Quand on croit avoir touché le fond de l’abject, Israël invente pour son génocide de nouvelles atrocités inédites.
Après les bombes partout, des affamés tirés comme des lapins, des hôpitaux et des secouristes pris pour cible, la famine organisée..., voici d’immondes drones tueurs qui diffusent des pleurs de femmes et de bébés pour faire sortir à découvert des palestiniens et les tuer !
Tandis qu’en france censures et répressions continuent, révélant à nouveau la fascisation en Marche.
Il est impossible de quantifier la souffrance à Gaza
Il est impossible de quantifier la souffrance à Gaza - En raison des limites de l’imagination humaine (par opposition à l’imagination des fauteurs de guerre et des fabricants d’armes), et en l’absence d’un tout autre dictionnaire, il n’y a pas de véritable moyen de décrire la destruction et les pertes subies à Gaza après six mois de guerre.
En théorie, il suffirait de visionner les centaines, voire les milliers de vidéos qui montrent les enfants tremblants – incapables de contrôler leurs tremblements – après les bombardements israéliens : dans les hôpitaux, dans la rue, certains d’entre eux sanglotant, d’autres incapables de prononcer un mot. Ils sont couverts de poussière et de sang. C’est un détail qui suffit à représenter le désastre. Que ceux qui aiment se venger regardent les vidéos, une par une.
En pratique, dans un journal, les mots doivent suffire. Cela signifie qu’en raison des limites des termes, nous nous réfugions dans les chiffres. Selon l’UNICEF, à la fin du mois de janvier, 17 000 enfants « errent » dans la bande de Gaza sans être accompagnés d’un adulte. Leurs parents ont été tués, ils n’ont pas pu être extirpés des ruines. Ou bien les enfants se sont perdus lors des déplacements massifs vers le sud.
Et c’est sans compter les 14 000 enfants (sur environ 33 000 morts recensés) qui ont été tués jusqu’à présent par les bombardements israéliens. A cela s’ajoutent des milliers d’enfants qui ont perdu des membres, souffrent de brûlures, se promènent avec des blessures qui se sont infectées en l’absence de bandages et de médicaments, et souffriront de troubles post-traumatiques pour le reste de leur vie. Quel est leur avenir ? Il est impossible de quantifier la souffrance. Est-il possible de quantifier le coût de leur traitement et de leurs besoins spécifiques, ainsi que les répercussions sur l’économie ?
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- Gaza : drones tueurs imitant des pleurs de bébé et de femme, famine organisée ...et censures/répression en france
FAMINE ORGANISÉE : 245 CALORIES PAR JOUR AU NORD DE GAZA
Au nord de Gaza, la population est contrainte de survivre avec moins de 245 calories par jour, soit moins qu’une demie baguette de pain, alerte l’ONG Oxfam dans un communiqué paru le 4 avril.
Plus de 300.000 civils seraient toujours piégés dans le nord de l’enclave palestinienne, et dans l’impossibilité d’en sortir, signale l’organisation. La quantité de nourriture à leur disposition est minuscule puisqu’elle représente moins de 12% des besoins caloriques journaliers moyens, soit l’équivalent d’une demie baguette par personne.
Un rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire signale une fois de plus le risque d’une famine imminente. Quasiment toute la population souffre maintenant de faim extrême, et 1,1 million de personnes font face à une insécurité alimentaire catastrophique.
« Des enfants meurent déjà de famine et de malnutrition, devenues d’autant plus meurtrières en raison des maladies » explique Oxfam, qui ajoute que « les effets dévastateurs de la faim sont aggravés par la destruction quasi totale des infrastructures civiles de Gaza par Israël, notamment les hôpitaux, les services d’eau et d’assainissement et les centres de soins communautaires, ce qui accroît la vulnérabilité de la population face aux épidémie ».
Israël est l’un des pays les plus riches et les mieux armés au monde, et il a décidé d’assiéger, de raser et d’affamer un minuscule territoire côtier extrêmement pauvre dans une intention génocidaire évidente. La famine délibérée n’est qu’une étape de plus dans un long processus, puis qu’Israël a organise un blocus de Gaza depuis 15 ans, qui consiste a encercler ce territoire avec des murs, des barbelés, des miradors et des militaires, à tirer sur les pêcheurs qui s’éloignent des côtes, et à filtrer toutes les sorties et les entrées à Gaza.
Dès 2006, une réunion de l’équipe ministérielle chargée de réfléchir aux conséquences du blocus évoquait déjà le calcul aussi précis que cynique des autorités coloniales : « C’est comme un rendez-vous chez le diététicien. Les Palestiniens vont maigrir comme il faut mais ils ne mourront pas », expliquait Dov Weissglas, un conseiller du Premier ministre Ehud Olmert. Un journaliste israélien avait raconté que cette remarque a provoqué les rires de l’assemblée.
L’idée était donc de garantir à la population gazaouie le minimum vital, ni plus, ni moins, « dans l’intention d’éviter une crise humanitaire ». Un document gouvernemental avait déterminé la distribution de 2279 calories par jour en moyenne à chaque habitant de Gaza. Le porte-parole du ministère de la défense expliquait : « Une formule mathématique a été mise en place pour identifier les besoins alimentaires » avec un nombre de camions autorisés pour atteindre juste le seuil de ces besoins.
Après avoir voulu « faire maigrir » les gazaouis pendant 15 ans, Israël décide à présent de les massacrer et de les affamer.
- Gaza : drones tueurs imitant des pleurs de bébé et de femme, famine organisée ...et censures/répression en france
GAZA : DES DRONES TUEURS DIFFUSENT DES PLEURS DE BÉBÉS POUR PIÉGER LEURS VICTIMES
Nous assistons actuellement au premier génocide d’un peuple assiégé et réduit à la famine, mais avec les moyens ultra-modernes qu’offre la technologie contemporaine. Un mélange entre les pratiques les plus barbares sorties tout droit de massacres médiévaux et l’usage sophistiqué de drones, d’intelligence artificielle et de reconnaissance faciale.
Dans cette dystopie, les habitants de Gaza décrivent une invention israélienne qui dépasse l’entendement en terme de cruauté : des drones israéliens qui « attirent les gens hors de leurs maisons en diffusant des sons de femmes et d’enfants en détresse » pour les tuer.
Le média Middle East Eye rapporte que « les quadricoptères israéliens emploient une nouvelle tactique "bizarre" consistant à diffuser des enregistrements audio de nourrissons et de femmes en pleurs afin d’attirer les Palestiniens vers des endroits où ils peuvent être pris pour cible » et raconte que « dimanche et lundi soir, les habitants des parties nord du camp de réfugiés de Nuseirat à Gaza se sont réveillés au son des bébés qui pleuraient et des femmes appelant à l’aide. Lorsqu’ils sont sortis pour localiser la source des cris et leur apporter de l’aide, des quadricoptères israéliens auraient ouvert le feu directement sur eux. » Une vidéo prise prise à Gaza a enregistré ces sons de pleurs.
Un habitant explique : « J’ai entendu une femme crier à l’aide, disant : "Aidez-moi, mon fils est tombé en martyr". Les bruits venaient de la rue et ils étaient bizarres. Certains hommes se sont précipités à notre secours, pour ensuite être abattus par les drones qui ont erré toute la nuit. Les habitants n’ont pas pu aider les victimes, car "les quadricoptères tiraient sur tout ce qui bougeait". »
Des drones tueurs avaient déjà participé au grand massacre commis le 11 janvier dernier à Gaza, lors duquel les forces israéliennes avaient ouvert le feu sur une foule compacte et affamée venue chercher des denrées humanitaires. Des témoins avaient relevé la présence de quadricoptères qui avaient tiré sur les personnes qui attendaient les convois d’aide alimentaire.
Au sein de l’état major israélien, des individus ont donc imaginé, fabriqué et autorisé l’utilisation de drones qui diffusent des pleurs de bébé pour attirer des habitants cachés dans les ruines hors de leurs abris et pouvoir les exécuter plus facilement. Ce sont les mêmes qui appliquent une famine organisée contre une population entière, rasent méthodiquement des hôpitaux et inventent des « bébés décapités » dans leur propre camp. La banalité du mal est toujours intacte.
Le 13 novembre dernier, le journal anglais The Telegraph rapportait déjà que « des ‘drones snipers’ tirent sur des cibles autour des hôpitaux de Gaza ». Plusieurs témoignages d’habitants ou de soignants évoquaient des drones « volant à basse altitude et capables de tirer à balles réelles » dans l’enclave palestinienne. Les médecins rapportaient qu’ils avaient traité de nombreux « patients touchés au torse ou au cou » par ces engins volants.
Depuis le printemps 2018, l’armée israélienne utilise des drones capables de tirer depuis le ciel des grenades lacrymogènes sur des manifestants palestiniens. À partir du moment où cette technologie est maîtrisée, il suffit de remplacer les lanceurs de grenades par des armes à feu, et les sommations au mégaphone par des pleurs de bébés.
Et pour faciliter cela, la firme Smart Shooter a créé un drone baptisé Smash Dragon, qui serait « capable d’ajuster, de suivre et de toucher une cible dans un environnement inconnu – que celle-ci soit statique ou dynamique, de jour comme de nuit ». Smart Shooter a déjà produit des Lanceurs de Balles en caoutchouc automatisés. Ce système avait été installé à Hébron, ville palestinienne de Cisjordanie, au niveau d’un check-point, ces zones de blocage et de contrôle des palestiniens. L’armée israélienne se félicitait alors d’un dispositif de « visée intelligente » qui guide les tirs.
En plus d’être un État colonial sanguinaire, Israël est une référence mondiale en terme d’innovations militaires. Ce pays met les grands moyens pour trouver des façons toujours plus sophistiquées de tuer et terroriser les palestiniens. Moyens qui sont directement appliqués sur des humains puisque les campagnes militaires menées par ce pays sont permanentes, ce qui intéresse beaucoup les autres États. En effet, les guerres israéliennes sont des zones de « test » pour les inventions israéliennes.
« Si Israël vend des armes, les acheteurs savent qu’elles ont été testées », déclarait le ministre de l’Industrie israélien, Ben-Eliezer, il y a quelques années. Ceci explique en partie le soutien inconditionnel des pays occidentaux à Israël.
L’enregistrement d’un de ces quadricoptères : https://twitter.com/i/status/1780001589203521675
Sources : Une publicité israélienne pour les drones tueurs : https://youtu.be/YYm9YzCa-ok
https://contre-attaque.net/2023/12/05/israel-tue-des-palestiniens-avec-des-drones-snipers/
https://www.middleeasteye.net/news/disturbing-recordings-crying-infants-played-israeli-quadcopters-lure-gaza-residents-shooting
(posts de Contre Attaque)
DIVERS
- Génocide en Palestine, maccarthysme à l’université - Personne n’a le droit de dire « nous ne savons pas » à propos de ce qui se passe à Gaza. Les images et les reportages sur les charniers, les hôpitaux attaqués, la population affamée, les corps sortis des gravats … sont accessibles à tout le monde. Celles et ceux qui persistent à colporter des balivernes sur « la lutte contre le terrorisme » sont complices de cette horreur
- L’université de Lille annule une conférence de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan sur la Palestine, faute de pouvoir « garantir la sérénité des débats
- Le sionisme : un projet raciste et colonial qui doit être combattu au nom de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme ! - Le génocide en cours à Gaza n’est pas la conséquence des attaques du 7 octobre 2023. Il représente l’aboutissement d’une longue histoire coloniale qui caractérise Israël depuis sa création.
- Mise au point : antisémitisme, irresponsabilité, l’UJFP répond à ses détracteurs - L’UJFP répond aux attaques incessantes sur les réseaux sociaux de soi-disant anti-racistes de l’extrême droite à l’extrême gauche qui ne trouvent rien de plus urgent en cette période de génocide que faire TAIRE toute solidarité avec la Palestine.
- Quand l’Occident punit collectivement Gaza en suspendant le financement de l’UNRWA - L’UNWRA (l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient), principal canal humanitaire vers Gaza, voit certains de ses employés soupçonnés d’avoir pris part aux massacres du 7 octobre. L’UNRWA a annoncé avoir « immédiatement résilié » les contrats des salariés identifiés et ouvert une enquête pour « établir la vérité sans délai ».1 En réponse, les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Australie, la Finlande et les Pays-Bas ont décidé de suspendre leur financement. Voici la traduction d’un article de la journaliste Amira Haas, paru dans Haaretz le 4 février 2024.
- Des parachutages humiliants sur Gaza ou le théâtre de l’aide humanitaire - Ce qui est présenté comme une aide bénévole n’est rien d’autre qu’un théâtre de l’aide humanitaire qui ne contribue aucunement à mettre un terme à la campagne systématique et intentionnelle de famine qu’Israël et ses alliés américains et européens mènent contre les Palestiniens, avec la complicité des régimes de la région.
- Des Palestiniens en quête de nourriture sont massacrés alors qu’Israël affame Gaza
- Essayez la dictature ? Interdictions de meetings, répression, censure, dissolutions...
🇵🇸 AVALANCHE D’INTERDICTIONS DE SOUTENIR LA PALESTINE : JUSQU’OÙ IRA L’ESCALADE AUTORITAIRE ?
Le génocide à Gaza, révélateur de la fascisation de l’État français -
➡️ Ce jeudi 18 avril à Lille, une conférence organisée par la France Insoumise dans le cadre des élections européennes, avec la candidate franco-palestinienne et Jean-Luc Mélenchon, a été doublement interdite. D’abord, à la demande de groupuscules fascistes rejoints par la droite et les macronistes, la conférence prévue à l’université de Lille a été interdite. Elle a ensuite été déplacée dans un autre lieu de Lille par la France Insoumise. Cette fois-ci, c’est le préfet qui a carrément interdit toute prise de parole, avec un arrêté. Une candidate d’un grand parti interdite par les autorités de s’exprimer dans le cadre d’une campagne, sans aucun autre motif que de soutenir la cause palestinienne, c’est probablement du jamais vu.
➡️ À Rennes le 10 avril, une conférence de la France Insoumise à l’université de Rennes 2, en présence de Jean-Luc Mélenchon, avait déjà été annulée in extremis pour de prétendues raisons de « sécurité ». La direction de l’université prétendait avoir reçu « un mail de menace », et refusait que la France Insoumise n’assure sa propre sécurité, alors que le mouvement exprimait ses « plus vifs doutes sur la réalité de cette menace ». 1000 personnes étaient attendues. En réalité, ce simple mail était un prétexte permettant de faire taire une parole dérangeante : jamais une conférence macroniste n’aurait été annulée pour de telles raisons, l’État aurait au contraire mis les grands moyens pour faire en sorte qu’elle se tienne.
➡️ Deux jours plus tôt, c’est à Science Po’ Bordeaux qu’une conférence de Rima Hassan était annulée au dernier moment, également pour des pseudos raisons de sécurité.
➡️ Cette chasse aux sorcières se généralise dans les universités. Le 19 mars, dans la fac d’Aix Marseille, un événement organisé avec le militant juif antisioniste Pierre Stambul, qui est également enseignant, a été interdit sur conseils de la préfecture. La voix d’un militant juif a donc été censurée une fois de plus, dans un lieu de savoir, parce qu’elle dénonce l’extrême droite israélienne.
➡️ Même chose à l’Université de Montpellier le 25 mars dernier. Un événement nommé « Israël Apartheid Week » dénonçant la colonisation a été interdit.
➡️ On apprend également qu’à Angers, une fête antifasciste organisée par un collectif d’associations et de syndicats, qui devait se tenir dans des locaux de l’université jeudi 18 avril, est interdite par la présidence de l’université. Du jamais vu localement. Rappelons qu’il y a quelques semaines, une soirée d’extrême droite organisée par des groupes de nostalgiques de l’Algérie française a pu se tenir en plein cœur de l’université de Nantes, avec l’approbation de la direction !
Sur les campus : interdiction de soutenir la Palestine ou de dénoncer l’extrême droite, mais autorisation de la propagande néofasciste.
➡️ Enfin, un syndicaliste vient d’être condamné par le tribunal correctionnel ce jeudi 18 avril pour « apologie du terrorisme ». Il s’agit du secrétaire de la CGT dans le Nord Jean-Paul Delescaut. Il écope d’une peine extrêmement lourde d’un an de prison avec sursis pour la publication d’un tract pro-palestinien appelant à « la fin de l’occupation » israélienne et « la paix en Palestine » en octobre dernier. C’est la première fois en France qu’un représentant syndical est condamné pour ce type de délit. Jean-Paul Delescaut avait été interpellé chez lui, à l’aube du 20 octobre par la police, avant d’être placé en cellule. Sa condamnation crée un précédent gravissime pour la liberté d’expression.
➡️ Pendant ce temps, les soutiens d’Israël multiplient les mensonges les plus obscènes, les appels au génocide et les menaces physiques contre les responsables de gauche dans tous les médias depuis des mois sans jamais être inquiétés.
La situation à Gaza est un révélateur et un accélérateur de la fascisation en France : elle permet à nos dirigeants un déchaînement répressif et un recul vertigineux de la liberté d’opinion. Jusqu’où ira la chasse aux sorcières ? Jusqu’où nous la laisserons aller. Faisons front.
(post de Contre Attaque)
- Essayez la dictature ? Interdictions de meetings, répression, censure, dissolutions...
- Essayez la dictature ? Interdictions de meetings pro-palestiniens, répression de syndicalistes, censure, dissolutions...
CONFÉRENCE LFI INTERDITE À LILLE :
Quand le soutien à la Palestine devient la nouvelle chasse aux sorcières
C’est une dérive en plusieurs actes : le premier, lorsque l’université de Lille a déclaré interdire sur son site une conférence de la France Insoumise à l’occasion de la campagne électorale des européennes.
Suite à cette interdiction, LFI avait annoncé hier que la conférence aurait tout de même lieu dans un autre lieu, à Roubaix.
2e acte : mais l’affaire prend désormais une tournure encore plus inquiétante puisque le préfet du Nord a interdit tout simplement la tenue de cette conférence, où qu’elle puisse se tenir sur le territoire.
Pour rappel, un logo « Libre Palestine » apposé sur l’affiche de la conférence, avait déclenché l’ire de la droite et de l’extrême-droite, hurlant à l’antisémitisme. Pourtant ce symbole illustre une revendication claire, le cessez-le-feu et une solution pour la Palestine en souffrance depuis tant de décennies.
Non seulement il s’agit de censurer le soutien à la Palestine mais il s’agit également d’une entrave grave à la campagne électorale d’un parti d’opposition. Par le biais de la préfecture du Nord, c’est bien l’État et le macronisme qui sombrent dans cette dérive inquiétante.
Le pouvoir français sombre encore un peu plus dans l’autoritarisme, emprunter aux sombres années du Maccarthysme une chasse aux sorcières version 2024, où les communistes sont remplacés par les soutiens à la Palestine... et plus globalement, tous ceux qui sont jugés trop proches des musulmans (et par extension racistes, des arabes)
Cette dérive devrait inquiéter l’ensemble de la classe politique et sociale, y compris du côté de la droite qui se soucie encore des valeurs de liberté (si tant est qu’elle existe encore).
C’est donc un appel à dénoncer cette censure hallucinante qui a été lancé pour 18h30 ce soir à Lille. Quelles que soient nos affinités politiques, nous ne pouvons regarder en silence ce pays glisser lentement vers la dictature.
(post de CND)
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