Si par extraordinaire le Front social arrivait à faire stopper tous les projets néfastes de Macron et de son monde, et que tout le monde rentrait chez soi ou au turbin ensuite, ce serait un échec très grave.
En effet, l’économie de marché et toutes ses conséquences néfastes continueraient de plus belle, et la Croissance, l’augmentation des gaz à effet de serre (méthane, CO2) continueront d’entraîner un emballement du climat mortel pour les restes de l’humanité.
Il faudrait donc aller nettement plus loin qu’empêcher le gouvernement Macron de nuire (même chose bien sûr pour les autres pays).
L’économie de marché ou la survie de l’humanité (la nôtre, et surtout celle de nos enfants et petits enfants), il faut urgemment choisir.
Que l’on soit de droite, de gauche, athée ou croyant, riche ou pauvre, les catastrophes climatiques dues à l’économie de marché et à son monde (Nos Etats non démocratiques, dictatures, culte de l’argent, de la consommation et de l’hédonisme, classes sociales, sacralisation de la propriété privée, de l’avoir et du profit, concurrence mondialisée partout, etc.) ne feront pas de distinction, elles tueront tout le monde (les plus pauvres en premier bien sûr, mais les riches suivront pas loin derrière) !
A présent, il n’y a nul besoin de polémiquer sans fin sur l’économie de marché puisqu’on sait qu’elle est très néfaste pour la biosphère, qu’elle détruit le climat, et bientôt entraînera l’extermination de l’espèce humaine si celle-ci ne réagit pas très vite pour arrêter la méga-machine en changeant rapidement et radicalement de société.
Anarchistes, communistes, ultra-libéraux et centristes, écologistes de tout poil, catholiques et musulmans, et tous les autres peuvent enfin être d’accord et agir en commun pour construire une tout autre société, basée forcément sur une forme ou une autre de sobriété heureuse, de « décroissance soutenable ».
Car l’économie de marché, étant une des causes principales du mal, ne peut être une solution. Les Etats, l’ONU, le développement durable, les capitalistes « verts » et « collaboratifs » auront beau s’agiter pour préserver l’économie de marché en nous vendant des voitures électriques par millions, des start up « ubérisées », des objets connectés « intelligents », des centrales nucléaires et autres gadgets, ça ne fera qu’empirer les choses et reporter à plus tard, à trop tard, les vrais prises de conscience et actions utiles.
Il nous reste sans doute seulement quelques années pour changer complètement de direction (lisez les divers rapports scientifiques, et la réalité observée qui est pire chaque année que les prévisions, ou se situent dans la fourchette haute du pire scénario), et empêcher un gravissime emballement du climat.
Peut être que le réflexe de survie va jouer enfin et supplanter tous les freins ?
Encore faut-il que les humains s’informent vraiment et soient conscient de la gravité de la situation ? Ca urge !
Au lieu de nous accrocher aux restes d’emploi, toujours plus précaires et contraints, distribués au compte goutte par le marché tout puissant, au lieu d’adhérer intérieurement aux mentalités capitalistes qui nous conduisent à la ruine, on pourrait plutôt construire collectivement d’autres structures sociales, politiques et économiques.
Il y a d’autres moyens de subvenir à nos besoins que l’emploi, la concurrence, la consommation et la soumission impuissante à la non-démocratie des structures politiques et économiques.
Outre de sauvegarder les chances de survie de l’humanité, ce serait beaucoup plus gratifiant pour tout le monde.
Nous sommes comme en temps de guerre, en bien pire, on a besoin du rassemblement de toutes les forces disponibles pour s’en sortir, pour sortir de la non-démocratie et du capitalisme en construisant tout autre chose.
C’est d’un front commun pour la survie de l’humanité dont on a besoin, pas que des actionnaires gagnent quelques millions de plus ou que les classes ouvrières obtiennent quelques pourcentages de pouvoir d’achat ou de sécurité dans un salariat toujours soumis à la violence extrémiste de l’économie de marché.
Comme chaque être vivant en bonne santé mentale et physique veut survivre et souhaite la survie des siens, nous allons donc forcément réagir vivement, rapidement et en masse.
...à moins d’être déjà trop « malades », trop « contaminés » par l’économie de marché (et son monde) et l’impuissance collective qu’elle a construite ?
Dans ce cas, Mad Max ou Soleil Vert (aussi sur Wikipedia) pourraient bien être ce qui nous attend avant la fin du siècle, en supposant qu’il y ait des survivants.
Voir aussi mes articles :
- " On s’accroche au « Titanic » jusqu’à l’abîme ou on fait quelque chose ?"
- "Les « Lapins » doivent créer leurs médias de masse"
d’autres viendront prochainement...
Forum de l’article