Sur le conseil d’« experts », le gouvernement italien a fait le choix du confinement général de la population, mesure exceptionnelle justifiée (comme en France) par le risque d’une saturation des hôpitaux et le souci de limiter les victimes du coronavirus. L’absence de consensus médical sur un tel choix pose question si l’on en imagine les conséquences politiques. Assiste-t-on à une forme de gouvernement par la science, délaissant les considérations éthiques et les valeurs démocratiques ? Où nous mènent les modélisations abstraites des biostatisticiens, transformées en dogmes (« Flatten de curve », « Stay at home ») à appliquer plus selon la foi que selon la raison ?