Le régime et sa répression ciblent les personnes qui informent et qui filment les flics en action. Ce n’est pas nouveau hélas dans ce régime autoritaire (voir liens en bas d’article), mais voici deux nouveaux exemples, à Dijon et à Montpellier.
1. Cinq mois de prison avec sursis pour une simple video de manif
Deux articles sur cette nouvelle atteinte aux libertés :
Nouveau cap répressif franchi, cette fois sur la liberté d’informer : 5 mois de prison avec sursis pour une video de manif
Cinq mois de prison avec sursis pour une video de manif - Un gilet jaune dijonnais a été condamné à 5 mois de prison avec sursis pour avoir filmé et diffusé sur le web une vidéo des affrontements qui avaient eu lieux devant la caserne Deflandre pendant l’acte 8 des gilets jaunes, le samedi 5 janvier 2019.
En gros, cette nouvelle forme de répression peut interdire de fait de filmer les manifestations ou situations potentiellement conflictuelles lorsque des policiers seraient impliqués.
Ce détournement d’un texte de loi est une manière vicieuse de censurer le droit à filmer l’espace publique et de couvrir encore davantage l’impunité et la liberté en roue libre des flics.
Alors que filmer l’action policière permet parfois de modérer la répression et d’apporter des preuves en faveur de manifestants accusés, voilà que la justice étatique veut le poursuivre.
Quand le régime ne crée pas des lois répressives sur mesure, il détourne les lois existantes pour réprimer comme il veut.
- Cinq mois de prison avec sursis pour une simple video de manif
2. UN JOURNALISTE INDÉPENDANT ARRÊTÉ A MONTPELLIER
Encre ! Jules, notre confrère de l’excellent journal indépendant Le Poing, arrêté violemment hier, lors de l’Acte 52 des Gilets Jaunes à Montpellier.
Il était clairement ciblé par les forces de l’ordre. C’est une nouvelle atteinte grave aux expressions contestataires.
Libérez le !
- 09 novembre 2019, un journaliste indépendant arrêté à Montpellier
D’autres articles évoquent d’autres cas récents :
- Droit d’informer : nous ne devons pas nous habituer aux intimidations, aux gardes à vue et aux poursuites judiciaires
- France : des journalistes réprimés pour les empêcher de faire leur travail
- 21 septembre, une observatrice de la LDH et un journaliste arrêtés à Montpellier !
- Parole de flic
- La terreur d’Etat en chiffres