Des brigades policières dans tous les lycées de la région Auvergne-Rhône-Alpes avec Laurent Wauquiez

Des flics dans les lycées de la région Auvergne-Rhône-Alpes

 Des « brigades de sécurité » dans les lycées, le nouveau programme sécuritaire de Laurent Wauquiez - Alors que les classes sont surchargés, que le manque de personnel dans les lycées est criant à tous les niveaux. Que ce soit le manque d’enseignant.es, de surveillant.es, d’AVS, d’AESH, ou de personnel médico-social (infirmier.ères, psychologues, etc), Laurent Wauquiez propose d’augmenter encore et toujours le budget de la sécurité et d’envoyer d’anciens « militaires ou gendarmes, ou alors issues du secteur de la sécurité » dans les lycées.
Renaud Pfeffer, vice-président de la région délégué à la sécurité, confie à Lyon Capitale son futur programme de « brigades de sécurité » pour les lycées de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Même s’il s’en défend, on pourrait résumer son programme à la mise en place de milices privées, payé par nos impôts bien sur, qui auront toutes libertés à intervenir en dehors, mais aussi dans les lycées, voir dans les cars scolaires. Après des portiques, dont l’efficacité reste encore à démontrer, qui auront quand même coûter la bagatelle de 90 millions d’euros, ce sont encore des dépenses supplémentaires pour une politique du tout sécuritaire dans les lycées régionaux. (...)

Des brigades policières dans les lycées de la région Auvergne-Rhône-Alpes avec Wauquiez

Le casernement scolaire transformé en zones sécuritaire sous contrôle policier ?! Quel progrès ! Vivement les uniformes et les puces traceuses

NOTES :

Dans cette société hautement étatisée et ultra-capitaliste, la surveillance et le contrôle n’arrêteront pas de s’étendre partout et de s’approfondir sans fin. Toujours davantage de flics et de dispositifs technologiques pour contenir les foules et satisfaire le juteux business de la-sécurité.
Les institutions politiques antidémocratique en place favorisent des tyrans tels que Laurent Wauquiez, lui laisse tout pouvoir et lui permettent d’agir à sa guise pour imposer ses politiques de merdes, pourquoi il s’en priverait ?

Les jeunes sont déjà soumis au déplaisant casernement scolaire et à la néfaste propagande de l’éducation nationale, ils risquent de subir en plus les « brigades de sécurité » de Wauquiez. Quel progrès lumineux vers l’émancipation, l’autonomie et le bien vivre ensemble !
 Bientôt les uniformes genrés et leurs puces électroniques de traçage de déplacement comme en Chine ?

Les jeunes et les profs vont-ils faire grève et se révolter ?
Vont-ils occuper les lycées ?
Des jeunes vont-ils déserter le lycée et choisir de s’auto-éduquer avec l’aide de pairs et d’adultes ?

Pour l’instant, il ne va sans doute rien se passer. Profs et jeunes sont tellement pris dans l’esprit du temps : soumission, conformisme, obéissance, individualisme mortifère, peur de la répression, culture du défaitisme, peur de dépasser du troupeau, recherche de la bonne note... qu’ils vont continuer à surtout se préoccuper de la conservation ou de la conquête de leur place dans cette grande termitière destructive nommée « civilisation industrielle », ou tout simplement dans le mortel « marché du travail ».

Il faut dire que quand des jeunes des lycées osent se révolter, ils-elles ne reçoivent pas beaucoup de soutien et se prennent une répression policière brutale direct (voir épisodes récents contre les « lois Blanquer »), on comprend qu’ils-elles n’osent plus trop moufter et courbent l’échine, comme ces étudiants de plus en plus nombreux à galérer et à faire la queue des heures devant des distributions de nourriture juste pour avoir de quoi manger.

Vive la-sécurité ! A bas les libertés ! ;-)
Jusqu’à ce que la cocotte minute explose ?

PS :
Le tyran Wauquiez et sa bande se sont déjà beaucoup illustrés dans le domaine du système policier et de la technopolice, voir par exemle :
 Rhône-alpes : Wauquiez veut imposer la reconnaissance faciale et les logiciels d’analyse comportementale prédictive dans les gares, cars scolaires et trains - 19 JUILLET 2021 : Vidéosurveillance et technopolice partout, démocratie nulle part