Abolir la police : le livre en libre accès

Un nouvel abolitionnisme : vivre sans police

samedi 16 novembre 2024, par Lili souris de bibliothèque.

Abolir la police est un livre paru en 2021 qui donne à voir les soulèvements qui ont suivi la mort de George Floyd et explore ce que recouvre le slogan d’abolition de la police qui s’est répandu à travers les Etats Unis et au-delà.

Minneapolis, mai 2020

George Floyd, un Afro-Américain de 46 ans, meurt étouffé par la police. Une vague de contestations, inédite depuis les années 1960, s’empare du pays. Manifestations, mobilisations sur les réseaux sociaux, pillages : la singularité de ce mouvement tient autant à son ampleur qu’à la radicalité de ses propositions.

Il ne s’agit plus de dénoncer les dérives de l’institution policière, mais de questionner son existence même. Defund und Abolish the Police, démanteler la police et ses financements, sont des mots d’ordre qui, vus de France, peuvent sembler bien abstraits.

Ils s’inscrivent pourtant dans l’histoire de la lutte des Noir.es contre l’esclavage et l’incarcération de masse. Ils s’incarnent aussi dans des expériences de justice transformatrice, de solidarité communautaire, d’autodéfense et de soin féministes.

En traduisant plusieurs textes écrits aux Etats-Unis ces dix dernières années, ce recueil souhaite autant documenter que transmettre ce nouvel abolitionnisme : vivre sans police.

Le PDF du livre est disponible ici :

Abolir la police : le livre en libre accès

Les 5 parties du livre :

1° Le soulèvement George Floyd
2° De l’esclavage au Black Power
3° Police : réforme impossible
4° Le mouvement abolitionniste aujourd’hui
5° Féminisme et abolitionnisme

- source : https://rebellyon.info/Abolir-la-police-le-livre-en-libre-acces-26552


Forum de l’article

  • Abolir la police : le livre en libre accès Le 18 novembre à 11:43, par Jean-Clone

    A l’heure où la peine de mort a été abolie, certains s’arrogent le droit de disposer de la vie des gens !
    Pire : avant abolition de la peine de mort, il fallait un procès, passer en justice pour éventuellement voir cette peine appliquée. De plus, il restait toujours la possibilité que le chef de l’état prononce une éventuelle grâce.
    Aujourd’hui, pan, pan, tu as manqué à tes devoirs (novlangue ...) suite à un délit de fuite. La sanction est quasi immédiate. Pas de crime, pas de justice, pas de jurés, pas d’avocats, pas d’éventuelle grâce ...
    Il serait intéressant que des chiffres comparatifs entre le nombre de morts annuels par peine de mort avant abolition et nombre de morts tués par d’actuels aficionados de la gâchette paraissent !
    « La peine de mort aurait été abolie » m’a t’on dit !

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