Dans la Drôme la sécheresse s’étend, les rivières et les nappes baissent inexorablement.
A Chabrillan en vallée de la Drôme, la distribution d’eau potable pourrait être très perturbée (la situation s’est aggravée depuis cette annonce du 19 mai). Une nouvelle canicule semble annoncée après le 14 juillet...
A quand un (des) mouvements d’écologie sociale puissants et radicaux pour prendre les choses en mai d’en bas au lieu de laisser les dirigeants, les riches et l’Economie continuer à tout ravager ?
- CLIMAT : le désert avance sous nos yeux : à quand des mouvements d’écologie sociale puissants et radicaux en Drôme ?
- Glaciers qui s’effondrent, rivières à sec, feu de moissonneuses, canicules...
🌡️ CLIMAT : LE DÉSERT AVANCE
L’environnement change sous nos yeux. Le désastre s’installe comme une nouvelle normalité. Quelques brèves de ces derniers jours.
🔴 GLACIERS
On parle beaucoup de la fonte de la banquise, mais les glaces situées dans les terres fondent aussi à toute vitesse : neiges éternelles, pergélisol et glaciers reculent partout. Dimanche 3 juillet, un énorme bloc s’est détaché du glacier de la Marmolada dans les Alpes du Nord de l’Italie. Les images montrent un effondrement énorme de roches et de glace. Au moins 6 personnes ont été tuées et huit autres blessées. Le drame est survenu au lendemain d’un record de température atteinte au sommet du glacier : dix degrés. Les experts estiment que de nouveaux écroulements de glace sont à craindre.
🔴 GORGES DU VERDON
Dans le Sud de la France, les magnifiques gorges du Verdon prisées des vacanciers sont à sec. Le niveau de l’eau dans la plupart des gorges est 4 à 6 mètres plus bas qu’à la même époque habituellement. Les lacs ne reçoivent plus d’eau. L’essentiel des activités nautiques prisées des vacanciers sont annulées. Les campings au bord de l’eau sont désormais au bord de grandes étendues de galets. Et l’écosystème souffre. « On est sur un phénomène de sécheresse et de manque de pluie inédit et historique » explique la préfète de la région.
🔴 MOISSONNEUSES
Au Nord de Nantes, dimanche 3 juillet. Deux hectares d’un champ d’orge sont partis en fumées sur une parcelle de sept hectares, au niveau de la commune des Vallons de l’Erdre. Le feu est parti en pleine après-midi : sous la chaleur écrasante, une moissonneuse-batteuse en surchauffe s’est embrasée et les flammes ont dévoré le champ. Le maire de la commune considère que "les fortes chaleurs promettent des périodes de sécheresse et des récoltes très difficiles". D’autres plus petits feux ont été signalés au même moment dans le département. Le même jour, dans l’Ain, un incendie s’est déclaré dans un champ de blé : une moissonneuse-batteuse a également pris feu soudainement. La veille, en Vendée, les pompiers ont éteint des flammes qui se propageaient dans un champ après qu’une moissonneuse ait pris feu. Ces évènements semblent de moins en moins isolés. Les cultures sont asséchées, les machines surchauffent, toutes les conditions pour des incendies.
🔴 CANICULES
Une canicule est en cours en Corse avec des températures jusqu’à 38° par endroit. Il va faire plus de 30° à Nantes pendant plusieurs jours d’affilée. Certains météorologues évoquent une possible canicule sur la France autour du 16 juillet. En juin, des pics à plus de 42° avaient déjà touché une partie de la France. L’été tel qu’on le connaissait n’existe plus. Les températures moyennes entre juillet et août auraient été considérées comme exceptionnellement élevées il y a quelques décennies. Et les températures estivales « normales » se trouvent désormais plutôt en septembre ou en mai.
Pendant ce temps, certains gouvernants mondiaux sont ouvertement climato-sceptiques et les autres encouragent le productivisme et l’accaparement des richesses. Les ultra-privilégiés achètent des résidences sécurisées en zones préservées. En France, un politicien d’extrême droite pro-pesticides et défenseur de la bétonisation est ministre de l’écologie. La solution ne viendra pas d’en haut. Sauvons-nous nous-mêmes.
(post et visuel de Contre Attaque)
Quelques news des désastres fabriqués par la dispensable civilisation industrielle
- En Drôme, la rivière Drôme était déjà à sec vers le 15 juin au niveau d’Allex et Livron, ce qui arrive "habituellement" fin août, soit deux mois et demi plus tôt ! -Les canoes raclent les galets, à Chabrillan l’eau potable devient très tendue, les algues sont bien implantées...
- En Italie, une sécheresse historique menace l’agriculture
- Canicule au Japon, inondations en Australie et typhon en Chine : le climat en surchauffe
- Les papillons déclinent en France, indique une nouvelle étude
- En catimini, le gouvernement impose le gaz de schiste - Le gouvernement profite du projet de loi « pouvoir d’achat » pour accélérer la construction d’un port méthanier au Havre. Le but : importer du gaz naturel liquéfié. Un scandale, selon les associations environnementales.
- « En France, en 2022, des enfants et adolescents meurent de souffrance psychique par manque de soins et de prise en compte sociétale » - Le délitement des structures de soins empêche les soignants d’exercer leur fonction de dernier rempart contre les tentations suicidaires des jeunes, dont la hausse massive est attestée, alertent les pédopsychiatres dans une tribune cosignée par plus de 700 professionnels du soin aux enfants et adolescents.
- Skier cet été sur des glaciers ? C’est déjà trop tard - Faute de neige, des stations de ski d’été ont annoncé des fermetures anticipées avant la fin de la saison estivale. L’industrie entière est en péril, malgré ses tentatives d’adaptation.
- Barrages à sec, agriculture assoiffée : le Maroc gère mal le manque d’eau - Après plusieurs années de sécheresse, les barrages sont quasiment à sec et même Casablanca, la capitale économique du Maroc, pourrait connaître des coupures d’eau.
Remarques sur le sens des priorités
C’est sûr qu’en été (comme le reste de l’année de toute façon) on a des choses tellement plus importantes et urgentes à faire que de se préoccuper d’agir pour conserver une planète habitable et créer des sociétés vivables : ne pas rater notre 20e concert de l’année, jouer à la pétanque toute la journée, traîner en terrasse toute l’après midi, regarder le sport de compétition à la télé, faire du shopping lors des soldes, s’amuser à la « Crad’eau » à Crest (avec des tonnes d’eau potable balancées pour l’arrosage des pistes de jeu, voir Le Crestois du 8 juillet, mais tout va bien l’événement est estampillé « zéro déchet »)... Et puis si y a plus d’eau potable, pas grave, on boira de la bière et de la clairette n’est-ce pas ? Et on arrosera les cultures vivrières au Coca, McDo en fournira des palettes à prix cassé.
Et puis on s’en tape des papillons, vu qu’on aura des essaims de drones agiles pour égailler nos airs.
Et puis y a des élus, des entreprises et des experts qui s’occupent de ces questions là à notre place, nous on à juste à voter ou à s’abstenir aux élections, et surtout à TRAVAILLER, CONSOMMER, S’AMUSER et à fermer nos gueules. Et les chômeurs trop pauvres pour consommer et s’amuser décemment, qu’ils ferment aussi leur gueule, le gouvernement va s’occcuper de leur « pouvoir d’achat », et ils n’ont qu’à travailler ces feignants, « France Travail » (ex Pôle Emploi) va s’occuper de leur cas de près, la France va avoir besoin de bras pour l’effort de guerre et faire tourner les usines d’armes.
Donc tout va bien, ayons confiance dans leurs réformes néfastes promises pour 2050 !
Et puis y a le travail, la vie quotidienne, la survie économique galère... Alors le climat et la nature ça passe à la trappe, c’est jute un décors factultatif en attendant que la techno-industrie ne le relooke à sa façon ?
Sauf que les désastres produits par la civilisation industrielle impactent. de plus en plus les activités, la vie quotidienne, les loisirs, la vie même.
La destruction des papillons et des batraciens on s’en fout, mais, aarrrgh, ne plus pouvoir se baigner dans la rivière ou remplir à donf sa piscine, horrible !
Le metavers, à supposer qu’il puisse encore fonctionner plus tard lors des crises et pénuries énergétiques (les problèmes consécutifs au Covid-19 c’était du gâteau en comparaison), ne permettra pas de tout remplacer, les bits qui sont les briques des images numériques ça ne se mange pas, la monnaie (crypto ou en espèces) et l’or en barre non plus.
Déserter et consommer moins/mieux pour ceux qui peuvent ne suffira pas : Et si on créait à la rentrée un mouvement radical en Drôme, portant sur l’écologie, les questions sociales et politiques ?
Bien sûr ça parait du rêve éveillé hors sol, mais que faire d’autre ? Continuer à empiler les petites réformes, les micro-luttes sectorielles et attendre les nouvelles élections nationales dans 5 ans ?!
NOTE :
Précision : on n’est pas du tout contre la fête, la bière, la danse, la baignade, le farniente, les terrasses de café, les concerts et les jeux (ça fait partie de la vie comme la lutte et l’engagement), mais disons qu’on trouve choquant de voir beaucoup de monde ne faire que ça (ou presque) en dehors de la vie « professionnelle » et des tâches de la vie quotidienne.
- CLIMAT : le désert avance sous nos yeux : à quand des mouvements d’écologie sociale puissants et radicaux en Drôme ?
- Glaciers qui s’effondrent, rivières à sec, feu de moissonneuses, canicules...
Le lac de serre ponçon en ce 1er juillet n’atteint pas sa côte de référence (780m). Il manque près de 10m !
Ainsi qu’on peut le voir su cette photo le lac de serre ponçon en ce 1er juillet n’atteint pas sa côte de référence (780m). Il manque près de 10m ! Un problème ? Oui ! Gros problème !!!
Les 1 milliard 200 millions de m3 d’eau que ce lac est sensé contenir au premier juillet (faisant de lui le plus grand lac artificiel de France), servent à l’été à alimenter une activité touristique estivale à hauteur de 45% de l’activité économique du département sur cette période. C’est considérable ! Mais si ce n’était que ça !... C’est aussi la source d’alimentation d’un réseau hydro-électrique des plus importants de France (les aménagements Durance-Verdon), avec une capacité de production instantanée de l’équivalent de 2 réacteurs nucléaires de 900 Megawatts (à l’heure où la moitié du parc nucléaire lui-même est à l’arrêt (24 réacteurs/56)). Mais si ce n’était que ça !... C’est aussi l’alimentation en eau pour plus de 150 000 hectares de terres agricoles jusqu’en Provence. Mais si ce n’était que ça !... C’est aussi l’aimentation en eau et électricité pour plus de 450 entreprises de Serre Ponçon jusqu’à l’étang de Berre. Mais si ce n’était que ça !... C’est aussi l’alimentation en eau potable d’une partie de la Durance, mais aussi 3 à 6 millions de personnes (l’été) entre Marseille et Saint Tropez (via la société des eaux de Marseille et la société du canal de Provence). Vient s’ajouter aussi certainement de manière plus praignante aujourd’hui les prélevements nécessaires en cas d’incendies pour cette zone sud est, mais aussi en soutien des zones frontalières côté italien.
Peut-on se rassurer d’un approvisionnement en eau permanent du glacier Blanc (plus grand glacier des Alpes de Sud) posé sur le massif des écrins ? Ben non ! Espérence de vie du dit glacier... : 80 ans !
Faire attention à nos consommations en eau sur le territoirepour limiter le stress hydrique ? Bien sur ! Mais ce stress augmentera tout de même. Pourquoi ? La montée des eaux de la méditerrannée va entrainer progressivement une salinisation des nappes phréatiques du litoral, contraignants les Azuréens à se ravitailler plus au nord.
A ce propos, j’en profite pour glisser un mot sur la plaine de la Crau (dernier habitat steppe d’Europe occidentale). Vous connaissez ? C’est une grande plaine qui se trouve à l’embouchure du Rhône, très fertile parce que flanquée d’une nappe d’eau douce souteraine nourriciaire. Cette plaine est le lieu de nombre d’élevages ovins que l’on retrouve en transhumance sur l’ensemble des massifs du sud des Alpes l’été, et le lieu de production fouragère pour entre autre du bétail de Normandie. Ben vous savez quoi ? Montée des eaux de la Méditerrannée = salinisation progressive des sols de cette plaine = perte de fertilité = perte de bétail et de fourage !
Alors bien sûr de ma fenêtre urbaine, de ma résidence estivale, de mon pavillon ou de mon appart, je ne vois pas tout celà et je ne vois pas pourquoi je devrais repenser ma façon d’appréhender ce qui m’entoure, mais n’en doutez pas, Vos vies vont changer, rapidement et considérablement ! La question n’est donc pas de savoir si nous le souhaitons ou non, si nous pensons pouvoir le faire ou non. La question est simplement de savoir si nous souhaitons induire le changement chez nous, ou le subir ! C’est la seule question qui se pose. Le monde ne nous attend pas, il avance ! Ce sera avec ou sans nous ! A bon entendeur !
(post de Mathieu Schucht, Gap, Hautes-Alpes)
🔥 Canular criminel des gouvernements. 🌑
Depuis hier, la région de Itea, proche de Delphes, en Grèce, se caramélise vite et bien.
Alors que partout dans le monde, les effets du réchauffement s’accélèrent, les gouvernements continuent à...ne rien faire.
La Grèce, brûle de nouveau dans l’indifférence générale.
Mais relax, nous allons éviter cela en France parce que nous, on a pensé à faire pipi sous la douche pour économiser l’eau.
Ne tremblez pas, c’est un coup monté par Soros.
Vidéo : https://fb.watch/e4sxVFNGXT/
(post de Cerveaux non disponibles)
𝗣𝗢𝗨𝗥𝗤𝗨𝗢𝗜 𝗜𝗟 𝗙𝗔𝗨𝗧 𝗧𝗢𝗨𝗧 𝗖𝗥𝗜𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘𝗥
Nous sommes en l’an 10 000, à peu près, après l’avènement de la civilisation, il fait 50°C au Canada, bientôt 20°C au pôle sud, lacs, mers et océans sont inexorablement remplis de plastiques, de métaux lourds et de substances chimiques toxiques en tous genres, tout comme les sols de la planète et les corps des êtres vivants (humains y compris). Les dernières forêts continuent d’être abattues, l’atmosphère d’être enrichi de gaz à effet de serre et de polluants divers et variés, les espèces vivantes d’être exterminées, des animaux non-humains d’être reproduits et massacrés en masse, les inégalités sociales de croître furieusement, le patriarcat d’opprimer femmes, enfants et – dans une moindre mesure – hommes, la bétonisation de s’étendre en étouffant la planète, les derniers peuples autochtones d’être détruits, l’agriculture industrielle de ravager les terres, et les imbéciles de croire qu’une autre civilisation techno-industrielle, bio, durable et équitable (démocratique) pourrait exister, que par le vote (seul et dernier misérable ersatz d’influence, de possibilité de participer à (très légèrement) orienter le fonctionnement de la société à la disposition des citoyens) un monde meilleur pourrait advenir.
Les causes de ce désastre total, ubiquitaire (bien trop partiellement décrit ci-dessus), sont évidemment multiples et intriquées. L’impuissance de l’individu face à l’État explique son impuissance à freiner le désastre écologique. Mais impossible de critiquer l’État sans critiquer la volonté de puissance et le capitalisme, qui lui sont liés. Et impossible de critiquer le capitalisme et l’État sans critiquer la technologie, qu’ils produisent conjointement. Inversement, donc, impossible de critiquer la technologie sans critiquer l’État et le capitalisme. Et impossible de critiquer l’État et ses hiérarchies sociales sans critiquer la taille des regroupements humains qui constituent les sociétés modernes, largement excessive pour — donc incompatible avec — la démocratie réelle, c’est-à-dire directe. Aussi, impossible de déplorer toutes ces calamités sans rien dire du patriarcat sur lequel elles reposent toutes. Et impossible de critiquer le patriarcat sans critiquer les stéréotypes sexuels qu’il impose — le genre. Et impossible de critiquer ces stéréotypes sexuels et le patriarcat en général sans critiquer le transgenrisme qui s’y enracine largement. Et impossible de critiquer le transgenrisme (ou la technologie, ou le capitalisme) sans critiquer le transhumanisme, qui promet la décorporation la plus absolue. Et impossible de critiquer le transhumanisme sans critiquer la volonté de puissance et la technologie. Et impossible de critiquer la technologie sans critiquer les technologies dites « vertes » et les autres absurdités ou mensonges « durables ». Et impossible de critiquer ces mystifications « vertes » sans critiquer les médias (de masse) qui servent à les promouvoir. Et impossible de critiquer ces médias sans critiquer le capitalisme. Et impossible de critiquer le capitalisme sans critiquer la propriété privée, la propriété foncière, l’argent, le salariat, le travail, et tous ses autres fondements : impossible de critiquer le capitalisme sans critiquer l’État (on en revient toujours aux grands systèmes généraux qui sous-tendent l’intégralité de la civilisation moderne : l’État, le capitalisme, la technologie, le patriarcat).
D’innombrables connexions (interrelations, interdépendances) entre tous les aspects, tous les éléments (macros ou micros) du monde moderne pourraient être décrites. (Impossible de critiquer l’écocide en cours sans critiquer l’ethnocide : l’anéantissement de la diversité culturelle humaine ; impossible de critiquer l’ethnocide sans critiquer l’État et le capitalisme et donc la technologie, etc.) Comme le note avec insistance Annie Le Brun : « Une des plus graves formes d’aliénation aujourd’hui réside dans le fait de ne pas voir que tout se tient, la culture de masse correspondant au crabe reconstitué, le matraquage médiatique aux pluies acides, le relookage des villes à la chirurgie esthétique », l’« entreprise de ratissage de la forêt mentale [à] l’anéantissement de certaines forêts d’Amérique du Sud sous le prétexte d’y faire passer des autoroutes ».
Tout se tient, la déforestation au Congo et la popularité de Cyril Hanouna, les migrants en Méditerranée et les yachts des milliardaires, les violences policières et le réchauffement climatique, l’augmentation des cancers infantiles et l’existence d’internet, l’obésité et les batteries au lithium, l’industrie chimique et la PMA (ou la GPA), la gauche et la droite, la scolarisation et les centrales nucléaires, les éoliennes offshore et la covid-19, la puissance et la destruction, le développement des réseaux ferroviaires et celui des inégalités sociales, la consommation croissante d’hypnotiques, d’antidépresseurs et d’anxiolytiques et la disparition des lucioles, la science et la guerre, etc. Et c’est parce que tout se tient que tout (tout ce qui fait partie ou procède du vaste réseau que forment les systèmes généraux susmentionnés, qui correspond à peu près à ce qu’on nomme la civilisation) est à critiquer et à rejeter.
(Bien entendu, jamais les médias (de masse) ni aucune institution majeure ne promouvront une critique de la totalité du monde moderne (cela reviendrait pour eux à se tirer une balle dans le pied ; aucune entreprise, aucun type d’entreprise, aucune institution n’a intérêt à promouvoir sa propre disparition). En revanche, ils invitent régulièrement diverses sommités arguant que tout critiquer relèverait de l’extrémisme (alors qu’inexorablement détruire le monde n’a rien d’extrême, c’est simplement le coût de la modernité, voilà tout, on partira sur Mars quand on en aura fini avec la Terre et tout sera pour le mieux), ou qu’il se trouve un juste milieu, qu’on pourrait réformer ci sans renoncer à ça, avoir le beurre et au moins une partie de l’argent du beurre, ou ne renoncer à rien parce que la technologie et le Progrès rendent tout possible, ou d’autres balivernes du genre.)
https://www.partage-le.com/2021/07/07/pourquoi-il-faut-tout-critiquer-par-nicolas-casaux/
(Post de Nicolas Casaux)
NOTE : on sait que les positions critiques de Casaux concernant le transgenrisme sont critiquées, mal vues et font polémiques (« trop de généralisation, essentialisme, manque de gants, etc. »), mais on continue à apprécier son discours critique global qui n’est pas si courant, donc on continuera à publier ses analyses.
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