Même des actionnaires de Nestlé s’inquiètent des produits de merde que vend en masse leur multinationale (aliments trop gras, trop salés, trop sucrés)
« L’unique objectif de Nestlé, et des autres industriels, est de créer une accoutumance ou une dépendance chez les enfants, parce qu’ils aiment le goût sucré »
Après la junk food qui détruit en grand la nature et la santé pour alimenter la Croissance et le flot d’argent, voici l’eau en bouteille "parfumée à la merde" !
Des bouteilles d’eau vendues très chers par Neslé et d’autres embouteileurs ne respectent pas les normes.
Le scandale s’étend dans l’opacité depuis des années, avec le silence ou le laisser faire des autorités. Les consommateurs ont raqué cher pour un produit non conforme.
C’est beau le capitalisme : vendre cher de la merde à des pigeons captifs.
Nouvel article de Reporterre, et après nos articles sur Ricochets :
Vos bouteilles de Perrier sont-elles contaminées par du caca ? - Deux millions de bouteilles de Perrier ont été détruites par Nestlé sur décision du préfet du Gard. En cause : une pollution de la source par des bactéries fécales. L’ONG Foodwatch redoute une contamination des bouteilles déjà vendues.
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« Nestlé minimise », proteste Ingrid Kragl, directrice de l’information de Foodwatch. L’association de consommateurs demande un rappel massif des bouteilles d’eau déjà commercialisées. Car pour elle, rien ne garantit qu’elles ne présentent pas, elles aussi, un danger.
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Pour elle, la confiance est rompue. Car depuis fin janvier, les révélations inquiétantes pleuvent sur les pratiques de Nestlé. Le 30 janvier dernier, Le Monde et Franceinfo avaient révélé que Nestlé et d’autres industriels avaient illégalement filtré les eaux vendues en bouteille, afin de masquer leur contamination. Début avril, ils poursuivaient l’enquête en dévoilant une expertise de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) datée d’octobre 2023. Celle-ci relevait une contamination microbiologique (bactéries coliformes, Escherichia coli, entérocoques) régulière pouvant pour certains puits « atteindre à plusieurs reprises une concentration élevée ».
Tant les sources de la région Grand Est (Hépar, Vittel et Contrex), que celles de Perrier en Occitanie étaient concernées. Des PFAS — des « polluants éternels » — et des pesticides dans des proportions dépassant parfois la limite réglementaire pour l’eau minérale naturelle de 0,1 microgramme par litre avaient également été trouvés par l’Anses. Qui concluait que ces non-conformités « ne devraient pas conduire à la production d’eaux embouteillées ».
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Déjà, début avril, Foodwatch s’interrogeait : « Lorsque l’eau minérale est polluée, il ne fait aucun doute que la mise en bouteille et la commercialisation doivent être suspendues. Or, ce n’est pas ce qui s’est passé. Nestlé Waters continue-t-elle aujourd’hui de commercialiser ses produits non conformes ? A-t-elle renoncé aux filtrations illégales ? La pollution a-t-elle subitement disparu et si oui, comment ? » Trois semaines plus tard, force est de constater que certaines bouteilles étaient effectivement polluées.
Sur Ricochets :
- Le business très lucratif et mortifère de l’eau en bouteille - Précipitons sa chute - Privatisation, accaparemment et arnaques
- De grandes marques vendent illégalement de l’eau en bouteille, avec la complicité de l’Etat - Depuis des années, la plupart des embouteilleurs trompent et arnaquent leurs clients, en toute impunité et opacité