On assiste depuis quelques années a une gentrification du diois et ça s’accélère...
Petit rappel Il n’est déjà plus possible pour beaucoup de précaire de louer un appart ou une petite maison tant les prix ont augmentés. phénomène qui s’est intensifié depuis deux ans.
Ainsi il était possible a certain de louer un logement en ville pour 350€ le F1/ F2
il n’est possible a ce prix que de louer une chambre chez l’habitant.
Les maisons à la campagne, mal isolée et un peu branlante étaient accueillantes pour les saisonniers, travailleurs précaires, musiciens... qui y vivaient souvent à plusieurs.
Le fait est qu’aujourd’hui l’arrivé massif de la classe moyenne et de la petite bourgeoisie, lyonnaise notamment, a fait grimper les prix de façon parfois vertigineuse... en effet attirés eux même par les prix alléchant et un confort de vie supérieur à la grande ville, ils ont participé à la montée des prix en acceptant de louer (ou d’acheter) toujours plus cher parce qu’ils ont la capacité a rénover, payé du chauffage, installer des poêle a granulé bois...
Restait donc aux autres chassés du centre ville, la solution camion et l’arrangement avec les paysans du coin de pouvoir se garer sur un bout de terrain inexploités.
Mais là aussi pousser peut être par une précarité réelle de certain agri mais surtout par l’installation de néo ruraux soucieux de diversifier leurs revenus, il se trouve que la terre se loue, sous le manteau, 300 balles le mois, les bobos venues passez la belle saison en diois s’en trouve tout content de pouvoir étrenner leur nouveau Combi Volkswagen , roulottes et autres camping-car de daron et rends concevable une pratique contestable qui consiste a louer un hectare 200 ou 300 € par mois alors que le tarif est de 100€ par an pour un bail agricole...
ce qui a le double défaut d’enlever des terres a la petite production agricole et de rendre indésirables les voyageureuses en camtar’ ou l’oblige a rétribuer fort cher la possibilité d’habiter quelque part.
Rappelons donc que les prêt à usage, commodat, et autre mise à disposition gracieuse de terres ou batiments agricoles sont soumis au code civil et ne peuvent rien admettre en retour que l’entretien du terrain.
Que le bail rural est fait pour la paysannerie pas pour le camping particulier.
Alors il faudra sortir un guide à usage des bobos pour leur permettre de remettre en question leur pratique et de ce demander :
- ce qu’il détruisent en payant des services jusque là gratuit ?
- Dans quelle mesure ils participent à la gentrification et font grimper les prix
- Ceux qu’ils chassent en voulant tout, la chouette maison, le jardin vivrier et le camion aménagé trop cool ?
- De quoi ils profitent et comment ils en privent les autres ?
- pourraient ils un moment envisager se serrer (un peu) la ceinture pour acheter des maisons de bourgeois, payer des camping de riches ? Ou sinon renoncer a leur revenus et rejoindre la clique de celleux qui ont déserté le capitalisme.
Peut être aussi un guide du prix libre dont ils profitent grandement et qui leur permet de manger pour 5 € le repas ou de rentrer en lâchant quelques euros sur un festival et d’aller dépenser 40€ au resto
Aux paysans aussi de ce demander s’ils veulent vraiment devenir les nouveaux marchands de sommeil !
E.
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