Effondrement : c’est parti ! Et ce n’est que le début de la glissade exponentielle. L’été sera celui des incendies ? Oui, la crise du coronavirus est liée au dérèglement climatique ; oui, elle est liée à la mondialisation ; oui, elle est liée au productivisme, à l’extrémisme libéral.
Oh, comme on aimerait se mettre la tête sous le sable pour ne pas voir la catastrophe s’approcher à grands pas !
Oui, la situation est anxiogène. Mais, il fallait cela pour réveiller les consciences et dénoncer les coupables. Oui, il y a des coupables, de longtemps prévenus, en possession des moyens de savoir qui ont préféré ne pas voir, ne rien faire !. Voila 45 ans que nous tirons la sonnette d’alarme. Il faudra des procès pour rendre honneur à la mémoire des milliers de victimes qui s’annoncent. Car le crime est massif !
Oui, la situation est anxiogène.
Mais elle est aussi enthousiasmante.
Dans sa fulguration, la catastrophe, change les angles du tout au tout. La prise de conscience de l’urgence vitale – dans des dimensions allant bien au-delà de cette pandémie - n’est plus seulement celle des extrémistes, des rêveurs, des utopistes, qu’on conspuait hier : elle devient générale.
Travaillons dès maintenant à l’après crise. Travaillons, pour l’après, à changer les cadres politiques, sociaux, économiques. Luttons !