La nuit, le matin, dans mes rêves les plus sages, à tout moment de la journée ; je sens la douceur de tes lèvres sur les miennes. Quoi que je fasse tu me hante... je voudrais ne plus t’aimer, mais tu es là, dans ma tête, mon cœur « I can’t » m’as-tu dit ce soir d’été, quand j’ai voulu te voler un baisé... Mes jours passent et la vie me fuit, mon automne laisse poindre l’hiver de ma vie et pourtant je suis amoureux de toi comme un jeune homme... Sans plus te connaître, je le sens chaque fois que je suis près de toi, nulle autre que toi provoque en moi cette chaleur au creux de mon ventre, nulle autre que toi me laisse pantelant, quand ton regard plonge dans le mien... Je n’attends rien sinon un signe, une parole qui annihilerait cet amour qui me brûle et me perturbe, mais sans cesse à la commissure de tes lèvres je t’embrasse et je m’embrasse... Tes mains, ta peau, ton visage, tes cheveux ton intelligence, ton corps entier me parle de l’Amour véritable. Je ne sais plus qui je suis face à la lumière qui traverse le temps et l’espace et qui me réduit au iota de ma nature masculine. Oui je t’aime je voudrais couvrir les murs de la ville de ces mots autant que je voudrais te couvrir de baisers... Aime moi ou libère moi...