GRAFFITIS :
En ce temps -là, l’amour se jurait au couteau. Les amants avaient tous un canif en poche , question pratique, et de standing . Quand un énamouré emmenait sa belle à l’orée de la ville , là où commençait la campagne discrète et accueillante aux mots doux. L’homme convainquait sa promise d accepter ,qu’avec sa lame ,il grave sur l’écorce des platanes qui y poussaient, un cœur et leurs initiales emmêlées. Une promesse d’un amour durable et grandissant , dont le témoin devait être la nature vivace. Aujourd’hui on pourrait peut être taguer , ou rayer la peinture des voitures , la (...)