Amendement numéro 83... retiré !
Il est un usage traditionnel à l’Assemblée Nationale, qui est de faire passer en douce à la dernière minute, (de préférence à 2h du matin), des amendements qui pourraient porter à controverse ou qui avantagent des copains. Cette méthode, pour le moins discutable dans ce qui prétend être une démocratie, prospère au sein du pouvoir macroniste.
L’amendement 83, qui vient d’être retiré en urgence, visait à remettre en selle la fracturation hydraulique, méthode pourtant interdite.
Pour résumer : « la fracturation hydraulique reste interdite, mais quand elle sert à forer correctement ou à exploiter en toute sécurité, elle est autorisée. »
On peut supposer que c’est la mobilisation qui s’est mise en place très rapidement, avec une pétition qui a démarré très fort, qui a obligé le gouvernement à retirer cet amendement.
Ce qui nous concerne plus particulièrement dans le Crestois, c’est que la rapporteuse (quel vilain mot !), de ce projet néfaste, n’est autre que Madame Célia de Lavergne, Députée de la troisième circonscription de la Drôme et rapporteur de la commission des affaires économiques.
C’est à l’aune de ces procédés lamentables, qu’on mesure le changement promis par Macron. Il n’est que de se rendre sur le site de l’Assemblée nationale et d’assister à quelques débats, pour avoir honte d’être représenté de cette manière. Monsieur Mariton prétendait que les députés n’étaient pas assez bien indemnisés.
Au vues des prestations de certains, et à l’amateurisme généralisé qui caractérise les nouveaux venus, on serait tentés d’exiger une baisse drastiques de leurs indemnités.
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