Voici une série de 4 articles publiés par la revue Frustration qui proposent quelques analyses critiques sur l’entreprise privée et ses mythes :
En France, on déteste davantage les députés que les patrons. Et quand on n’arrive pas à boucler ses fins de mois, c’est auprès de l’Etat qu’on vient exiger de l’argent, pas auprès de son employeur ou de son DRH. Intouchables entreprises privées est une enquête en 4 épisodes, publiée entre le 17 et le 21 juin 2019, sur l’idéologie de l’entreprise reine et de la résignation du salarié sujet :
- Episode I : Quand le contribuable paye pour le MEDEF
- Episode II : Le mythe du “petit patron qui galère” ou comment le “soutien au TPE-PME” sert le grand patronat.
- Episode III : Avant il y avait les patrons, maintenant il y a les entrepreneurs : le mythe des start up innovantes au secours du capitalisme
- Episode IV : L’entreprise privée, un modèle dispendieux, anti-humaniste et anti-écologique à dépasser
Voir aussi pour aller plus loin (avec vidéo et bibliographie intéressantes) : « Faut-il abolir le travail ? » - Une introduction à la critique radicale du travail - Dans ce dixième épisode de Politikon, on revient sur le thème du travail qui va bien occuper l’actualité ces temps-ci. Est-il aliénant, libérateur ? Faut-il protéger le travail ? Ou ne faudrait-il pas tout simplement le supprimer ?
Cette question provocante mais non dénuée de pertinence nous permet d’introduire à un courant [marxien] pas toujours bien connu : la critique de la valeur. On parle bien-sûr de Marx (valeur d’échange, valeur d’usage, travail abstrait/travail concret, fétichisme de la marchandise), mais aussi d’Aristote (différence praxis/poiesis), de Locke (la propriété est fondée sur le travail), Adam Smith et David Ricardo (valeur travail dans l’économie classique).