Il y a deux semaines, nous publiions un article d’Alain Brossat fustigeant le mouvement à Hong Kong et sa jeunesse nihiliste manipulée par des intérêts géopolitiques qui profitent, en dernière instance, aux États-Unis de Trump. Cette semaine, voici justement l’analyse produite par des camarades américains qui sont allés à Hong Kong fin août et parviennent à mêler le récit d’une journée importante de manifestation (le 31 août) à une analyse plus fine de la situation : à côté de toute idéologie figée, ils tentent de mettre en avant ce que le mouvement a su inventer de nouveau à même la lutte. Entre la stratégie « Be water » et la mise en lumière du contrôle social à la chinoise, les auteurs voient également quelques limites du mouvement, dont la contradiction finale réside dans le fait d’avoir besoin, pour gagner, d’activer une contestation au sein même de l’empire chinois.
Au moment où nous finissons la mise ne page de cet article, l’université Polytechnique de Hong Kong est encerclée depuis plusieurs heures par la police qui a bouclé le quartier. On trouve un fil telegram des événements par ici