Crest : des menaces de mort et de violences graves contre des tagueurs déposées samedi 27 novembre en plein marché !

L’auteur des menaces fait-il parti de la brigade « anti-tag » liée au conseiller municipal maritonien Jean Prévost ?

vendredi 3 décembre 2021, par Quelques bénévoles de l’HYDRE.

Nous pensons qu’il faut rendre publique cet événement choquant :

Samedi 27 novembre 2021 vers 10h, alors qu’un bénévole ouvrait le café l’HYDRE, un individu masqué s’est présenté à l’entrée et a jeté des feuilles de papier sur une chaise, sans dire un mot il est reparti.
Le bénévole un peu interloqué a ouvert ces papiers et a découvert des menaces de mort et de blessures graves inscrites dessus, en plusieurs exemplaires, en voici un scan :

Crest : des menaces de mort et de violences contre des tagueurs déposées samedi 27 novembre en plein marché !
L’auteur des menaces fait-il parti de la brigade « anti-tag » liée à l’élu municipal maritonien Jean Prévost ?

Ne comprenant pas trop de quoi il s’agissait sur le coup, le bénévole inquiet a parlé de cette affaire stupéfiante à d’autres, et nous avons ensuite décidé à quelques uns de publier cet article informatif.

- Ces violentes menaces s’adressent au « tag collectif » et sont signées « sniper ».
Vu les récentes séries de tags à Crest, dont certains étaient signés « Collectif Tag tout court », il semble évident que ces menaces écrites s’adressent à ces tagueurs (l’auteur des menaces a juste inversé les mots, écrivant « tag collectif »).

On en conclut que « sniper », l’auteur des menaces, s’imagine que le café l’HYDRE pourrait être fréquenté par des membres de ce « collectif tag » et qu’il a voulu se servir de l’Hydre pour faire passer son message virulent ?
A moins que : pour d’obscures raisons il déteste l’HYDRE et a trouvé là un bon prétexte pour intimider les bénévoles et usagers du lieu ?
Même si l’Hydre n’est sans doute pas visé par ces menaces, ça fait froid dans le dos de voir des promesses de violences graves déposées froidement en plein marché du samedi !

- Nous rappelons au passage qu’en mai 2020 des vitrines du café l’HYDRE avait été brisées, et taguées par des messages d’extrême-droite comportant une menace de mort (« mort aux rouges »). Il n’y a sans doute aucun lien entre ces deux affaires, mais ça illustre un délétère climat de « pré-fascisation ».

Le collectif « anti-tag » lié à la mairie Mariton est-il impliqué ?

Les tags semblent être une affaire d’importance pour la majorité de Mr Mariton. Le sujet apparaît en premier sur sa page « Objectif Ville Propre », et au moins un élu maritonien (Jean Prévost) et des soutiens font partie d’un collectif « anti-tag » adoubé par la mairie maritonienne.
Ce collectif « anti-tag » semble entre autre chargé par la mairie de recouvrir bénévolement de peinture les tags jugés indésirables.

L’individu « sniper » auteur de ces menaces de morts et de blessures graves semble bien remonté et militant, alors fait-il partie du collectif « anti-tag » lié à la majorité municipale ?,
Jean Prévost (Conseiller municipal délégué à la qualité de vie des personnes âgées et aux affaires patriotiques) et ce collectif « anti-tag » approuvent-ils ce genre de menaces ?
Est-ce qu’ils les dénoncent ?

Quelques rappels

Rappel : un membre de ce collectif anti-tag, colistier finalement élu de la liste Mariton, avait été surpris durant la campagne électorale de 2020 en train de taguer des affiches de critique politique qui déplaisaient à la majorité municipale :

- Jean Prevost, le tagueur anti-tag ?
Le colistier d’Hervé Mariton a été photographié en train de peinturlurer des affiches hostiles au maire sortant...
C’est un peu l’arroseur arrosé. Ou le pompier pyromane. La scène s’est produite le mercredi 17 juin, à l’entrée du parking de la Poste de Crest. Jean Prevost, 22e sur la liste « Parce que nous aimons Crest » conduite par Hervé Mariton, y est observé descendant de sa trottinette électrique blanche, et s’activant autour d’affiches critiques envers le maire sortant, y déversant méthodiquement de la peinture orange

(...)

On se souvient aussi que pendant cette campagne municipale 2020 certains soutiens de Mr Mariton avaient injurié des membres de l’équipe d’opposition, une camionnette servant à la campagne d’opposition avait été taguée, des affiches rappelant la grande proximité des idées de Mr Mariton et des idées d’extrême droite étaient systématiquement recouvertes de peinture, etc.

Ces faits pourraient-ils encourager certains individus, se sachant impunis et soutenus, à surenchérir contre les personnes qu’ils estiment liées à « la gauche » ?


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