Bonjour, talentueuse tagueuse
Aujourd’hui, je t’écris pour te dire que je ne suis pas d’accord (ou ai-je mal compris ?). Bien sûr, notre condition d’esclaves du capitalisme est difficile à (sur)vivre, oui. Oui, mais voilà, dans l’argent des riches, il y a toujours du sang des pauvres. Quand on vit volontairement sans travailler, on vit comme les riches de l’argent des autres pauvres, de leur sang. Je pense que tant qu’on le peut, il faut se suffire à soi même et à ce que le contrat social a de bien en cotisant pour aider les autres surtout malades, chômeurs , retraités. Inévitablement, ce faisant, nous nourrissons aussi les profiteurs actionnaires et délinquants en col blanc. oui mais que faire d’autre ? Se trouver aussi en situation de profiteur comme tu le suggères à ta manière ? Faut-il que tu soies précieuse pour ne pas vouloir gâcher ton temps avec celui de la plèbe et ne pas vouloir user ta vie dans la médiocrité du système.
En attendant des jours meilleurs -pour lesquels je tente aussi d’agir- je n’ai pas trouvé mieux que de gâcher une bonne partie de ma vie à la gagner , même si je sais que de riches tricheurs en profitent sans états d’âme. Oui, j’enrage quand j’y pense comme un primate. Quand j’y réfléchis comme un humain, je suis heureux de partager ma force mon sang et ma vie avec les autres humains pour tenter de vivre société. Voilà, les bases de ma polémique sont posées, j’ai l’impression d’avoir écrit comme une grosse brute réactionnaire car j’ai toujours tendance à forcer le trait. J’espère que je ne te blesse pas, et surtout que je ne freine pas tes ardeurs philosiphico-picturales.
Fraternellement,
Louis le breton
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