Allier : une grosse mine industrielle « verte » pour le lithium des batteries auto

Détruire la biosphère pour des voitures électriques et la pseudo « transition écologique » de l’industrie ?!

dimanche 20 novembre 2022, par Antitech 26.

L’Etat français veut relancer l’industrie minière, une grosse mine de lithium est en projet dans l’Allier pour fabriquer en masse des batteries pour voitures électriques.
Si de nombreux Etats et entreprises veulent multiplier les énergies électriques dites « renouvelables » ainsi que les voitures électriques, ce n’est bien sûr pas du tout pour sauvegarder un climat vivable ou protéger les animaux humains ou non humains.
Il s’agit plutôt de tenter de remplacer une partie du pétrole par d’autres énergies avant que sa production baisse sérieusement, celà pour que la civilisation industrielle et ses machines puissent continuer à tout détruire et polluer, mais avec le label « vert » et « décarboné ».
Au passage, ça permet aussi de relancer l’industrie automobile et de booster de nouveaux secteurs économiques rentables.
Les mines et leur monde vont devenir un des fronts majeur des luttes pour les vivants.

- Une première mine de lithium va être exploitée en France, avec l’ambition d’équiper 700 000 véhicules en batteries par an - Le leader mondial des spécialités minérales pour l’industrie Imerys a annoncé, lundi, le lancement d’un important projet d’exploitation à Echassières, dans l’Allier.

Allier : une grosse mine industrielle « verte » pour le lithium des batteries auto
Des bulldozers et camions géants électriques, super !

- Découvrez le baratin à la sauce « écolo » de cette entreprise minière :

  • Leader mondial des spécialités minérales pour l’industrie, Imerys propose des solutions fonctionnelles à haute valeur ajoutée pour une large gamme de secteurs, allant de la construction et de l’agriculture aux biens de consommation. Notre expertise technique reconnue se base sur le traitement de nos ressources minérales, la fabrication de minéraux synthétiques et les formulations.
  • https://www.imerys.com/fr/media-room/communiques-de-presse/imerys-ambitionne-de-devenir-un-acteur-majeur-du-lithium-en-europe
    Fort de son expérience et de sa connaissance de la biodiversité locale, Imerys veut proposer, en ligne avec son code de conduite et les standards internationaux, un projet responsable et respectueux de l’environnement et des populations locales. Imerys s’engage à développer le projet en conformité avec la norme IRMA*, référence de l’exploitation minière responsable.
    _ Imerys vise à réduire les émissions de CO2 de son exploitation, afin de produire du lithium avec des émissions inférieures de moitié à celles de toutes les autres exploitations de lithium en roche dure existantes aujourd’hui dans le monde**. Les initiatives de réduction des émissions de CO2 incluraient une flotte minière électrique, le transport par conduits souterrains, par train, ou l’utilisation du mix électrique français à faible émission de carbone.
  • https://www.imerys.com/fr/articles/alessandro-dazza-decrypte-les-enjeux-de-lindustrie-miniere
    Alessandro souligne qu’il est primordial de répondre à la demande de matières premières afin de soutenir le progrès et la croissance économique mondiale. Selon lui, l’industrie minière doit jouer un rôle crucial dans l’optimisation de l’utilisation des ressources naturelles, en réponse à la fois aux défis mondiaux et à l’évolution des attentes des clients.
    Il nous fait remarquer en particulier comment le réchauffement climatique induit l’émergence de nouvelles technologies qui créent de nouveaux besoins et usages des ressources minérales. Ainsi, le secteur minier s’affirme comme un acteur clé de la transition énergétique pour atteindre le zéro carbone.
  • https://www.imerys.com/fr/articles/imerys-sengage-dans-une-demarche-claire-et-transparente-pour-des-mineraux-durables
    L’étape suivante est la création de valeur durable et l’attribution d’un éco-profil qui prend en compte de nombreux indicateurs et les différents impacts tout au long du cycle de vie du produit.

Ne gobons pas ces discours mensongers qui servent à renouveler et verdir les justifications de l’existence du système techno-industriel poroductiviste et de sa continuation.
La seule durabilité qui les intéresse et celle de leur business et du flot de cash qui tombe sur leurs comptes bancaires.

- Voici deux articles sur Reporterre puis d’autres réflexions sur le sujet :

Nous n’avons pas besoin d’ouvrir des mines en Europe

- Nous n’avons pas besoin d’ouvrir des mines en Europe - L’Union européenne voit dans la production domestique de métaux précieux un impératif stratégique. Pour notre chroniqueuse, il s’agit d’une fuite en avant vaine et polluante d’un monde qui refuse toute alternative.
(...)
Le récent discours prononcé à Prague par le vice-président de la Commission européenne chargé de la prospective vaut le détour. Écoutons-le, ne serait-ce que parce qu’il cite Margaret Thatcher, ce qui n’est jamais bon signe. « Il n’y a pas d’alternative », a ainsi martelé Maroš Šefčovič le 12 septembre lors de la conférence européenne sur la sécurité des matières premières : il faut de toute urgence ouvrir des mines en Europe. Pourquoi ? « Pour construire l’économie décarbonée et numérique à laquelle nous aspirons tous », et pour assurer nos « capacités de défense militaire ».

L’Europe devrait sécuriser son « autonomie stratégique » face aux monopoles chinois sur les métaux et à une production minière russe en pleine expansion du fait de son influence grandissante en Afrique. Pour ce faire, la Commission prépare un projet de loi sur les métaux critiques. Mais il faudra convaincre les populations d’accepter ce boom minier européen sur leurs territoires. Comme l’a expliqué le vice-président, le sujet est « socialement sensible » et nécessite « un nouveau contrat social autour des matières premières ».
(...)
Les écoliers pourraient résoudre le problème suivant : « À partir de ces chiffres, indiquez combien de fois la production mondiale de cobalt, de lithium et de cuivre sera nécessaire pour produire suffisamment de batteries pour l’ensemble du parc de véhicules européen ? Sachant que le parc de véhicules européen ne représente qu’un tantième du parc mondial, ce projet est-il viable ? » Non, répondraient probablement les écoliers, il faudrait plutôt renoncer à une grande partie de nos véhicules pour lutter contre le réchauffement climatique.

On aboutit à ce même genre d’impasse si l’on prétend extraire des métaux pour obtenir suffisamment d’énergies renouvelables, non pas pour faire tourner nos dix ampoules, le frigo et la pompe du jardin, mais pour produire en masse de l’hydrogène vert pour alimenter des usines d’engrais, des cimenteries et des millions de camions de livraison. Non pas pour éclairer l’école et faire tourner l’hôpital, mais pour faire fonctionner la 5G et produire des milliards d’objets connectés.
(...)

Car, selon Maroš Šefčovič, il faudrait accepter ce boom minier européen pour construire « l’économie numérique à laquelle nous aspirons tous ». De fait, le secteur numérique est celui qui consomme la plus grande variété de métaux, dont les terres rares et autres métaux de spécialité utilisés pour doper les propriétés des appareils. Les équipements électriques et électroniques engloutissent chaque année trois millions de tonnes de cuivre et la moitié de l’argent métal produit dans le monde. La moitié de la production mondiale de tantale est utilisée pour produire des condensateurs, la fibre optique nécessite près d’un tiers de la production mondiale de germanium, etc.
(...)
Selon le dirigeant européen, il en va de la sécurité des peuples européens. Mais on pourrait considérer à l’inverse que cette course à l’armement, qui alimente la ruée minière, menace profondément notre sécurité. Pourquoi ? D’une part, parce que la production de ces armes répond avant tout à des objectifs économiques : elles sont exportées dans le monde entier et outillent nombre de dictatures. D’autre part, parce que la course aux métaux est en train de devenir l’une des principales cause des guerres.
(...)

Enfin, parce que les teneurs des mines actuelles sont devenues si faibles que le traitement des métaux nécessite des quantités d’eau considérables : une grande mine de cuivre peut en consommer 40 millions de mètres cubes à l’année. Or 70 % des mines des six plus grandes entreprises mondiales sont situées dans des zones qui manquent d’eau. La demande en métaux va donc se heurter à des tensions croissantes, y compris en Europe. Dans dix ans, comment alimentera-t-on malgré la sécheresse les mines de cuivre du Sud de l’Espagne ou du Portugal ?
(...)
N’y a-t-il pas d’alternative ? Doit-on construire des mines pour alimenter les gigafactories de Volkswagen, la Tesla de tonton, les data center des « États-plateformes » et les drones de la gendarmerie ? L’objet de la politique est justement de réintroduire des alternatives là où on prétend qu’il n’y en a pas, de réinjecter de l’analyse et du débat dans ces faux impératifs. Si les Européens veulent se confronter à leur dette environnementale à l’égard du reste du monde, ils et elles doivent dénoncer les projets industriels de leurs classes dirigeantes et de leurs entreprises, dont les besoins en métaux contribuent au déclenchement de cette ruée minière mondiale.

Mine de lithium en France ? Un casse-tête environnemental

- Mine de lithium en France ? Un casse-tête environnemental - Une mine de lithium pourrait ouvrir en 2027, dans l’Allier. Impacts écologiques locaux assurés. Mais peut-on accepter que les dégâts ne se produisent qu’à l’étranger ? L’occasion de repenser la place future de la voiture électrique.
(...)
Seulement, la technique d’extraction du lithium choisie par Imerys (la même qu’en Australie et qu’en Chine) n’est pas sans conséquence pour l’environnement. Le processus est très énergivore et demande de grandes quantités d’eau et de produits chimiques.
(...)
Auréolée par le gouvernement, l’électrique est présentée comme l’alternative vertueuse aux véhicules essence. Toutefois, le 12 octobre, l’Ademe a établi dans un rapport que seules les voitures électriques légères et dotées de batteries peu puissantes sont moins polluantes que les modèles thermiques. « L’urgence est de réinterroger la place de la voiture dans nos déplacements, conclut Michel Jarry. Réduisons nos parcours, préférons le vélo, les transports en commun et la marche, avant de penser électrique. »

Allier : une grosse mine industrielle « verte » pour le lithium des batteries auto
Energies et extraction sont les bases du pouvoir économique et étatique

L’extractivisme est l’un des maillons faible du monde machine, le sang de la terre dont il se nourrit en continue.

La continuité des multiples prospections de sites (8 lieux visés pour l’ouverture de mines de lithium et de métaux précieux en Europe et en France fait se rapprocher le grandement des engins, l’éventrement des sols et la pollution d’écosystèmes contre lesquels il faudra s’élever.

Le premier d’entre eux : L’ouverture prochaine en 2027 d’une des plus grandes mines de Lithium d’Europe en France, dans l’Allier, sur le site de Beauvoir.

Source :
Livre « Le chant du cygne », qui peut être commandé chez les éditions Tumult :
https://tumult.noblogs.org/le-chant-du-cygne-saborder-la-societe-industrielle-et-defier-le-sort-quelle-nous-reserve/

Allier : une grosse mine industrielle « verte » pour le lithium des batteries auto
Le techno-monde remplace les écosystèmes naturels par des usines et des zones artificielles

Détruire la planète vivante au nom de son supposé sauvetage

Quand l’écologie sert de nouveau prétexte à la poursuite de la dévastation générale.

- Un post de de N. Casaux :

Tranquillement, la destruction de la planète au nom de son sauvetage suit son cours. De plus en plus de centrales photovoltaïques et éoliennes. Un projet de mine de lithium (qui va de pair avec un certain nombre d’autres projets industriels). Et bien sûr installer des centrales photovoltaïques et éoliennes implique en amont d’avoir produit les panneaux solaires et les éoliennes, qui ne poussent toujours pas dans les arbres. Etc.

Un aveuglement incroyable. Une civilisation techno-industrielle verte/écologique/durable/propre/renouvelable/décarbonée, etc., ça n’existe pas. Et les hautes technologies requièrent en outre la perpétuation de la société de masse et des stratifications sociales. Mais les écolos poursuivent BNP en justice. 4 ans après « l’Affaire du siècle », que la plupart des gens ont oubliée, qui était portée par une flopée de célébrités, et qui n’a essentiellement servi à rien (prévisible, les demandes qu’elle formulait étaient absurdes), voici « l’Affaire BNP ». On dirait des nouveaux épisodes d’une mauvaise série Netflix.

Allier : une grosse mine industrielle « verte » pour le lithium des batteries auto
Des voitures électriques pour continuer le même modèle destructeur, et lucratif pour certains

L’ÉCOLOGIE RADICALE FINANCÉE PAR DES MILLIARDAIRES ?

Dans une tribune publiée sur le site du Guardian le 22 octobre dernier, la milliardaire Aileen Getty, héritière d’une partie de la fortune pétrolière de la famille Getty, défend son choix de financer, au travers du Climate Emergency Fund (« Fonds d’urgence climatique »), et entre autres groupes, les « activistes climatiques » de Just Stop Oil. Ceux qui, récemment, se sont collés à des tableaux célèbres et/ou les ont aspergés de soupe (enfin, ont aspergé de soupe la vitre qui les protège).

Elle écrit notamment : « Je pense que la crise climatique a progressé au point que nous devons prendre des mesures perturbatrices pour tenter de changer de cap sur une planète qui devient de plus en plus invivable. Mon soutien à l’activisme climatique est une déclaration de valeurs selon laquelle l’activisme perturbateur est la voie la plus rapide vers un changement transformateur, et que nous n’avons plus de temps pour autre chose qu’une action climatique rapide et complète. »

Et, plus loin, elle ajoute : « Nous devons naviguer à travers le désordre pour arriver à la vraie conversation : nous avons besoin d’une transition énergétique aussi rapidement que possible. Les gouvernements et les entreprises doivent mettre fin à l’expansion des infrastructures de combustibles fossiles et développer les énergies propres. Nous pouvons avoir une économie alimentée par les combustibles fossiles, ou nous pouvons avoir une vie prospère sur la planète Terre. Nous ne pouvons pas avoir les deux. »

« Développer les énergies propres ». Aussi important qu’il soit, effectivement, de mettre fin à l’exploitation des combustibles fossiles, si ces groupes de militants « écologistes » sont financés, c’est parce qu’ils ne remettent pas en question les fondements du capitalisme, les fondements de la catastrophe sociale et écologique en cours.

Les groupes qui voudraient s’opposer à la fois aux industries des combustibles fossiles ET aux industries de production d’énergie dite verte, propre, renouvelable ou décarbonée, ainsi qu’aux mines (de lithium et autres) qui vont avec, ne pourraient sans doute pas être financés par les milliardaires.

L’organisation 350 .org, pour prendre un autre exemple, a été fondée et est financée (entre autres) par l’argent d’une autre famille de milliardaires : les Rockefeller. Chez 350 aussi, le mot d’ordre, c’est, en gros, à bas les fossiles et vive les renouvelables. Les Rockefeller investissent dans les renouvelables. Ce que les milliardaires financent, au travers de ces groupes, c’est au mieux une manière de précipiter une sorte de mutation (« transition ») du capitalisme industriel basé sur les énergies fossiles vers un capitalisme industriel basé sur les centrales hydroélectriques, les centrales éoliennes, photovoltaïques, etc., et le nucléaire.

Aileen Getty a aussi tout intérêt à ce que les gouvernements/les États financent cette mutation, étant donné qu’elle investit par ailleurs, et entre autres, dans la compagnie WasteFuel, qui « met en œuvre des technologies éprouvées pour faire face à l’urgence climatique et révolutionner la mobilité », par exemple en transformant « les déchets municipaux et agricoles en carburants à faible émission de carbone, en gaz naturel renouvelable, et en méthanol vert ».

Il est très important de mettre un terme à l’exploitation des énergies fossiles, de faire fermer les industries fossiles, mais il est tout aussi important de ne pas les remplacer par des industries de production d’énergie impliquant d’autres formes de destructions environnementales, permettant à la mégamachine planétaire que constitue la civilisation industrielle de continuer ses ravages en lui fournissant l’énergie dont elle a besoin.

Dans un article publié ce jour, intitulé « Mine de lithium en France ? Un casse-tête environnemental », le journaliste de Reporterre évite de prendre position pour ou contre la mine et cite Michel Jarry, Président de France Nature Environnement (FNE) dans la région Auvergne Rhône-Alpes :

Une mine propre, ça n’a jamais existé et ça n’existera jamais, dit-il à Reporterre. Les risques de pollution des eaux, des sols et de l’air sont réels et ce serait un beau mensonge que de dire le contraire.

Pour autant, l’écologiste refuse pour l’heure de s’y opposer frontalement : “Peut-on refuser un tel projet, tout en profitant des SUV électriques flambants neufs, pendant que des dizaines d’ouvriers meurent pour les construire à l’autre bout du monde ? Cette position serait insupportable à assumer.” »

On se pince pour y croire. Plutôt que de s’opposer aux dégradations écologiques qu’implique nécessairement cette mine et à l’industrie de la voiture électrique dans sa totalité (et au reste de la société industrielle), nous devrions accepter la mine au motif que mieux vaut détruire la nature et exploiter des êtres humains ici plutôt que de détruire la nature ailleurs et d’exploiter des êtres humains ailleurs ?

Guillaume Pitron approuve : « Creuser une mine pour fabriquer des batteries de 700 kg alimentant d’énormes Audi, c’est aberrant. En revanche, si c’est pour alimenter de petites voitures partagées au sein d’un village… Alors, oui ! »

Aujourd’hui, l’écologisme de FNE, de 350 .org, de Just Stop Oil, etc., s’accorde donc avec l’ambition des milliardaires capitalistes (Getty, Rockefeller, etc.) consistant à transitionner en direction d’un capitalisme industriel basé sur des technologies et énergies dites vertes ou propres ou décarbonées (mais n’étant, en réalité, ni vertes, ni propres ni décarbonées).

Comme le rapporte Médiapart, « plus de 90 % des parcs éoliens installés en France ne respectent pas leur obligation envers les espèces protégées ». La France compte désormais « plus de 500 000 installations photovoltaïques […] raccordées au réseau de distribution d’électricité géré par Enedis sur 95% du territoire ». La construction de ces panneaux solaires et éoliennes implique des dégradations écologiques.
L’installation de ces centrales solaires et éoliennes implique des dégradations écologiques. L’énergie qu’elles produisent génère des dégradations écologiques. Il n’y a rien de soutenable ou d’écologique dans tout ça. Mais les associations écologistes, pour l’essentiel, laissent faire.

Les milliardaires et les États ne financent pas les organisations qui désirent sérieusement mettre un terme à la destruction du monde.

(post de N. Casaux)

Allier : une grosse mine industrielle « verte » pour le lithium des batteries auto
Un SUV hybride rechargeable pour la gendarmerie nationale, youpi !

- 1 million d’« esclaves modernes » au service des consommateurs européens - Chaque année, la frénétique consommation des Européens est associée à 1,2 million de cas d’esclavage moderne et 4 200 morts, explique une étude inédite. Cette forte demande, notamment en minerais, détruit humains et planète.
(...)
Après s’être intéressés aux conséquences de l’industrie du textile et de l’alimentation, les chercheurs se sont penchés plus précisément sur les minéraux fossiles et bruts. Gaz naturel, pétrole, uranium, cuivre, zinc, pierre, sable, phosphate, sel… Ces ressources extraites des sols et des fonds marins sont en effet indispensables à la production de nos biens et services.
(...)
Extraction minière, raffinement, assemblage, transport… la production et l’acheminement de ces matières brutes ne sont évidemment pas sans conséquences. Sur la planète, mais aussi sur les humains. « La Chine, l’un des principaux partenaires commerciaux de l’UE, est très concernée, précise M. Lafortune. Ils subissent régulièrement des explosions dans les usines, et les conditions de travail sont loin d’être idéales. » En Turquie, un travailleur meurt toutes les quatre heures dans un accident du travail, nous apprend l’étude. Quant au travail forcé, des cas ont été recensés en Corée du Nord, au Nigeria ou encore en Angola, en particulier dans les mines.
(...)


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