Avec Boralex, au-delà du greenwashing des énergies industrielles dites renouvelables, on trouve la dévastation des milieux naturels.
Mais à Lure la résistance est là, et Boralex est également bloquée par la justice :
Boralex a perdu : fini le parc photovoltaïque sur la montagne de Lure
C’est un tournant dans la lutte. La justice a donné raison aux écologistes face à la multinationale canadienne Boralex. Alors que cette dernière est en train de construire un vaste projet photovoltaïque sur la montagne de Lure, dans les Alpes-de-Haute-Provence, la Cour administrative d’appel de Marseille a jugé illégal, vendredi 31 mai, l’arrêté préfectoral qui permettait à l’entreprise de déroger au droit environnemental pour détruire des espèces et habitats protégés.
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Depuis plusieurs années, le combat fait rage. Les militants ont bloqué à plusieurs reprises le chantier qui a rasé plusieurs hectares de forêt. Un groupe baptisé « les gardiennes de Lure » appelait à « faire barrage aux multinationales qui viennent coloniser et détruire nos terres ». Plusieurs opposants avaient même été blessés par des bûcherons et des vigiles certains à coups de barre de fer. Des opposants avaient aussi été embarqués en garde à vue pour finalement écoper d’amendes.
En janvier dernier, une partie du chantier avait été incendié, rapporte BFM TV. 400 panneaux photovoltaïques avaient brûlé et le préjudice s’élèvait à plusieurs dizaines de milliers d’euros. La piste criminelle avait été privilégiée.