du Grand Débat : sous pression des Gilets jaunes, Macron veut jouer les prolongations - Le « Grand Débat » devait initialement se terminer le 15 mars. Si le gouvernement a tenté la semaine dernière de prévenir que les mesures ne seraient pas à la hauteur des attentes des Gilets jaunes, Macron cherche maintenant à gagner du temps en jouant les prolongations, toujours sous pression des Gilets Jaunes.
- Oui, des multinationales financent bien des partis politiques européens - Uber, Bayer ou encore Disney financent les grands partis politiques européens par de généreuses contributions. Une pratique légale, mais qui pose question.
- Des policiers témoignent : « On est obligé d’accepter des instructions illégales »
Analyses, idées
- Les marches mondiales pour le climat ou le triomphe de l’ingénierie sociale (par Nicolas Casaux) - Entre le "manifeste de la jeunesse pour le climat" signé par 54 organisations qui versent dans le réformisme le plus naïf — en gros : "nous voulons que l’État et la société industrielle capitaliste deviennent équitable, bio et durable, SVP, sinon on vous poursuivra en justice !!!!!" — et la tribune publiée aujourd’hui dans Le Monde par un "collectif de huit jeunes militantes pour le climat, dont l’adolescente suédoise Greta Thunberg" qui s’inscrit grosso modo dans la même veine — principale demande : "il faut [...] investir sérieusement dans les énergies renouvelables" — on se rend compte que rien (ou si peu) ne change. Ainsi rejoignent-ils tous, plus ou moins volontairement, la position d’Al Gore exprimée, par exemple, dans une tribune publiée dans le Financial Times du 27 juillet 2014, coécrite avec David Blood, ancien dirigeant de Goldman Sachs :
« Ces temps-ci sont cruciaux pour les investisseurs. C’est au cours des dix prochaines années que nous devons accélérer urgemment la transition vers une économie à faible émission de carbone. Nous pensons que le capitalisme court le risque de s’écrouler. En conséquence, le commerce, qui a été assez timide par le passé en ce qui concerne la mécanique de l’investissement dans la soutenabilité, s’apprête à augmenter sa visibilité. Nous devons y aller à fond. Nous allons devenir plus agressif parce que nous n’avons pas le choix. »
(Cela dit, il faut quand même féliciter les quelques étudiants qui parviennent, autant que faire se peut, à redorer le blason de "la jeunesse" en faisant entendre dans quelques médias de masse une critique plus conséquente.) - Le « principe désespérance » : l’anarchie comme boussole pour le mouvement écologique ? - Ce texte est la conclusion du livre « Les nouveaux anarchistes » de Francis Dupuis-Déri (éditions textuel, 2019) : « Conclusion : le principe désespérance » (p.141-147) .
Si je partage ce texte, c’est parce que je crois profondément que l’anarchisme est une voie politique parfaitement crédible, et que nous devrions dépasser les clichés et fausses idées sur l’anarchisme (les anarchistes sont des « nihilistes », des « casseurs », « ils veulent le chaos », etc.) afin de nous en inspirer dans nos luttes. Car dans le cadre du mouvement de grèves pour le climat notamment, on entend tout et son contraire, les revendications sont très floues si pas inexistantes, et le débat sur les causes du problème a du mal à émerger. Dès lors, l’anarchisme est -ou devrait être- une source d’inspiration pour construire une (des) société(s) durable(s), démocratique(s) et égalitaire(s), et supprimer les systèmes d’exploitation de la nature et des humains. - « Fin du grand débat, début du grand débarras ! », rencontre-débat à Paris - PRÉPARONS LES 15, 16, 19 MARS ET LE PRINTEMPS, Ouvert à tous et toutes
/ ! La soirée sera retransmise en direct sur FB et Youtube.
Il n’y a pas eu de "grand débat", mais une vaste opération de communication du gouvernement. Cette opération a échoué : le 15 mars devait marquer la fin du grand débat, et si possible, la fin des manifestations, "l’essouflement". Cette fin sera en réalité un début. Le début d’un printemps chaud, que préparent tous ceux qui continuent à penser que la situation ne fait qu’empirer.
- Inédite par sa longévité, la mobilisation hebdomadaire des « gilets jaunes » conduit à des rencontres inattendues et catalyse un rejet multiforme de la fuite en avant néolibérale incarnée en France par le président Emmanuel Macron.
Dossier : le soulèvement français : La justice sociale, clé de la transition écologique - Par ses mesures fiscales, le gouvernement a pris le risque d’opposer pouvoir d’achat et sauvegarde du climat. Mais, signe de l’intelligence collective dégagée par leur mouvement, les « gilets jaunes » ne sont pas tombés dans le piège.