Alors que les médias dominants martèlent H24 les idées d’extrême-droite et ulltra-capitalistes, banalisent le racisme et l’exploitation salariale, naturalisent le Capital et sacralisent l’Etat, voici un réjouissant piratage de la radio France Inter qui s’est produit dimanche 10 avril au soir :
- Pendant les résultats électoraux, FranceInter a été piratée pour diffuser un message anti-système - En bref, une dystopie qui décrit une politique fiction, qui n’est plus que communication et marketing, dans une société sécuritaire et surveillée. Les médias de masse, traditionnellement considérés comme des remparts démocratiques sont maintenant acquis à la société du spectacle. La violence règne de toute part.
Ecouter l’enregistrement intégral du piratage : https://soundcloud.com/radio-uz/france-inter-87-8-fm-20h20
Voir aussi : Soirée électorale : les ondes de France Inter piratées à Paris
À Lyon, c’est l’« Anti-France » qui a hacké le 100.0 FM
Dimanche 10 avril à 20h, alors que les auditeurs de France Inter attendaient (ou non) que les résultats du premier tour de l’élection présidentielle soient annoncés, il semblerait qu’à Paris, l’antenne de la première radio de France ait été piratée.
(...)
À Lyon, c’est une mystérieuse Radio Anti-France qui a émis sur la fréquence 100.0FM toute la journée. Sur leur site, les pirates tiennent à préciser :
L’antifrance n’est pas allé voter. L’antifrance crache dans la soupe électorale. L’antifrance pirate les ondes. L’antifrance s’entraine à l’émeute avec Sissy. L’antifrance nique Morandini. L’antifrance sabote la nation. L’antifrance continuera.
Une version plus complète du programme diffusé est accessible sur leur souncloud :
- France Inter piratée à Paris Est le 10 avril - Une critique cinglante du système électoral représentatif et de sa non-démocratie capitaliste
- La dystopie en cours dévoilée lors d’une émission pirate
« L’élection est un concours d’autorité comme il y en a de beauté. L’autoritaire y est à son aise comme une mouche sur un cadavre. Mais la plupart des décideurs et leurs valets ne craignent que l’illusion démocratique se paie dans la rue. »
« On croise encore au coin des rues quelques saltimbanques de gauche qui chantent les louanges de la démocratie […] Ils sont bien les seuls à y croire. En privé, technocrates et fascistes ne s’émeuvent pas plus que cela de ces élections sans campagne. Comme si tout ça changeait vraiment la donne. »
Le début d’un mouvement de rebellion contre les médias dominants et contre le monde qu’ils vendent ?
Forum de l’article