C’est bien connu : pour ce qui est de chanter les louanges du gouvernement, Christophe Barbier n’est jamais en reste. Et ces dernières semaines, il ne s’en est pas privé.
Dans son éditorial du 27 mars, il prend la défense d’Édouard Philippe, Agnès Buzyn, et Olivier Véran, visés par six plaintes déposées devant la Cour de justice pour leur gestion de l’épidémie. D’un revers de main, il en balaie les fondements : « Honnêtement, à l’heure où nous parlons, il n’y a aucune raison de penser [qu’ils] puissent être soupçonnés d’homicide involontaire ou de mise en danger d’autrui puisque c’est l’objet de ces plaintes ». Nul doute que, pour arriver à cette conclusion, Christophe Barbier a mené une enquête approfondie depuis son fauteuil d’éditorialiste. Et de citer Alain Finkielkraut, interviewé dans Le Figaro le même jour, pour qui le gouvernement serait devenu le « bouc-émissaire de nos peurs primaires […] traduit devant le tribunal de la bêtise surinformée ». Autant dire qu’en matière de « bêtise surinformée », Barbier est un expert…
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