Drôme : le marché capitaliste et le réchauffement climatique tuent la récolte de lavande 2022

La sécheresse historique en cours, amplifiée par le réchauffement climitique lui-même provoqué par la civilisation industrielle (et non pas par "l’activité humaine", formule vague et générale qui évite de nommer la responsabilité d’un certain système social), provovoque de multiples effets :

 Drôme : canicule, prix du gaz, concurrence…la récolte de lavande s’annonce compliquée - Cette année dans la Drôme, la récolte de lavande ne s’annonce pas très bonne et les coûts de production ont explosé.
Cette année dans la Drôme, la récolte de lavande ne s’annonce pas très bonne et les coûts de production ont explosé. Les prix de revente se sont quant à eux effondrés.
La lavande n’a pas résisté aux rayons du soleil. Dans son champ, le producteur cueille quelques brins abîmés : « ça c’est une lavande qui a souffert du sec et qui ne fera pas de rendement ou presque pas », déplore Jean-Luc Oddon, producteur à Aix-en-Diois.
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« Petite récole et forte augmentation des coûts de récolte et de distillation »
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Résultat les prix de revente se sont effondrés de 40 à 15€ le kg. Une concurrence que les producteurs traditionnels jugent déloyale.
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Drôme : le marché capitaliste et le réchauffement climatique tuent la récolte de lavande 2022

Compétition et climat déréglé par la civilisation industrielle tuent le business de la lavande

Le libre marché c’est le libre marché

C’est toujours étonnant de constater que les humains se plaignent des règles implacables de la concurrence sans pitié inhérente au capitalisme seulement quand ils sont directement touchés eux. Le reste du temps, le marché capitaliste, le monde marchandise techno-industriel, sa voracité, sa compétition destructrice et inégalitaire, sa croissance folle tendant vers l’infini qui ravage le climat, les humains et la biosphère ne semble pas les gêner outre mesure.

On ne peut pas voir le beurre et l’argent du beurre, le pognon et le libre marché sans les carnages et la concurrence. Si on a le capitalisme, on a les désagréments destructeurs de la concurrence et les mortels ravages écologiques qui vont avec, c’est un « package all inclusive », on ne peut pas séparer les éléments.
Par définition, dans le libre marché, il n’y a pas de concurrence déloyale, toute concurrence est par définition aveugle et sans pitié, puisque les agents du marché sont libres d’utiliser toutes les méthodes (hormis celles illégales, et encore) pour gagner des parts de marché sur les concurrents.

Si la lavande produite dans les plaines du centre de la France ou en Inde est plus productive et plus compétitive que celle produite en Drôme ou en Provence, elle s’imposera sur le marché, et les producteurs de lavande de Drôme et de Provence n’auront plus qu’à crever, à faire autre chose, ou à rejoindre en ville les travailleurs ubérisés chers au représentant de commerce qui nous sert de président.

 En réalité, dans le monde réel, la libre concurrence totale « non faussée » n’existe pas, elle serait bien trop destructive et ingérable, et tous les Etats (à commencer par les USA pays chantre de l’ultra-libéralisme) rivalisent de lois, subterfuges, labels et autres protectionnismes pour essayer de préserver leurs entreprises et emplois locaux contre le libre marché mondialisé concurrentiel qu’ils ne cessent de défendre et promouvoir par ailleurs.