Il y a quelques décennies , du temps où on s’illusionnait encore sur les miroirs aux alouettes socialistes ainsi que sur le refroidissement climatique pour l’An 2000, les accidents de la vie étaient encore exceptionnels et le seul aléa redouté était surtout le chômage.
Un demi-siècle après coup , on mesure à tel point les risques accidentels sont devenus monnaie courante à un rythme hebdomadaire au point que chacun de nous a tellement bien intériorisé tous les risques produits par cette civilisation industrielle qu’il ne se passe pas un jour sans que l’on anticipe le comportement à tenir afin de continuer à y « survivre » cahin caha quelques semaines , quelques mois de plus sans trop d’encombres.
Ceux et celles qui auraient la malchance de ne pas faire partie des survivants seront objectivement et médiatiquement traités en tant qu’individus irresponsables parce qu’ils n’auraient pas respectés les normes de sécurité ou bien étaient déjà « immunodéprimés » , atteints de « facteurs de comorbidité » (!) de maladies chroniques ( imputables là aussi au laisser-aller des individu plutôt qu’à la forme prise par la socialisation capitaliste ) donc destinés déjà à finir en encombrants déchets de la société dont elle devra en sus gérer le coût de ce qu’il est possible de recycler : https://notreaffaireatous.org/29-mai-2019-quels-sont-les-impacts-sociaux-du-dereglement-climatique/
PHIL